Voilà un mois déjà que le peuple était appelé aux urnes pour choisir des nouveaux représentants au parlement d'Ottawa. Après six élections majoritaires au Québec, le Bloc Québécois a connu un balayage sans précédant. Les Québécois ont choisi.
Les Québécois ont choisis de ne pas voter pour le parti de la corruption (scandale des commandites) et de la haute trahison (la nuit des longs couteaux). Ils ont choisis de ne pas voter pour la droite religieuse et la « Big oil machine » du Parti Conservateur. Devant le « flou artistique » du Parti Québécois à propos d'un prochain référendum sur la question nationale, les Québécois ont choisis de ne pas voter pour le Bloc lors de la dernière élection. Le choix qui restait, était de voter pour le « bon Jack » du Nouveau Parti Démocratique.
Le Québec est perdant suite à cette élection. Car dans l'histoire du NPD, celui-ci n'a jamais été en faveur du droit à l'autodétermination du Québec. En 1994, l'aile provinciale du NPD s'est dissocié de son homologue fédéral en devenant le Parti de la Démocratie Sociale. Donc, en votant pour le NPD, les électeurs québécois n'ont pas fait un bon choix pour le Québec, mais en plus ils ont créé d'autres perdants, les francophones hors Québec.
Pour les communautés francophones hors du Québec, la presque disparition du Bloc annonce des jours sombres pour eux. En effet, le Bloc était le seul parti à la Chambre des Communes qui discutait des questions concernant les minorités francophones du Canada. Le Bloc Québécois ne défendait pas exclusivement les intérêts des Québécois, mais aussi des autres francophones du ROC (rest of Canada). Déjà avec un gouvernement Harper minoritaire, il avait éliminé le « Programme de contestation judiciaire » aux minorités francophones. Ce programme avait permis aux Franco-ténois de faire respecter l'utilisation de la langue française dans les services gouvernementaux aux Territoires du Nord-ouest.
Maintenant que Harper est majoritaire, le rouleau compresseur va écraser les communautés francophones. Le Bloc n'est plus là pour nous ni pour eux. Espérant que ce gouvernement autoritaire et l'incurie de l'opposition officielle (NPD) feront naître les conditions gagnantes pour un nouveau référendum. Souhaitons également, que d'ici le prochain rendez-vous électoral au Québec, que le Parti Québécois sortira ses pinceaux pour éclaircir le « flou artistique » de son option souverainiste.
Politique fédérale
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