Le Premier ministre souverainiste de l’Écosse, Alex Salmond, a rendu publiques, les deux questions qu'il voudrait poser à ses électeurs le 30 novembre prochain, jour de la St. Andrew, fête nationale écossaise.
Le référendum demanderait une première question aux Écossais, s’ils veulent plus de pouvoirs pour leur Parlement et, une deuxième question : S'ils veulent une extension de ses pouvoirs qui «permettait de rendre possible l'indépendance. M. Salmond voudrait faire campagne pour obtenir 2 «Yes» à ces 2 questions. Mais se contenterait d’un.
M. Salmond confirme que l'exercice auront une valeur indicative seulement et qu'une séparation de l'Écosse n'aurait lieu qu'après accord entre le Parlement de Westminster, à Londres, et celui d'Édimbourg. Il a aussi mentionné que la victoire du OUI doit être au moins à 50 % plus une voix et que, même devenue indépendante, l'Écosse libre... garderait la reine comme chef d'État.
M. Salmond a suggéré que l'âge du vote soit abaissé à 16 ans pour ce référendum même si ces Écossais n’avaient pas atteint l'âge requis normalement.
L’option souverainiste n'ayant pas l'appui de la majorité des Écossais, la question ne portera pas sur une séparation immédiate même si le Premier-ministre de l’Écosse est convaincu que la prospérité et le développement futurs du pays, passent par une Écosse indépendante.»
Le principe d'une autonomie accrue d'Édimbourg face à Londres, appelée dévolution, est une solution de rechange à une séparation plus qu’hypothétique de l'Écosse.
Les fédéralistes canadiens ont dit que les questions sur la souveraineté du Québec aux référendums de 1980 et 1995, n’étaient pas assez claires, ça va être pas mal pire en Écosse et, en plus, ils veulent conserver la reine de leur colonisateur. Ayoye !
En matière de souveraineté
Les Écossais encore plus « prudents » que les Québécois
P pout prudents ou P pour peureux
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
7 mars 2010Dans un commentaire non publié par Vigile suite au présent texte de M.Bousquet,j'affirmais que l'Écosse et le PQ de Pauline c'était du pareil au même...deux cheminements de confédérastes,deux «jumeaux identiques» à des années lumières de l'indépendance.
Ce matin M.Pratte appuie ma thèse.
[ L'Écosse adopte le plan Marois.
La ressemblance entre la démarche des indépendantistes écossais et celle du Parti québécois est fascinante Les arguments employés en faveur de l'indépendance y sont les mêmes que ceux mis de l'avant par les péquistes. De plus, la stratégie envisagée pour obtenir l'appui d'une majorité d'Écossais fait inévitablement penser au «plan Marois» endossé par le PQ.Les sondages indiquent que le vent n'est pas favorable à l'option indépendantiste.]
Suite de l’histoire par André Pratte
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
3 mars 2010"Les Anglais, aujourd’hui, sont vraiment une nation, à l’intérieur de l’Union européenne, parmi d’autres."
Oui. Et quand ils se définissent comme United Kingdom (UK) ils incluent United Kingdom of Great Britain (Angl., Écosse, Galles) and Northern Ireland. Et le drapeau (Wikipedia):
Le drapeau du Royaume-Uni est le Union Flag aussi connu sous le nom de Union Jack. Si le mot "Union" est explicite, l'origine du mot "Jack" fait encore débat. Il est créé de la superposition de drapeaux de 3 des composantes du Royaume-Uni :
Angleterre avec la Croix de saint Georges (médiane rouge sur fond blanc ; Saint Georges est le saint patron de l'Angleterre)
Écosse avec la Croix de saint André (obliques blanches sur fond bleu outremer ; Saint André est le patron de l'Écosse)
Irlande du Nord avec la Croix de saint Patrick (obliques rouges sur fond blanc ; Saint Patrick est le patron de l'Irlande).
On imagine mal la Grande-Bretagne se laisser déposséder d'un membre aussi intime de son corps...
On superpose tout ça au CANADA avec ses MEMBRES UNIS...
Archives de Vigile Répondre
3 mars 2010@ O. :
Cher O,
Vous écrivez: «Le Lion ne cède jamais rien sans montrer les griffes et les dents... la loi du plus fort !»
Soit. Mais on n'est plus du tout sous le règne de Victoria. L'empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais, c,est bien fini. Les Anglais, aujourd'hui, sont vraiment une nation, à l'intérieur de l'Union européenne, parmi d'autres.
D'accord, l'Angleterre, c'est toujours une puissance économique, militaire, scientifique, mais ils ne peuvent plus autant s'imposer par la force.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
2 mars 2010Et si on lit sur le sujet, on reconnaît les mêmes peurs venant des Anglais: Bigger is better, perte des services actuels, des revenus, du commerce et de la finance, partition des zones récalcitrantes... Le Lion ne cède jamais rien sans montrer les griffes et les dents... la loi du plus fort!