Les fake news d’Amnistie internationale

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Les délires multiculturalistes des ONG minent leur crédibilité



Ainsi, selon France-Isabelle Langlois, directrice générale d’Amnistie internationale pour le Canada­­­ francophone, la loi 21 est discriminatoire contre les femmes.




« Personne, aucun État, aucune religion n’a le droit de dicter aux femmes quoi porter ou ne pas porter. Amnistie internationale­­­ défend les femmes et les hommes qui se battent contre l’OBLIGATION de porter le voile en Iran et ailleurs et contre l’OBLIGATION de ne pas le porter... », a-t-elle écrit sur son compte Twitter avant-hier (les majuscules sont d’elle).




UN CHAPELET DE FAUSSETÉS




Ce message véhicule de nombreuses faussetés.




Première fausseté : contrairement à ce que madame Langlois laisse entendre dans son tweet, la loi 21 ne cible pas les femmes en particulier. Elle vise tous les signes religieux, autant le voile islamique que le crucifix, la kippa juive ou le turban sikh.




Or, à ce que je sache, ce sont les hommes qui portent la kippa et le turban, pas les femmes.




Deuxième fausseté : contrairement à ce que madame Langlois laisse entendre (par mauvaise foi ou méconnaissance de la loi), l’État québécois ne dit pas aux femmes comment s’habiller.




Les femmes (et les hommes) pourront continuer de porter un signe religieux dans la rue, à la maison et au travail.




La loi sur la laïcité ne vise que les fonctionnaires en position d’autorité et uniquement dans l’exercice de leurs fonctions. C’est tout.




L’État se fout éperdument de la façon dont ces gens s’habil­lent dans la vie de tous les jours.




Vous n’êtes ni procureur, ni juge, ni enseignant, ni gardien de prison, ni policier ? Vous pourrez porter votre signe religieux où et quand il vous plaira, l’État s’en balance.








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UN PARALLÈLE ODIEUX




Troisième fausseté : madame Langlois (là encore, par mauvaise foi ou par ignorance) omet de dire que la loi contient une « clause grand-père », c’est-à-dire qu’elle ne s’appliquera pas aux fonctionnaires en position d’autorité qui travaillent déjà pour le gouvernement.




Quatrième fausseté : dans son tweet, madame Langlois met sur le même pied les pays qui obligent les femmes à porter le voile et le Québec sous la loi 21 !




Ce parallèle n’est pas seulement idiot, il est odieux.




Dans les pays islamistes comme l’Iran, les femmes qui ne veulent pas porter le voile sont harcelées, arrêtées et enfermées. Certaines sont battues.




Comment une directrice d’Amnistie internationale, un organisme renommé qui lutte depuis des décennies contre les violations des droits de la personne à travers le monde, peut-elle comparer l’Iran des mollahs et le Québec de François Legault ?




L’avocate iranienne Nasrin Sotoudeh, qui a courageusement défendu de nombreuses femmes qui avaient été arrêtées pour s’être promenées tête nue, a été condamnée à 33 ans d’emprisonnement et à 148 coups de fouet pour « incitation à la débauche ».




Comment madame Langlois peut-elle mettre ces exactions sur le même pied que les amendes prévues par loi 21 ?




AMNISTIE A PERDU LE NORD




J’ai déjà eu beaucoup de respect pour Amnistie internationale.




Mais voir un organisme aussi important descendre si bas et véhiculer autant de faussetés à des fins strictement idéologiques me sidère.




Hâte de voir madame Langlois aller dans les cachots iraniens pour expliquer à madame Sotoudeh les tenants et aboutissants de l’horrible loi 21...