Ils se croient anglais... et le peuple s'y plie, croyant voir ses maîtres d'antan...
Il s'est créé au Québec ce qu’il conviendrait d’appeler de « faux anglais », ou pour être plus précis, des anglophones injustifiés. Peu de francophones en prennent conscience, alors même que cette incapacité à faire nuance leur fait pourtant le plus grand tort.
Le poids concédé aux anglophones du Québec s'en trouve déformé et amplifié artificiellement. Voilà qui a des conséquences non seulement sur les politiques du gouvernement (double méga hôpitaux, réticence à renforcer la loi 101, etc.) mais également sur la perception extérieure faite du Québec, sur l’industrie, le commerce et le dialogue utilisé pour s'adresser au citoyen et consommateur.
Lorsque médias et maisons de sondage font référence aux «anglophones» du Québec, cela laisse faussement croire qu'il s'agit d'un groupe homogène et uni. À tort, cela laisse également croire qu’il s’agit de citoyens d’héritage authentiquement anglophone, c'est-à-dire de descendance britannique, irlandaise ou américaine loyaliste.
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C’est pourtant en bonne partie faux. Ces derniers ne forment actuellement qu'une infime portion de ce groupe qui se réclame, s’affiche et se qualifie d’anglophone. La grande majorité des anglophones du Québec d'aujourd'hui n’a rien d’anglophone, ni en culture d'origine, ni en héritage, ni en droits.
Les droits et privilèges sociaux, explicites ou implicites, qu’ont instaurés à leur avantage les citoyens de l'ex-classe dirigeante « anglaise » appartiennent pourtant à celle-ci, et non à quelconque communauté immigrante qui s’en réclame aux dépens des francophones.
Lorsqu'un concitoyen québécois s'adresse instinctivement en anglais à son interlocuteur, il y a trois chances sur quatre qu'il ne soit pas un anglophone authentique mais plutôt un «faux anglais» d'origine italienne, grecque, libanaise, yiddish, etc. Issus d'une intégration à demi ratée, bon nombre de ces concitoyens forment le cœur de ces anglophones injustifiés. Ils n’ont pourtant aucun droits socio-historiques de s’accaparer le titre et les privilèges spéciaux d’anglophones, pas plus qu’un immigrant Chinois, Roumain ou autre provenance récemment accueilli.
Le citoyen qui désire traiter équitablement tout nouveau venu, quelle que soit son origine, ne peut accepter de se plier à l'anglais pour certains et non à d'autres.
Une approche égalitaire et juste implique qu'aucun groupe d'immigrant n'a droit d'hériter de privilèges anglophones aux dépens des autres.
Lorsqu’un citoyen de langue française rencontre un concitoyen anglophone au Québec, il gagne à savoir discerner les faux anglais des vrais, pour ainsi éviter de renforcer, justifier, faire grossir les rangs, des faux. S'adresser en anglais à un Italo-Québécois anglicisé en jouant son jeu, c'est valoriser son choix discriminatoire à votre égard.
En contraste, s'adresser en anglais à un concitoyen d'héritage écossais, un homme d'affaire américain ou un touriste australien, c'est plutôt faire preuve de courtoisie.
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Discerner les faux anglais des vrais ne constitue aucunement une discrimination. Ce sont ces «méditerranéens anglicisés» qui ont discriminé, qui ont choisi de discriminer une langue d’accueil pour une autre, qui ont délibérément choisi de joindre une minorité pour son pouvoir et son influence sur une majorité de 2ième classe.
Quelle pire insulte un nouvel arrivant peut-il donner à sa terre d’accueil que de refuser de joindre la majorité pour joindre la minorité héritière de domination ? Il ne peut s’agir que d’intérêt purement égoïste, motivé par le désir d’avancement sans gêne d’une famille, d’un groupe, d’une communauté, aux dépens de son hôte premier.
Un étranger immigre au Tibet et refuse la langue tibétaine, préférant le Chinois et se prétendre Chinois Han pour assurer à ses enfants une position de domination socio-historique. Il devient alors un agent en opposition avec sa terre d’accueil, qui lui importe peu. Voilà ce que fait l'immigrant au Québec qui refuse de prendre et transmettre le français comme langue première.
Cette mauvaise foi opportuniste crée d'autant plus des effets secondaires pervers qui frôlent le ridicule et fomentent la discorde. Il est d'une absurdité, d'une perception grossièrement tordue que ces concitoyens se prétendent ensuite être victimisés pour être anglophones.
Il n'est anglophone que par opportunisme. Il est le premier à avoir créé cette discrimination qu'il perçoit, lorsqu'il a délibérément choisi de discriminer contre le français majoritaire.
La démagogie de certains va même jusqu'à voir cette justice comme une persécution non seulement d'une langue qui n'est point la leur mais de leur ethnie même. Certains Grecs, Hassidiques et Italiens se sont si fortement identifiés à la langue anglaise qu'après avoir cherché à profiter du statut historique de minorité dominante britannique, ils crient maintenant à la persécution...
Voilà qui est faire de la projection, car qui a posé un geste raciste sinon celui qui a refusé de se mêler au bas peuple francophone?
Leurs vraies langues ne sont-elles pas l'italien, le grec, le yiddish, le libanais, etc, et non l'anglais? À aucun moment la majorité a-t-elle activement cherché à restreindre ces réelles langues d'héritage. Jamais entend-on un citoyen se plaindre de voir un restaurant s'afficher «ristorante» ou une école étaler ses caractères hébreux.
Il ne s'agit nullement de droit, ou de restriction de droit. Sans l'admettre, la loi 101 vise essentiellement l'anglais. Dans les faits, elle tolère parfaitement les affichages bénignes et folkloriques d'autres langues. Il n'y a aucune persécution et ainsi aucune gêne à avoir à étouffer l'anglais et renforcer le français chez ces imposteurs culturels.
L'effort de francisation des immigrants anglicisées n’est donc aucunement un travail de privation de droit. Cette francisation n’a comme but qu'une meilleure intégration, la préservation et l’enrichissement d'une société extrêmement rare en Amérique du Nord. Aucune loi n'empêche quiconque de parler anglais chez soi, dans ses relations d’affaires, lors de ses études universitaires, etc. Équivaloir francisation des immigrants à oppression de droits est une insulte perverse des plus ignorante.
Il convient de discerner anglophones authentiques et anglophones injustifiés, issus d’une mauvaise intégration. La francisation s’adresse seulement à l’immigrant. Que l’immigrant soit, ou a été anglicisé, ne constitue en rien un droit d’évasion à cette francisation. Seul le citoyen issu en partie ou en totalité d'un héritage britannique, irlandais ou américain loyaliste peut prétendre avoir quelconque droit historique de se soustraire à cette francisation.
Les «imposteurs culturels» servent de mauvais exemples aux autres nouveaux venus. Ils viennent fausser le message, leur donnent l'idée que l'adoption du français est facultative et que celui qui veut bien peut refuser de s'y plier.
Les réelles populations anglophones au Québec sont stables, celle des immigrants anglicisés sont non seulement en hausse mais littéralement hors contrôle. Laisser de nouveaux venus qui n'ont rien d'anglophone venir grossir les rangs des anglophones est à la fois suicidaire, injuste et nocif pour la diversité culturelle mondiale.
L'immigrant au Québec qui opte de joindre la communauté anglophone plutôt que francophone pose en effet un geste hostile à la diversité culturelle mondiale. Mono culture omniprésente et solidement représentée aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Australie, au Canada, en Afrique du sud, etc., les anglophones abondent sur terre et n'ont nul besoin d'un coup de main démographique - et certainement pas au Québec où le poids de leur renfort est potentiellement écrasant sur une culture beaucoup plus rare et fragile. L'immigrant désireux d'être anglophone dispose de 26.5 millions km2 en Occident où il peut le devenir, 18.2 million km2 en Amérique du Nord seulement et 8.4 millions km2 au Canada. Il dispose d'une population d'accueil de plus de 350 millions d'habitants sur Terre.
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Il est donc non seulement totalement grossier pour l'immigrant qui s'installe au Québec de joindre la communauté anglophone mais un affront, une insulte, un crime envers la diversité culturelle mondiale et à l'héritage d'accueil.
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Les écoles passerelles et la loi 155 sont des outils de discrimination à l'égard des francophones. Elles permettent et bénissent l'opportunisme discriminatoire et raciste de non-anglophones qui se font croire qu'ils en sont.
Car il s'agit bien de racisme. Le riche homme d'affaires italien anglophone du Québec qui envoie son enfant à l'école anglaise pose un geste essentiellement raciste. Il désire voir son enfant en position dominante et juge qu'une éducation en langue française est inférieure en soi, même privée. Il croit implicitement que joindre la masse francophone signifie condamner son enfant à une infériorité raciale, à une caste moindre, de qualité inférieure.
Lorsqu'il est accusé de discrimination et d'élitisme raciste, il se barricade derrière deux mantras: «c'est son droit» et... «le monde des affaires exigent une bonne connaissance de l'anglais». Le premier est pourtant faux et le second demeure une demi-vérité, considérant qu'il entreprend souvent 80% ou plus de ses «affaires» au Québec au sein d'une population francophone.
Le bas-peuple francophone de 2ième classe a subitement cessé d'appeler un chat un chat, il y a trente ans. Auparavant il n'hésitait pas décrier le racisme auquel il était assujetti. Cesser de le décrier, refuser de le voir, l'engloutir dans une peur d'affirmation floue et simili-juridique, voilà qui est une erreur.
L'Occident transite toujours dans sa phase "politically correct", où chaque peuple historiquement relégué comme citoyen de 2ième classe a libre recours de s'affirmer pour corriger l'injustice. Il est trop tôt pour la majorité silencieuse francophone de se prétendre libérée du racisme dirigé à son égard. Sans crainte ou excuse, il ne peut y avoir de honte à confronter quelques faux anglophones anglicisés sur leurs pratiques sournoisement racistes.
À ceux qui seraient tenter d’inclure dans les anglophones «justifiés» les nouveaux venus d’anciennes colonies Britanniques, tels Indiens, Pakistanais ou Jamaïcains, il doit être dit que ce privilège ne peut leur être octroyé, faute de créer une discrimination basée sur un héritage colonial plutôt qu’un autre. L’état Québécois ne peut servir d’appui au fantôme (aux restes) des politiques d’anglicisation d’ex-colonies britanniques.
Le Pakistanais ou autre ex-colonisé de sa Majesté s'installant au Québec gagne à recevoir un message clair: il ne s’agit point d’une colonie de l’Empire où l’anglais est valorisé aux dépens des langues populaires. S'il croit avoir trouvé un autre coin des décombres de l'Empire où vivre, il doit comprendre qu'il met les pieds dans une province farouchement rebelle lorsqu'il choisit le Québec.
Cette réalité est d'autant plus importante maintenant qu'une 2ième vague de faux anglais prend son élan. Les faux anglais les plus obstinés et radicaux, issus principalement d'Italiens, Grecs et Libanais anglicisés, ont tracé le chemin pour certains nouveaux venus tout aussi enclins à adopter ce choix discriminatoire. Indiens, Pakistanais et Philippins se positionnent aujourd'hui pour prendre la relève dans cette composante immigrante qui cherchera agressivement à éviter la francisation.
Louis Charlebois
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13 commentaires
Archives de Vigile Répondre
14 février 2011Faits interessant sur le site geopolitique de la CIA il est décrit sous population du Canada que 23% proviennent du Royaume Unis et 22% de la France et il y a le reste.
Archives de Vigile Répondre
12 février 2011Monsieur Charlebois
J'ai bien aimé votre texte. Lorsque le Québec deviendra un pays, la seule langue officielle sera le français, point à la ligne! Les anglos et les immigrants devront s'assimiler ou déguerpir du Québec; ça se passe ainsi dans tous les pays du monde. Finis les privilèges accordés à cette minorité anglophone! En plus du français qui sera la seule langue officielle, il n'aura qu'un seul système d'éducation et en français. Nous avons été assez longtemps les dindons de la farce dans ce pays qui ne nous a jamais respectés comme peuple. INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
André Gignac pour un Québec décolonisé, indépendant et libre!
Jacques Bergeron Répondre
12 février 2011Laisser l'immigrant choisir la langue dans laquelle il veut voir ses enfants évoluer,soit l'anglais, est un signe évident de disparition de notre peuple ,de sa langue et de sa culture dans l'espace Américain dans tout au plus «30» années.En acceptant que les nouveaux Québécois issus de l'immigration s'assimilent aux Anglophones,ennemis de notre idéal, les locuteurs de notre langue acceptent de ce fait de disparaître comme locuteurs du français dans l'espace que leurs ancêtres ont développé il y a plus de 400 ans et découvert sous Jacques Cartier il y plus de 450 ans.C'est ainsi que disparaissent les peuples sans laisser quelque trace de leur passage sur un coin de la terre.Merci à celles et ceux qui ont participé à la disparition de ce peuple travailleur et créateur, capable de grandes choses, mais incapable de libérer son pays de ses ennemis et de ceux qui se sont joints à eux pour accélérer sa disparition.
Archives de Vigile Répondre
12 février 2011Très bon texte. Voici des explications à vos questions
Moins d'Anglos, mais plus d'anglais. Cherchez l'erreur?
http://www.vigile.net/Moins-d-Anglos-plus-d-anglais
Pourquoi qu'il y a une crise linguistique à Montréal?
http://www.vigile.net/Pourquoi-y-a-t-il-une-crise
Archives de Vigile Répondre
12 février 2011Le gouvernement du Québec ne fait que justifié cet etat de chose: quand on appelle a un service a la clientele du GQ,hydro ou autres
le systême demande francais ou anglais alors ces faux-anglos
sautent sur cet occasion.Ne serait-il pas logique que n'importe laquelles des préposés clienteles s'adresse à l'interlocuteur en francais d'abord(casser la glace,donner
l'opportunité a cet interlocuteur de faire un effort).
Archives de Vigile Répondre
11 février 2011Très intéressant à lire votre texte. Une monumentale méprise, quoi. Mais quel imbroglio pour la corriger.
Je suis plutôt d'accord avec Madame Fortin : "constitutionnaliser" la langue française. La langue française dans la constitution du pays. Plus de pirouette, plus de faux-fuyant, fini l'immigré travesti en anglophone.
Et pourquoi protègerions-nous les Anglos de "souche" ou à moitié de "souche" -ceux-là même qui ont été colonisés par ces pilleurs de pays qu'ont été les Anglais?- Et pas de passe-droits pour les "vrais" Anglos. Nous sommes déjà assez complaisants. Plus que ça, c'est la courbette.
Indiens, Pakistanais etc. La langue nationale du Québec est le FRANÇAIS. Point à la ligne. À force de tergiverser, ça devient cul-par-dessus-tête.
Merci pour ce très bon texte.
Archives de Vigile Répondre
11 février 2011Un Grand Merci pour votre texte.
Je vais l'enregister sur mon ordi et le faire lire à autant de monde de langue française que je peu.
Le militant 53 L'indépendance est toujours un traail de longue haleine. Je suis militant depuis 1961 au temps de
Marcel Chaput !
le militant 53
Martin Lavoie Répondre
11 février 2011Quand je pense à ce conférencier de la Nouvelle-Calédonie, où la langue majoritaire est le français, qui expliquait qu'à une certaine époque,ils ont décidé que les nouveaux immigrants n'auraient pas le droit de vote, ayant déterminé que pour se protéger, il fallait installer une norme, nous sommes loin du compte.
Archives de Vigile Répondre
11 février 2011Très éclairant et brillamment écrit, M. Charlebois.
Mais encore !? Une part d'ombre subsiste .
Lorsque viendra le temps de départager sérieusement les « faux » anglos des « vrais » anglos afin d'accorder des droits dits « historiques » à ces derniers, comment les identifier ?
Certains statisticiens et spécialistes de la question linguistique au Québec affirment qu'ils sont identifiables par la « langue maternelle », or si un locuteur anglophone est reconnu comme tel par sa langue maternelle, cela pourrait très bien inclure un anglophone de souche italienne, grecque, hongroise, etc. dont la mère aurait choisi la langue anglaise dès son arrivée.
En bref, par quel moyen pourrons-nous reconnaître un véritable anglophone de souche britannique ?
Car c'est bien de cette origine uniquement dont il s'agit ici ?!
Et plus encore , cette reconnaissance des droits historiques dévolue aux anglophones de souche britannique ne vient-elle pas consacrer à nouveau le caractère colonial des Québécois de souche française ?
Supposons qu'ils représentent 8% de la population québécoise, est-ce à dire qu'il faudra, comme le proposait ( bêtement ) dans un récent billet, Jean-François Lisée, réévaluer la Loi 101 afin que se maintienne ce pourcentage ?
J'en suis venue dernièrement à la conclusion qu'il faudrait peut-être un jour ( pas trop lointain ) CONSTITUTIONNALISER le français langue nationale du Québec et, du coup, jeter la Loi 101 par-dessus bord.
Comme l'écrivait Montesquieu dans « L'Esprit des lois » :
"Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires."
Merci encore pour cet excellent texte, M. Charlebois.
-
Claude Richard Répondre
11 février 2011Tout à fait d'accord dans l'ensemble. Cependant, quand vous écrivez "s’adresser en anglais à un concitoyen d’héritage écossais, un homme d’affaire américain ou un touriste australien, c’est plutôt faire preuve de courtoisie", je me pose beaucoup de questions.
D'abord, comment faire pour distinguer a priori le Québécois écossais, l'Américain ou l'Australien de l'allophone anglicisé? De toute évidence, un bon flair ne suffit pas. Pourquoi ne pas, en toute circonstance, répondre ou s'adresser en français à toute personne qu'on rencontre au Québec? Quitte à faire les distinctions nécessaires par la suite.
Quant au "concitoyen d'héritage écossais", je ne vois vraiment pas, pour ma part, pourquoi on le distinguerait, pour fins de langue de conversation, de l'allophone. Quand on dit que le français est, ou devrait être, la langue commune au Québec, cela s'applique à tous les citoyens du Québec, d'immigration récente ou ancienne. Les francophones sont arrivés ici au moins 150 ans avant les premiers Écossais. Et si notre Québécois écossais de l'exemple n'a pas réussi à apprendre le français en 20, 40 ou 60 ans de vie ici, il ne mérite pas qu'on lui fasse une fleur en lui parlant anglais.
À trop vouloir être "courtois", on se fait parfois les dindons de la farce.
Archives de Vigile Répondre
11 février 2011Vous avez bien raison. Envoyez donc une copie de votre texte aux députés du P.Q.
J'au le goût de me promener dans la rue avec une pancarte qui dit, ici au Québec, on parle français et de dire aux gens, parlez français avec vos amis, vos voisins, vos collègues de travail, vos patrons, etc.
Un francophone au Québec ne devrait plus se plier à parler anglais à moins que cela soit un client de son commerce. Il y va de notre survivance et de notre dignité. La langue française est de beaucoup supérieure à la langue anglaise, pourquoi opterions-nous pour le moins bon?
Et nos élites, incluant les députés du Parti Québécois n'arrête pas de dire, l'anglais est important au Québec. On va intensifier l'enseignement au secondaire et au Cégep et quant à l'université, on va laisser les portes ouvertes à tous ceux qui veulent étudier en anglais avec nos impôts.
Daniel Roy, C.A.
Archives de Vigile Répondre
11 février 2011Très intéressant de faire ces distinctions car on a souvent l'impression que les immigrants qui choisissent l'anglais associés aux anglophones de souche constituent environ 20% de la population du Québec; ce qui est totalement faux. Il est temps de remettre les pendules à l'heure....
Merci pour ces précisions qui ont leur importance.
Archives de Vigile Répondre
11 février 2011Rappelez-vous l'affaire de Saint-Léonard et des immigrants italiens dans les années 60-70.
http://archives.radio-canada.ca/politique/langue_culture/clips/7519/
http://archives.radio-canada.ca/politique/langue_culture/dossiers/1300-7550/