Une réponse à M. Oscar Fortin

Les élections en Colombie

Tribune libre 2010



Monsieur Fortin,
C'est bien dommage que vous vous dédiez, avec plusieurs de vos « camarades
», tant de temps à défendre des faits qui sont hors de la réalité et
inconnexes avec la vérité.
Répondant à vos arguments manipulés, j'émets une constatation argumentée
que l'on peut comparer avec ce que vous écrivez de manière biaisée :
L'ex-président de l'Honduras, Manuel Zelaya, aujourd'hui réfugié en
République dominicaine depuis le 27 janvier 2010, demande maintenant aux
États-Unis de lui fournir un document afin de pouvoir retourner dans son
pays pour se protéger de la Justice hondurienne. Pourtant, quand ce valet
du marxiste Hugo Chávez était logé à l'Ambassade du Brésil en Honduras pour
éviter son arrestation en raison de la trahison commise après avoir
enfreint la Constitution (tel que démontré dans mon article Manuel Zelaya,
un autre qui voulait agir comme Hugo Chávez. Des leçons d'une trahison),
Zelaya dénonçait les États-Unis pour avoir organisé le ‘'coup
d'État''. Quelle incongruence et quel mensonge orchestrés par ces
fabricants de misère!
Ce commentaire que vous, M. Fortin, avez écrit suite à mon article Cuba :
le triomphe du mensonge et de l'indignité, est une preuve de plus de
l'incohérence de vos arguments par rapport aux faits décrits ci-haut : «
M.Perez, je suis heureux de vous relire sur Vigile. Je demeure toujours en
attente des réponses aux questions que je vous ai posées suite à vos prises
de position en faveur du coup d'État militaire au Honduras. Je pense que le
"sérieux" de vos prises de position sur les questions latino-américaine et
votre grande foi dans le respect de la loi vous commandent de répondre avec
autant de sérieux à ces questions que je vous rappelle à titre d'aide
mémore. »
En plus, vous écriviez dans votre article Comment maquiller le pouvoir en
démocratie, concernant les élections en Colombie du 30 mai 2010, que « Le
30 mais dernier il y a eu les primaires et le 20 juin prochain ce sera la
grande finale entre le candidat Santos et Mockus. Il est certain qu'à lire
uniquement ce que nos médias nous transmettent de ces élections en Colombie
nous n'y trouverons que ce qu'il y a de plus normal et de plus
démocratique. Il n'y aura vraiment rien de spécial pour attirer notre
attention ou pour éveiller nos soupçons sur ce qui sera considéré, un jour,
comme une des mises en scène les mieux réussies et des plus frauduleuses. »
Oscar Fortin
Afin de démasquer l'intention de cette nouvelle manipulation que vous
rapportez dans le commentaire précédent avec l'objectif de justifier
l'injustifiable, voici ce qui est vraiment arrivé en Colombie et au
Venezuela —devenu aujourd'hui une HACIENDA marxiste-islamiste du
messianique Hugo Chávez—, que je rapportais le jour même de ces
élections en Colombie qui se sont avérées à tous points de vue
démocratiques et transparentes reconnues par les instances internationales
:
« Une mauvaise nouvelle pour les néo-marxistes concernant le projet
bolivarien d'Hugo Chávez
Juan Manuel Santos Calderón, actuel candidat présidentiel du Parti de la U,
obtient, avec 98,80 pour cent des votes scrutés au niveau national, 46,58 %
; Antanas Mockus, du Parti Vert, 21,47 pour cent (à 19 : 05 hres). Le
résultat définitif sera connu ce soir à 19 : 30
Qui est Juan Manuel Santos ?
Brièvement : en 2004 il a appuyé le Président Álvaro Uribe Vélez et s'est
occupé de l'organisation du Parti de la U afin d'agglutiner toutes les
forces qui l'appuyaient. Juan Manuel Santos, quand il était le responsable
du Ministère de Défense il réussit le plus grand déclin des organisations
terroristes dans l'histoire du pays. Entre autre, il fit arrêter trois
membres du Secrétariat des Farc et plusieurs hauts responsables
stratégiques, ainsi que les principaux mafiosi du trafic de stupéfiants en
Colombie. »*
Jean-Louis Pérez
***
« Autre défaite à son projet bolivarien marxiste
Malgré son ingérence dans les élections colombiennes de dimanche dernier et
ses attaques continuelles contre Juan Manuel Santos, Hugo Chávez a vu
comment la victoire du candidat du Parti de la U a été écrasante. Et non
seulement ce résultat électoral en Colombie à été une défaite pour son
projet bolivarien marxiste, mais les Colombiens résidant au Venezuela ont
voté lors de ces élections à 69 % pour Santos. »*
Jean-Louis Pérez
*. Deux commentaires écrits suite à l'article de Serge Charbonneau Élection
présidentielle en Colombie et que vous, M. Fortin, avez certainement lus
sans qu'ils vous aident à interpréter les faits tels qu'ils sont survenus.


Laissez un commentaire



3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2010

    Il y a plusieurs mois, les Forces de l'OTAN, en Afghanistan, ont fait appel à des renforts de la Colombie, sans doute en raison de sa grande expérience dans la gestion du trafic de stupéfiants... L'opium y fleurit en abondance.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2010

    M. Pérez a un gros problème avec l'utilisation du traffic de drogue par les FARC pour financer leurs opérations, tandis qu'il ne semble pas avoir de problème à ce que les USA utilisent le traffic de drogue d'Afghanistan (60% du traffic mondial d'héroine) pour financer LEURS groupes terroristes islamistes (Al-Qiada et compagnie).
    Les FARC devraient vendre de la limonade sur un coin de rue ?

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2010

    Monsieur Perez, j'ai vraiment beaucoup de difficulté à vous suivre. Vous me parlez de Chavez, du marxisme,alors que je vous ai posé de simples questions sur le coup d'État au Honduras que je vous repose maintenant:
    1. Pourquoi le processus constitutionnel de mise en accusation du Président constitutionnel, Manuel Zelaya, n’a-t-il pas été enclenché permettant de respecter ainsi la Constitution qui assure le droit de chaque accusé de pouvoir se défendre ? Aux États-Unis et dans d’autres pays, comme actuellement en Italie, le tout se passe en respectant les institutions en place pour juger, exonérer ou condamner les personnes mises en accusation.
    2. Pourquoi ne pas avoir remis le pouvoir au vice-président en exercice, le temps de permettre à la justice de suivre son cours ?
    3. Pourquoi l’avoir sorti "manu militari" de son lit et de l’avoir expulsé clandestinement du pays alors qu’il ne présentait aucune disposition à s’enfuir ou à s’extraire des procédures judiciaires ?
    4. Savez-vous si on lui avait remis un « subpena » avec obligation de se présenter devant un Tribunal ?
    5. Pourquoi avoir pris la peine de créer de toute pièce une fausse lettre de démission du Président Zelaya si les motifs réels étaient ses crimes commis contre la nation et le peuple Hondurien ? Cette procédure est propre aux escrocs.
    6. Pourquoi, s’il était coupable d’un crime, avoir tout fait pour l’empêcher d’atterrir à l’aéroport de la capitale nationale où l’occasion leur aurait été donnée de lui présenter les accusations portées contre lui et de permettre au processus judiciaire de suivre son cours ?
    7. Pourquoi avoir réprimé le peuple, d’avoir tué des opposants au coup d’État « militaire », d’avoir torturé, emprisonné des centaines sinon des milliers de personnes sans respecter les droits constitutionnels de ces derniers ?
    8. Les rapports des Commissions des droits de la personne sont éloquents sur ces crimes. N’est-ce pas inquiétant que les auteurs de ces crimes invoquent le respect de la constitution pour mettre hors du pouvoir et du pays par la force des armes un Président constitutionnellement élu et inconstitutionnellement jugé ?
    9. Vous n’avez malheureusement jamais répondu à ces questions comme si ce sujet ne vous intéressait pas alors que vous aviez pris prétexte de la fidélité à la Constitution pour justifier un Coup d’État militaire."
    Il suffit de vous concentrer sur ces simples questions sans vous perdre sur Hugo Chavez et le marxisme dont il n'est pas question dans les questions que je vous pose.
    Quant à la Colombie, libre à vous de penser ce que vous voulez bien des candidats en liste, Juan Manuel Santos et Mockus. Je vous rappellerai toutefois que moins de 50% des électeurs et électrices se sont rendus voter au premier tour et de ceux qui y sont allés il n'est pas facile de savoir le pourcentage de prête nom qui ont été utilisés. Je vous laisse le soin de faire les recherches. Pour le moment nous savons que plus de 50% n'ont pas été voté et que les résultats sont sortis à la vitesse de la lumière surtout lorsqu'on sait que les derniers résultats de l'élection parlementaire qui remonte à plus d'un mois n'ont pas encore été officialisés.