Gouvernement fédéral

Les Forces armées canadiennes dans l’embarras

Yvon Bussières, le sens du devoir

Tribune libre

 




Dans la foulée des allégations sexuelles portées contre deux hauts gradés des Forces armées canadiennes, à savoir le général John Vance et l‘amiral Art McDonald, la lieutenante-colonelle Eleanor Taylor a décidé de quitter son poste, arguant que « l’abus de confiance a été trop important et mon départ constitue le meilleur outil à ma disposition pour souligner l’ampleur de ma déception.»

Nonobstant que les actes reprochés aux deux présumés coupables n’en soient encore qu’au stade d’allégations, la réputation des Forces armées canadiennes s’en trouve entachée ne serait-ce que par la mauvaise presse qu’elles véhiculent dans leur sillon. Et tout cela dans contexte où le même général Vance, dès son arrivée en poste en juillet 2015, a mis sur pied l’« Opération Honour », un effort global pour éliminer les inconduites sexuelles dans l’armée.

« Engagez-vous », qu’ils disaient, au temps de mon adolescence, à une époque où les Forces armées faisaient la fierté des Canadiens. Eh bien on peut au moins constater que les choses ont bien changé depuis lors. Et, qui plus est, les actes reprochés à ces deux militaires touchent des hauts gradés, ceux-là même qui devraient démonter une attitude exemplaire dans l’exercice de leurs fonctions.

Dans l’hypothèse où ces allégations soient fondées, il m’apparaît extrêmement ardu de renverser les effets collatéraux provoqués par ces allégations, notamment la réputation des Forces armées. Conséquemment, je suis d’avis qu’une enquête indépendante soit créée afin de faire toute la lumière sur ces événements, et que cette enquête trace la voie vers des pistes de solution aux dirigeants des Forces armées. 

Yvon Bussières, le sens du devoir

Élu sans interruption dans son district de Montcalm-Saint-Sacrement depuis 1993, soit pendant 28 ans, le conseiller municipal indépendant Yvon Bussières ne sollicitera pas un huitième mandat en novembre 2021.Une page d’histoire se tourne après le départ de cette figure de la vie politique municipale de Québec.

Nonobstant sa présence constante aux réunions de Conseil municipal de la Capitale nationale pendant toutes ces années, je retiendrai de M. Bussières son sens du devoir sans borne autant pour les électeurs de son district que pour les citoyens de Québec en général.

À cet effet, je me rappelle qu’un jour où nous l’avions invité à réaliser la première pelletée de terre destinée à la plantation d’arbres sur le terrain arrière de notre école, Yvon Bussières s’était fait un devoir d’accepter et ce, malgré le fait qu’aucun autre invité des scènes politiques provinciale et fédérale n’ait acquiescé à notre invitation.

Avec les années, Yvon Bussières faisait figure de proue sur la scène politique municipale, notamment pour ses positions teintées d’une longue expérience. À cela, s’ajoutaient ses interventions desquelles émanaient sa petite touche de gros bon sens qui lui conférait une crédibilité bien établie.

Un sincère merci à vous, M. Bussières, pour toutes ces années consacrées sans relâche au bien public des citoyens de la Ville de Québec…On peut, sans se tromper, affirmer que le devoir accompli aura marqué votre carrière politique municipale!


Henri Marineau

 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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