Les garderies doivent être exclues de la libéralisation du commerce

La CSN se dit sérieusement inquiète de l’ouverture d’une nouvelle garderie par une enterprise privée au centre-ville de Montréal, de surcroît une compagnie ontarienne.

L'Accord de commerce intérieur et le modèle québécois

La CSN se dit sérieusement inquiète de l’ouverture d’une nouvelle garderie
par une enterprise privée au centre-ville de Montréal, de surcroît une
compagnie ontarienne.
«Nous avons insisté auprès du gouvernement du Québec pour que le secteur
de la petite enfance soit nommément exclu de la libéralisation du commerce
entre les provinces », souligne la présidente de la CSN Claudette
Carbonneau. La CSN constate que les accords de libre-échange rendent de
plus en plus vulnérable le secteur de l’éducation. L’entreprise privée ne
cesse en effet d’envahir ce champ d’activités.
En outre, la garderie ouverte à Montréal par l’entreprise torontoise Kids
& Company est un service que seuls des gens aisés ou des grandes
entreprises sont en mesure de payer. « Or, l’économie du Québec repose sur
la petite et moyenne enterprise. Ce concept de garderie n’est donc –pas une
solution pertinente à notre économie et peu de familles québécoises ont les
revenus pour défrayer un tel service », ajoute Claudette Carbonneau.
La présidente de la CSN trouve inacceptable le retard du gouvernement à
s’acquitter de ses responsabilités. « Le nombre de places de jour promises
dans les CPE tardent trop à venir. Le gouvernement tient-il à susciter
impatience et mécontement pour ouvrir davantage la porte au secteur privé ?
La centrale syndicale rappelle aussi que le mandat des CPE n’est pas
seulement d’offrir des places de jour mais aussi de voir à donner des
services le soir, la nuit, les week-end ainsi que des services de
dépannage. « Les CPE devraient être un service souple et innovateur.
CSN - 23 juillet 2008
Pour renseignements :
Maroussia Kishka, Service des communications de la CSN, Tél. : (514)
598-2152


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