Pierre Falardeau (1946-2009)

Les énergies de la bêtise

Tribune libre

André Vincent,
[Votre témoignage est touchant->22144], il m'a vraiment ému. Tout simple, près de la réalité, il nous a fait partager par la pensée les derniers moments d'un grand patriote. Il a perdu son dernier combat un peu comme Montcalm sur les plaines d'Abraham. Je formule le vœu que ces énergies qu'il a dépensées tout au long de sa vie dans le but de combattre la bêtise, l'ignorance et la veulerie se transmettent à nous tous pour continuer la lutte, activement, debout, les armes de la paix à la main entraînant nos frères et sœurs Québécois un peu plus passifs à réagir positivement mettant de côté les « oui mais » qui réjouissent nos compatriotes collabos.
À qui revient le rôle de lui succéder maintenant? À qui revient le rôle d'essuyer les crachats méprisables des quelques écrivassiers serviles de La Presse et autres médias vendus? Y a-t-il quelqu'un au Québec capable de reprendre sa caméra et immortaliser en images animées les bouffonneries auto-destructrices de nos politiciens actuels?
Pierre Falardeau souffrait aussi d'écoeurantite, de dégoût de cette pandémie de lâcheté qu'on retrouve au Québec mais aussi partout à travers le monde, dans toutes les colonies, de la lâcheté de ces collabos profiteurs rampants devant leurs colonisateurs.
Les Nazis n'auraient pas pu tenir le coup en France s'ils n'avaient pas eu des collabos profiteurs à leurs service; la même chose au ViêtNam pour les Américains, la même chose partout, dans toutes les colonies, qu'elles soient Anglaises, Espagnoles ou autres. Cet état de fait nous fait réaliser que nous sommes encore une colonie de l'Angleterre et que sans nos collabos à Québec, nous serions debout, à dialoguer avec toutes les nations d'égal à égal dans la Paix. Nous pouvons encore changer le cours de choses et c'est là que le souvenir de Pierre Falardeau doit nous inciter à ne plus plier l'échine, à prendre en main notre avenir mais surtout celui de nos enfants qui devront payer, si nous ne faisons rien, le prix de notre lâcheté.
En terminant, il est extraordinaire de constater que nous avons des frères et sœurs qui ne vivent pas sur notre territoire mais qui partagent nos espoirs et nos craintes. Je fais référence ici, entre autre, à Mme. Marie-Hélène Morot-Sir. Le mot qu'elle a écrit en commentaire au texte de M. André Vincent dénote une grandeur d'âme et un émouvant rapprochement avec nous, Québécois. J'invite mes compatriotes à réaliser que si nous avons sur cette planète des personnes qui croient en nous et qui nous aiment, il nous serait insensé de les ignorer et de ne pas continuer, à l'instar de Pierre Falardeau, ce combat pour notre survie. Merci Marie-Hélène pour cette empathie.
Ivan Parent

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 octobre 2009

    Très bon article Monsieur Parent. Le gouvernement Harper se prépare à passer
    un projet de loi à OTTAWA (la capitale des autres!) pour augmenter dans les provinces
    anglophones, le nombre de sièges de 34 nouvelles circonscriptions, afin de se donner
    éventuellement un gouvernement majoritaire. Le rôle du Bloc sera donc terminé; il sera
    mis sur la voie d'évitement. J'espère que les députés de cette formation auront la
    fierté et le courage de démissionner tous en "BLOC" et rentrer au Québec afin de venir
    se battre avec nous pour L'INDÉPENDANCE DU QUÉBEC". Le Bloc a servi a rassurer le
    ROC (REST OF CANADA), c'était leur police d'assurance afin que l'indépendance au
    Québec ne se réalise pas. Lorsque vous parlez des collabos à Québec, je suis d'accord
    avec vous à 100%. Et il faut se poser des questions sur les députés du PQ qui, en ce
    moment crucial de notre destinée collective, baignent totalement dans l'immobilisme
    et l'indifférence au sujet de l'indépendance du Québec. Et après tout, ils sont tous
    payés par la Couronne (hic!). Le peuple québécois n'a pas d'autre choix que botter
    dehors, à son tour, le fédéral et résister jusqu'à ce que l'indépendance se fasse. Les
    résistants seront accueillis à bras ouverts par le RRQ (Réseau de Résistance du
    Québec). Vive la République du Québec!
    André Gignac 1-10-09

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    1 octobre 2009

    Comme nous le dit jean-François le Québécois, le mot province désignait en effet une région colonisée par les Romains, ainsi la racine du mot "Provence" cette région de France qui sent bon la lavande et les pinèdes, vient également de cette ancienne dénomination de " provincia romana" qui détermine une région colonisée, ce qu'a été la Gaule pendant 496 ans c'est à dire presque 5 siècles ..
    Nos ancêtres ne s'appelaient pas encore Gaulois, avant la conquête romaine, c'étaient principalement des tribus Ligures, Celtes ou encore Hellènes, comme les Phocéens qui eux avaient déjà fondé Massilia (Marseille) en 600 avant J.C... mais aussi bien d'autres tribus encore, comme les Ibères etc...
    Ce sont les Romains qui ont appelé Gali ( Gaulois) toutes ces différentes composantes de gens vivant dans ce pays-là, des gens en majorité descendus, par vagues successives au cours des siècles, de régions plus nordiques, jusqu'à atteindre les bords de notre Méditerranée. Ce terme de Gali est pourtant un terme qu'il faut prendre pour ce qu'il est, c'est à dire un terme méprisant venant d'un conquérant à des conquis ! Le temps passant on en a oublié ce triste sens, et nous n'en avons gardé que la vision d'ancêtres, à la moustache abondante, qui ont résisté durant cinq longs siècles, à cet envahisseur peu amène.. Mais la colonisation romaine a cependant été obligée de temporiser avec de tels individus, au caractère aussi taillé à la hache que leurs moustaches, qui refusaient d'utiliser la langue du conquérant, c'est à dire le latin, nous en avons de bien nombreux exemples, avec entre autres, ce médecin de Bordeaux, Ausone, ou l'évêque de Lugdunum (Lyon) .. Cependant l'influence a bien eu lieu néanmoins, puisque notre langue française est composée, certes d'une majorité de racines grecques, mais aussi en grande partie latines. Ces Gaulois n'étaient pas les "barbares" que les Romains ont voulu nous faire croire, ils savaient parfaitement travailler les métaux, ils étaient de parfaits orfèvres, sachant travailler également la céramique .. et les Romains ont même copié les tonneaux gaulois plus solides que leurs fragiles amphores..
    Il est donc intéressant d'observer que ces Gali ont imposé aussi au conquérant leur propre goût, cela se voit pour la construction des monuments gallo-romain du sud de la France, pour les amphithéâtres d'Arles ou celui de Nimes, comme seuls exemples, par rapport au Colisée de Rome, donc si le conquérant amenait sa technique aux ouvriers locaux, ces derniers y ajoutaient leur propre façon de faire...D'où ce terme de Gallo-Romain !
    Si nous nous référons au goût prononcé pour la conquête de ces Romains, nous voyons bien, et c'est encourageant, qu'un peuple qui n'accepte pas la domination d'un autre, arrive à prendre, tôt ou tard, le dessus. Nous pourrions bien évidemment, sans remonter à l'an 496 après J.C et la libération de la Gaule, regarder beaucoup plus prés de nous, au cours d' années beaucoup plus récentes, car cela s'est également passé de cette façon pour tant et tant de pays, où les impérialistes ont du partir de leur plein gré... ou contraints ! ..

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    30 septembre 2009

    Oui, en effet, ils préfèrent, au Rest of Canada, que nous n'en soyons pas trop conscients, car cela pourrait nous mener à vraiment en avoir ras-le-bol. Voire à décider de se donner un pays; mais nous sommes bel et bien une colonie, avec un gouverneur général et des lieutenants-gouverneurs. Et tout ce qui va avec, comme un complexe d'infériorité à l'échelle de notre nation...
    Le terme même de province est emprunté au système qui prévalait sous l'empire romain!
    L'on aime bien que nous soyons d'éternels conquis, il faut croire.

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    30 septembre 2009

    Oui vous avez raison, cher Monsieur Ivan Parent, et je vous remercie de le dire ici, c'est vrai de l'autre côté de l'océan sur cette planéte il y a des personnes qui vous aiment, qui vous soutiennent de tout leur coeur car elles croient en vous tous,elles espérent avec vous tous.. Elles souhaitent terriblement aussi que ce temps des collabos dont vous parlez, se termine une bonne fois pour toutes, que ces gens-là relèvent enfin la tête, et vous rejoignent.. Vous verrez aussi qu'il y aura bien quelqu'un qui va se lever et reprendre la caméra de votre grand Pierre Falardeau, cela ne peut pas en être autrement ! De même, vous tous vous n'allez pas rester là, à regarder le temps passer, parce qu'il est plus que temps à présent, son départ et le chagrin qu'il vous fait justement doivent servir à quelque chose, doivent vous donner tout le courage nécessaire, et cette obligation de continuer coûte que coûte le chemin à sa suite.