Le vrai noeud du débat : les affects

Chronique de Jean-Claude Pomerleau

Commentaire sur "Le ressentiment chez certains anti-Marois"

Quand j’ai lu Louis Champagne faire référence au ressentiment, je me suis dis: tiens le voilà le vrai noeud du débat : les affects. Et non la politique.

Les affects :

Revenons à Nietzsche. Une pulsion de vie cherche sa voie vers l’extérieur (volonté de puissance). Quand elle n’y parvient pas elle se retourne vers l’intérieur de l’être (Réactif » : Gilles Deleuze)) et crée l’espace du ressentiment. Pour Freud, qui a repris Nietzsche en le schématisant : Ça, Surmoi, Moi, cet espace du ressentiment devient le terreau fertile de toutes les pathologies. Lui même étant le premier concerné.

Sortons de la salle de thérapie, ce n’est pas là que va apparaître une doctrine politique claire, indispensable pour la suite des choses.

La politique, je vais vous étonner, est quasi complètement absente de toutes ses contributions qui s’additionnent sur le thème de Pauline-la-fine et PQ-dans-le-cul. On est frustré dans la mesure de nos attentes. Voilà le problème. Les idéaliste s’attendaient à ce qu’un PQ leur livre un pays durant les quarante dernières années ; comme si tout cela tenait à un souhait que ce parti aurait convenu de ne pas livrer par manque de courage ou traîtrise.

La politique a ses exigence : le changement de statut, de province à État souverain, ne résulte pas d’un souhait mais d’un rapport de force favorable. Or il n’a JAMAIS existé !

Un constat banal que les idéalistes sont incapables de faire. C’est pourtant sur ce mur de la réalité qu’ils projettent leurs fantasmes.

C’est pourquoi leurs contributions à la doctrine politique laquelle pourrait permettre de bâtir ce rapport de forces favorable sont illusoires.

Aucun des idéalistes qui s’escriment ici ne semble réagir au pillage systématique de notre État. D’où cette idée délirante et suicidaire qu’on peut se permettre de laisser le pouvoir aux affairistes un autre mandat, plutôt que reprendre de toute urgence le contrôle de notre État pour arrêter le pillage et le refonder.

Première condition pour cheminer concrètement vers un changement de statut.

JCPomerleau


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23 commentaires

  • Stéphane Sauvé Répondre

    11 octobre 2011

    RELIRE LE COMMENTAIRE DEAndré La Boissonnière du 11 octobre 2011. Il résume quant à moi l'opinion de la plupart d'entre nous!

  • Luc Archambault Répondre

    11 octobre 2011

    M. Pomerleau, vous écrivez :
    « Essayez d’expliquer aux idéalistes du Grand soir que la mise à l’écart du Référendum pour le prochain mandat le temps de nettoyer la cabane et restructurer (refonder) l’État est la voie qui mène à la souveraineté. »
    Les idéalistes ne veulent rien entendre. Les soi-disant réalistes qui ne veulent pas en prendre acte sont des idéalistes. De vrais réalistes doivent le comprendre et prévoir autre chose que de disqualifier les idéalistes. Mais ils refusent de le faire. VOILÀ le RÉSULTAT ! La division du vote souverainiste.
    Il y a une alternative. Mais pour cela il faut que les réalistes le soient VRAIMENT !
    Vous ne l'êtes pas, vous rêvez en pensant que le fait de disqualifier les idéalistes pourra vous être de quelque secours. Cela ne fonctionnera pas, comme cela n'a pas fonctionné le 2 mai. On nous a dit que la stratégie de l'évitement serait en mesure de nous protéger du pire. Cela n'a pas marché. Vous nous revenez avec la même politique de l'évitement, forcément, ça ne marchera pas. Ça ne peut pas marcher, parce que cette politique NE PEUT PAS, faire l'UNION de nos forces, ni celles du peuple. IL FAUT TROUVER AUTRE CHOSE.
    Pour VRAIMENT nettoyer la cabane, il faut PRENDRE le pouvoir pour mettre fin à la GOUVERNANCE COLLABO d'un État qui NIE la souveraineté DÉMOCRATIQUE du peuple.
    Aucune voie ne peut mener à la SOUVERAINETÉ si l'on tolère qu'elle soit NIÉE.
    Pour prendre le pouvoir il faut faire l'UNION des forces souverainistes. Pour prendre le pouvoir il faut pouvoir priver la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault du vote souverainiste. Pour cela il faut que QS, l'ON et le BlocPQ ROMPENT avec la GOUVERNANCE COLLABO qui NIE la SOUVERAINETÉ du PEUPLE. Privé du vote souverainiste UNI, la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault ne pourra pas passer.
    Privé du vote souverainiste UNI, le BlocPQ SOLITAIRE ne pourra pas passer !

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    11 octobre 2011

    Pierre Bouchard,
    "Objectivement vous dites la même chose que moi, l’Engagé, Nic Payne et bien d’autres gens : nous disons que le PQ doit changer, que cela est plus impératif que d’élire le PQ aux prochaines élections.
    Si je me trompe alors branchez-vous svp : qu’est-ce qui est prioritaire, l’élection du PQ même s’il ne change pas, ou le changement du PQ lui-même ?"
    ....
    La priorité des priorités c'est de reprendre le contrôle de l'État du Québec des mains des affairistes qui sont arrivé à l'étape finale (Accord Canada Europe, Plan Nord, La Caisse, Hydro Qc) de la dépossession systématique de nos actifs collectifs. Donc des moyens de notre politique pour la suite des choses.
    Essayez d'expliquer aux idéalistes du Grand soir que la mise à l'écart du Référendum pour le prochain mandat le temps de nettoyer la cabane et restructurer (refonder) l'État est la voie qui mène à la souveraineté.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    11 octobre 2011

    AUX PRO-MAROIS à tout crin, mes respects
    I - Depuis des lustres que j’ai fui les jambes au cou ce péquisme à grandes geueles des gens qui aiment s’entendre parler en public pour ne rien dire sinon de nuire à la cause véritable de ce parti politique québécois et de ses radicaux qui avaient pour mission de FAIRE du Québec un ÉTAT-NATION ;
    II - Tous ces palabres et ridicules tentatives d’analyse psychologique, psychanalyste ou psychiatrique n’apportent absolument rien au débat de fond sur le comment FAIRE ce pays si ce n’est que perte de temps et d’énergies puis de détournement secondaire de NOTRE mission première. Pire encore est le fait d’utiliser VIGILE, ce média au parti-pris pour l’indépendance du Québec dans cette présence à communiquer des propos insensés, confus et méprisants. VIGILE se doit de demeurer un organe d’information pertinent voué à l’éducation populaire socio-politique au service du plus grand nombre aux fins de concurrencer le monopole des possédants qui sont fédéralistes au Québec et désinforment le peuple. VIGILE se doit d’arriver à nous former l’esprit, de nous développer une intelligence critique dans la participation citoyenne de la cité ;
    III - De tous temps ceux et celles qui sont en manque d’argumentation pour défendre les GRANDES CAUSES utilisent les attaques personnelles, le dénigrement, le mépris social, la diffamation et même l’arme psychiatrique ultime en faisant passer ces citoyens responsables pour des fous. Durant tout ce temps les vrais fous et folles du pouvoir, ces mégalomanes, ont la vie sauve pour persister dans leur mal envers la multitude ;
    IV - Attaquez-vous au pouvoir de ces gens et peu après vous serez victime de cette lâcheté humaine, sauvage et même diabolique. Quand je lis au surplus ici l’emprunt à Neitzsche de certains gens au support d’arguments plus que fallacieux je trouve honteux cette posture d’autant que cet illustre personnage défendait justement toute sa vie ces méthodes retords, disqualifiantes, abjectes jusqu’à l’insignifiance dans le propos. Ça rappelle au passé cette même bêtise des anglos de l’Ontario qui faisaient sur la place publique l’étude diagnostique et de pronostic sur la personnalité de Lucien Bouchard, vous vous souvenez ? ;
    V - J’invite ces éboueurs sociaux à faire preuve d’élévation intellectuelle dans leurs propos pour ne s’attarder qu’aux faits et à la réalité socio-politique du débat en cours sur notre déterminisme québécois à vaincre l’adversité dans la conduite du projet nous menant à l’ÉTAT-NATION. Car il n’y a de pensée véritable que critique et non soumise aux volontés des mégalomanes ;
    VI - En guise de récompense pour votre gentillesse à ce faire je vous offre à lire studieusement une oeuvre pouvant aider ceux et celles qui sont trop souvent victimes de ces disqualifications sociales bêtes et méchantes. Il s’agit donc de découvrir cette oeuvre majeure de Maurice Berger, "La Folie cachée des hommes de pouvoir" (1) parue le 1er octobre 1993 chez l’Éditeur Albin Michel ;
    VII - Quant à moi, je suis tête reposée depuis 1992 face aux dérapages répétés des autorités du Parti québécois pour en avoir tiré mes propres conclusions depuis ce temps. Déjà depuis ma tendre enfance, je savais que tous et celles qui accourent au devant ou par derrière vers le pouvoir sont des arrivistes, des opportunistes qui se disqualifient au plan de l’HISTOIRE, donc qui peuvent être dangereux dans la conduite du monde et des libertés humaines. Les bons moines de ST-Benoît-du-Lac ont coutume de rappeler que les plus incompétents parmi nous sont dans des postes de direction. Vous savez ce Principe de Peter ? Ou plus ancien encore du Beaucoup d’appelés mais peu d’Élus ?
    VIII - Je prétends somme toute que nous sommes victimes au Québec de ces carriéristes politiques et assoiffés de pouvoir qui mettent en danger NOTRE déterminisme comme peuple à gouverner notre pays.
    EN GUISE DE SUPPLÉMENT VITAMINÉ À VOS PENSÉES :
    « La paix est le seul combat qui vaille d’être mené » Albert Camus
    « Père de mon père, mère de ma mère, enfant de personne, si je ne suis Dieu, qu’au moins je sois fou » Paul-Claude Racamier (dans Les Schizophrènes, suite au colloque à Florence en 1981)
    « Impose ta chance, sers ton bonheur, va vers ton risque à te regarder, ils s’habitueront. » René Char
    « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison » Coluche
    ECCE HOMO !
    (1) Ledit livre en format PDF est disponible sur demande mais retenez ceci particulièrement : "En démocratie, on peut "tuer" autrui, mais sans effusion de sang, par exemple en l’assassinant professionnellement par diverses manoeuvres malhonnêtes, ou en s’attaquant à sa réputation. " (page 19)
    (2) Autre référence d’actualités : "Les enjeux invisibles du pouvoir Henri Bernicard" au site : http://espace-cpp.pagesperso-orange...

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2011

    M. Pomerleau, vous nous répétez depuis longtemps qu’il faut absolument élire le PQ aux prochaines élections. C’est la première priorité.
    Vous dites du même souffle que le PQ doit se doter d’une carrure capable de procéder avec le plan de gouvernance, vous parlez d’une équipe du tonnerre.
    Elire le PQ tel quel, ça signifie que le plan de gouvernance souverainiste ne fonctionnera pas, ne sera peut-être même pas envisageable. Le changement de paradigme tant souhaité, la construction du rapport de force dont vous nous parlez souvent, comme si nous n’en étions pas conscients, cela n’est pas possible en élisant le PQ tel qu’il se présente aujourd’hui et depuis plusieurs années. Vous le dites vous-même. Vous me le confirmez dans votre réponse à mon premier commentaire.
    Objectivement, vous n’êtes pas dans le camp des Nicole Hébert, Robert Barberis-Gervais, Pierrette St-Onge, Andrée Ferreti, René-Marcel Sauvé, Marcel Haché et Louis Champagne, qui, bien qu’ils ne rejettent pas la transformation du PQ, assurent qu’il faut l’élire même s’il ne change pas, même s’il reste comme il est, la première urgence étant d’arrêter le massacre.
    Objectivement vous dites la même chose que moi, l’Engagé, Nic Payne et bien d’autres gens : nous disons que le PQ doit changer, que cela est plus impératif que d’élire le PQ aux prochaines élections.
    Si je me trompe alors branchez-vous svp : qu’est-ce qui est prioritaire, l’élection du PQ même s’il ne change pas, ou le changement du PQ lui-même ?
    Evidemment, si d’ici aux prochaines élections, Pauline Marois voit la lumière et rassemble autour d’elle une équipe du tonnerre, les 2 priorités se rejoindront. Mais cela n’est que de l’espoir, M. Pomerleau, un vœu pieu.

  • Luc Archambault Répondre

    10 octobre 2011

    @ JC Pomerleau
    L'exemple de la composition d'un futur Conseil des ministres d'une COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec que j'ai donné permet de visualiser ce que pourrait être une VRAIE Coalition capable de battre la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault. Cette VRAIE Coalition a bien plus de chance de voir le jour qu'un gouvernement du PQ doté du programme de gouvernance collabo actuel, car si la tendance se maintien, la PQ n'a AUCUNE CHANCE de former un gouvernement. Vous rêvez et refusez de poser les gestes porteurs essentiel qui met fin à la division sur la Raison d'État. Il faut que le PQ se réveille, et vous aussi.
    Il n'en a aucune parce qu'il refuse de donner un vrai choix au Québécois,es. Un choix entre la gouvernance collabo d'un État qui NIE la souveraineté du peuple et une gouvernance VRAIMENT souverainiste qui cesse de NIER la souveraineté du peuple.
    Quant à Hydro-Québec, c'est de l'intérieur qu'il faut changer sa culture voilà pourquoi je pense que M. Breton serait bien plus utile à la présidence de la future Énergie Québec, que comme ministre de l'Énergie. Changer le mandat d'une société d'État c'est une chose, l'appliquer en est une autre. L'important c'est l'application concrète de cette nouvelle vision d'avenir qui cesse de prétendre qu'Hydro Québec n'a pas l'expertise qu'il faut.
    On peut être VRAIMENT souverainiste et nous occuper VRAIMEN du développement de nos Actifs. La passivité démocratique de la gouvernance collabo ne nous mènera nulle part.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    10 octobre 2011

    Pierre Bouchard,
    Vous terminez votre commentaire en exprimant la crainte que le PQ reste tel quel, alors qu'il a l'occasion dans l'opposition de se redresser : "...
    enfin on peut espérer que le PQ redevienne authentique et déterminé, ce n’est pas le moment de prêcher de se boucher le nez et les yeux et d’encourager le PQ à se conforter dans son comportement."
    Vous avez décortiquez mon texte, sauf le passage ou je dis que pour se rendre crédible Mme Marois doit recréer l'équipe du Tonnerre. Et j'ajoute qu'elle connait le joueur clé.
    M SSauvé
    Vous nous avez composé le cabinet d'une coalition qui n'a pas de chance de se réaliser, mais vous avez quand même identifié le joueur clé: "... ( avec Daniel Breton comme président de Énergie Québec - incluant Hydro-Québec, Éole-Québec, Fossile-Québec, Solaire-Québec )"
    En exactement lui qui peut faire la différence mais comme ministre de l'Énergie et des ressources pour déployer une stratégie d'État d'envergure: le Maîtres chez-nous Phase 2,. Il a la vision et la détermination pour donner à lui seul une carrure à ce partie. Jugez par vous même (son intervention au NMQ, le 21 août) sur le thème de la Révolution tranquille à la dépossession tranquille:
    http://www.tagtele.com/videos/voir/73448
    Et cette prise de position dans une déclaration publique en mars 2011:
    http://mcn21.org/publications/declaration-maitres-chez-nous/article/declaration-maitres-chez-nous
    Qui aura une suite: Le mardi 22 novembre 2011,
    "le groupe MCN21 organise un événement
    qui donnera suite à notre déclaration du mars 2011 et secouera le Québec" (Daniel Breton).
    ...
    Secouer le Québec, il est un des rares à avoir la crédibilité et la carrure pour le faire. Dans le contexte actuel , cela serait salutaire. Reste à Madame Marois a comprendre le message.
    JCPomerleau

  • Stéphane Sauvé Répondre

    10 octobre 2011

    J'aime beaucoup ce que Monsieur Archambault vous a écrit comme commentaire, en particulier le passage où il nous donne l'image d'un gouvernement qui représente une vraie union des forces démocratiques de ce peuple:
    "Imaginez un gouvernement présidé par Pauline Marois ainsi formé par les membres des partis de la VRAIE COALITION NATIONALE Démocratie et Souveraineté du Québec.
    FINANCES et Revenu - François Legault | Santé - Amir Khadir | Affaires extérieures - Louise Beaudoin | Entreprises et entrepreneuriat - Gérard Deltell | Démocratie et Souveraineté - Pierre Curzi | Énergie Québec | Jean-Martin Aussant ( avec Daniel Breton comme président de Énergie Québec - incluant Hydro-Québec, Éole-Québec, Fossile-Québec, Solaire-Québec ) | Éducation - Bernard Drainville | Ressources naturelles - Martine Ouellet | Emploi - Éric Caire | Justice - Françoise David | Culture et communication - Agnès Maltais | Environnement - Laure Waridel | Agriculture - Roméo Bouchard | Affaires municipales - François Rebello | Sécurité publique - Nicole Léger | Immigration - Maka Kotto | et pourquoi pas Gilles Duceppe comme ministre aux affaires canadian | etc. plus quelques transfuges libéraux dont par exemple Christine St-Pierre."
    Comme Madame Marois ne lis pas Vigile (c'est elle qui me l'a dit), il serait avisé qu'un lecteur de Vigile, lui rapporte la proposition de Archambault. Elle répondra enfin au peuple par une proposition qui fait échos à ce qu'il cherche, c'est à dire l'union de nos forces démocratiques et non pas l'opposition et la division.
    C'est le coup de barre qu'elle a besoin de donner.
    Avec une telle approche, je vous gage un brun que Mme. Marois pourra faire tourner le vent. Mais....et il y a un mais....
    Comme l'écrit si justement Cloutier, il faudra un jour ou l'autre, si elle veut passer, qu'elle propose un gouvernement qui met en place un pays et non un gouvernement qui quémande plus de pouvoir au fédéral.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 octobre 2011

    Bonjour M. Pomerleau,
    Vous dites en commentaire :
    « Tout ce que cela prends pour enclencher la dynamique qui mène au changement de statut, vers la souveraineté, c’est un mandat de gouvernance souverainiste. Ce que propose le Plan Marois. »
    Je suis d’accord que le plan Larose d’où origine le plan Marois propose une action concrète, c’est beaucoup mieux que d’attendre bêtement les conditions gagnantes, mais les acteurs en présence sont incapables d’assumer ce rôle, ce n’est pas leur mentalité. Vous allez dans ce sens :
    « Le problème se pose au niveau de la direction politique de ce plan. Pour le rendre crédible comme stratégie d’État il faut qu’il soit assumé avec une carrure que n’a pas actuellement le Parti Québécois. C’est là qu’il faut s’investir.»
    Vous ajoutez plus tard :
    « Maintenant il est clair que le PQ n’est pas à la hauteur du défi historique qui se pose. Il faut donc être conséquent et influencer la dynamique politique dans le sens d’un redressement de cet instrument politique. »
    Vous avez raison, c’est exactement ce que je dis et répète depuis quelques temps. Soulignons et comprenons que le meilleur temps pour changer un parti, pour les meilleures chances de succès, c’est lorsqu’il n’est pas au pouvoir. C’est pratiquement mathématique.
    Dans un commentaire au texte «Le PQ est un tricheur, il n’a jamais voulu faire l’indépendance. » je réponds au commentaire de M. Verrier, M. Verrier que je considère comme un sage ici sur Vigile. Il nous demande de porter le PQ au pouvoir, que c’est la solution la moins pire étant donné les circonstances. Il dit qu’ensuite on aura de meilleures bases sur lesquelles travailler, que les forces indépendantistes hors PQ pourront se réenligner.

    Non au contraire, une fois le PQ actuel au pouvoir, les mouvements indépendantistes auront encore moins de visibilité et d’influence, ils seront des épouvantails utiles. Je crois que pendant un éventuel règne du PQ (tel qu’on le connaît aujourd’hui), étant donné que le PQ dictera complètement la marche à suivre, il sera encore plus ardu que maintenant de travailler à notre émancipation.
    Alors quand vous ajoutez :
    « La souveraineté suppose une démarche en deux temps. Le premier étant de reprendre de toute urgence le contrôle de notre État. Et à cet égard, les choix véritables qui s’offrent se résume, dans la vrai vie, à un : Le Parti Québécois. »
    Sous-entendez-vous qu’il faut que le PQ, tel qu’il est, prenne le pouvoir, ou, selon votre introduction, dites-vous qu’avant de prendre le pouvoir, pour que plan de gouvernance souverainiste ait quelque chance de fonctionner, il faut que le PQ se transforme et se dote de la carrure nécessaire ?
    Pensons un pas plus loin, svp, avant qu’il ne soit trop tard, avant d’être entrainé dans un autre cycle de 20 ans qui sera semblable à celui qui s’achève. Vraiment depuis quelques années nous étions dans le meilleur temps pour s’organiser, pour structurer l’action indépendantiste. Le PQ a quand même dicté l’agenda. On n’a rien fait, sur le plan des idées, rien. Aujourd’hui enfin on sort de la torpeur, des démissions font apparaître le malaise. Ça commence, bon sens, enfin on peut espérer que le PQ redevienne authentique et déterminé, ce n’est pas le moment de prêcher de se boucher le nez et les yeux et d’encourager le PQ à se conforter dans son comportement.

  • Luc Archambault Répondre

    9 octobre 2011

    M. Pomerleau, vous écrivez :
    « Le PQ n’assume pas la posture qui convient [ quant à ] l’abus de pouvoir qui confine à la trahison de l’intérêt national. S’il devient crédible à cet égard l’unité se fera. La manière d’y parvenir pour Mme Marois est de créer une version actuelle de l’Équipe du tonnerre qui avait pousser Jean Lesage à l’époque, avec des nouvelles figures dont l’intégrité et la détermination ne feront aucun de doute. (Ils existent et Madame les connait). »
    L'UNITÉ ne pourra se faire. VOUS RÊVEZ.
    Le monde a changé. Nous ne sommes plus ni en 1960, ni en 1976.
    L'ADQ, QS, les indépendant,es et l'ON de Aussant existent. QS pour un, ne disparaîtra pas. Son 5 à 10% des voix souverainistes suffisent à diviser le vote. Ce qui a pu faire la différence hier entre un gouvernement majoritaire de JJJ Charest et un gouvernement minoritaire du même canadianisateur. Les mêmes causes ont produit les mêmes effets le 2 mai, et produiront les mêmes effets aux prochaines élections à tenir à Québec et Ottawa. Cette division fera la différence entre un gouvernement de la fausse Coalition SIROIS/Legault et un gouvernement du PQ. Au mieux, soyons optimistes tant qu'à faire... nous serons face à un gouvernement minoritaire sans pouvoir de la FAUSSE Coalition ou du PQ. Du pareil au même de la gouvernance collabo. Si tant est que le PQ, comme le Bloc ne disparaisse pas de la carte...
    Sans parler de la division du vote souverainiste entre les indépendant,es, et l'ON de Aussant... sans parler de l'effet de nuisance des sans-partis et des indépendantistes découragé,es qui ne se déplacent plus pour voter.
    Les Québécois,es veulent non pas l'UNITÉ unilatérale d'un Québec solitaire, mais bien l'UNION des forces démocratiques de ce peuple. La seule Équipe du tonnerre qui vaille, c'est celle qui pourra être formée par une VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec qui rompent avec la gouvernance collabo qui exclu le peuple Souverain du Québec du sommet de l'État.
    Imaginez au lieu de rêver
    Imaginez un gouvernement présidé par Pauline Marois ainsi formé par les membres des partis de la VRAIE COALITION NATIONALE Démocratie et Souveraineté du Québec.
    FINANCES et Revenu - François Legault | Santé - Amir Khadir | Affaires extérieures - Louise Beaudoin | Entreprises et entrepreneuriat - Gérard Deltell | Démocratie et Souveraineté - Pierre Curzi | Énergie Québec | Jean-Martin Aussant ( avec Daniel Breton comme président de Énergie Québec - incluant Hydro-Québec, Éole-Québec, Fossile-Québec, Solaire-Québec ) | Éducation - Bernard Drainville | Ressources naturelles - Martine Ouellet | Emploi - Éric Caire | Justice - Françoise David | Culture et communication - Agnès Maltais | Environnement - Laure Waridel | Agriculture - Roméo Bouchard | Affaires municipales - François Rebello | Sécurité publique - Nicole Léger | Immigration - Maka Kotto | et pourquoi pas Gilles Duceppe comme ministre aux affaires canadian | etc. plus quelques transfuges libéraux dont par exemple Christine St-Pierre.
    Un tel gouvernement de VRAIE COALITION NATIONALE pourrait même renverser l'actuel fragile gouvernement et terminer son mandat, en commençant par instituer une VRAIE Commission d'enquête sur l'attribution des contrats gouvernementaux et la justice et par réunir la Constituante bicamérale pour INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la démocratie québécoise avant de déclencher les prochaines élections décisives.
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    9 octobre 2011

    Le fait qu'il n'y a pas d'alternative ne signifie pas qu'il faut laisser le pouvoir pour un autre mandat aux affairistes.
    Pour ceux qui n'ont pas compris la gravité de la situation, je les invite à lire les derniers textes de M Richard Le Hir.
    Après avoir pris le contrôle de nos grand leviers de développement: La Caisse et Hydro Québec, de puissant réseaux d'intérêts visent nos ressources. L'accord Canada Europe et le Plan Nord tout cela est taillé sur mesure pour les visées de Power corp (M Richard Le Hir).
    On fait quoi pour les arrêter. On parle d'indépendance entre nous ?
    Dans un premier temps: Il faut reprendre de toute urgence le contrôle de notre État. C'est à partir des assises de notre État que l'on peut viser la rupture.
    Le reste c'est de la littératue (Ici, je fais exprès de choquer l'imaginaire)
    JCPomerleau

  • Stéphane Sauvé Répondre

    9 octobre 2011

    Monsieur Pomerleau,
    Je vous invite, si ce n'est déjà fait, de lire le commentaire de l'humaniste lucide. Il touche le coeur du problème lorsqu'il écrit:
    "Ce n’est pas l’idéalisme qui est le problème, mais bien une absence d’alternative"...de fait, le problème c'est le conformisme tout écrin qui amène par exemple, des Cloutiers, des Archambault et des Roméo Bouchards à parler dans le désert. On ne les écoute pas. Mme. Marois pourrait prendre à bras le corps ces nouvelles idées, mais elle est dans sa tour d'ivoire et elle y mourrera déchue si elle n'allume pas.
    Autre point important soulevé par l'humaniste: la démocratie directe. Le peuple est ouvert à d'autres alternatives mais les politiciens n'en veulent pas. Il manque de couille, si vous me passez l'expression.
    Ca fait quelques mois que j'écoute et regarde les indépendantistes aller...et je reste estomaqué de constater leur manque de créativité et de courage...le conformisme les étouffe.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    9 octobre 2011

    Merci de vos commentaires. le but de l'exercice est de structurer la réflexion pour en arriver au but. Et non de nourrir un tiraillage qui risque de devenir acrimonieux par moment. On brasse des idées, quand on est trop investi aux niveau des émotions dans ses idées ont se fait brasser avec elles.
    Luc Archambault
    "La SOUVERAINETÉ de l’État ne peut être effective que SI et seulement si une force citoyenne et politique S’ENGAGE à rendre effective la SOUVERAINETÉ du PEUPLE. Pour cela, il faut S’ENGAGER à UNIR nos forces citoyennes et politiques démocratiques [ ce que ne fait pas le PQ ]."
    L'unité se fait dans l'action, laquelle découle de rapports de forces assumés. Présentement 80 % de la population veulent qu'on nettoie l'État de la corruption; moins de 15 % crois que les politiciens actuels peuvent le faire. Le PQ n'assume pas avec la posture qui convient l'abus de pouvoir qui confine à la trahison de l'intérêt national. S'il devient crédible à cet égard l'unité se fera. La manière d'y parvenir pour Mme Marois est de créer une version actuelle de l'Équipe du tonnerre qui avait pousser Jean Lesage à l'époque, avec des nouvelles figures dont l'intégrité et la détermination ne feront aucun de doute.(Ils existent et Madame les connait).
    GV
    Votre raisonnement bien structuré est limpide.
    Sylvain Parent
    Vous faite le même constat que moi, la gravité de la situation nous force à fermer derrière le PQ. Cela ne fait pas nécessairement de nous des péquistes et des pro-Marois. Personnellement je ne suis dans aucun fan club. Il se trouve que nous n'avons pas de choix. Maintenant il est clair que le PQ n'est pas à la hauteur du défi historique qui se pose. Il faut donc être conséquent et influencer la dynamique politique dans le sens d'un redressement de cet instrument politique.
    M Anonyme
    "C’est vrai et c’est justement ce que souhaitent les gens qui sont contre les positions actuelles du PQ. Vous savez très bien que dès que le PQ prend le pouvoir dans une perspective de bon gouvernement provincial, il ne peut plus agir directement en faveur de l’indépendance parce qu’il ne serait plus, dès lors, démocratique."
    Commentaire: Le mandat de gouvernance souverainiste obtenu dans le système parlementaire actuel (Britannique) vous donne la légitimité d'agir. Le reste tient à la détermination et l'intelligence politique avec lesquelles se mandat s'incarne dans l'État.
    "La conjoncture actuelle est tellement mauvaise qu’elle nous fournit peut-être ce rapport de force favorable, à condition de mettre clairement cartes sur table. On ne pourra faire l’indépendance que si on le dit, l’explique et le chante sur tous les tons."
    La souveraineté, il ne s'agit plus d'en parler, il s'agit de la faire. Et pour l'essentiel. l'efficacité de lla stratégie tien au fait que l'on sait cacher son jeux.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    9 octobre 2011

    M. Pomerleau, je suis en désaccord avec vous. Ce n'est pas l'idéalisme qui est le problème, mais bien une absence d'alternative.
    C'est en grande partie parce que le PQ ne représente plus une partie de la solution, mais bien une partie du problème que les gens se dissocient de ce partie. Par calcul politique, le PQ est devenu un parti que ne fait que dans les demis mesures. C'est uniquement pour ces raisons qu'il existe encore une crise linguistique au Québec. Des demi-mesures!
    La véritable solution pour contrer la dilapidation de nos ressources et de nos sociétés d'états réside dans une démocratie directe. La vigilance ne suffit pas, il faut au peuple de véritable outil politique qui lui permettent de botter le cul des politiciens verreux. Ils nous faut des pouvoirs se substituer aux politiciens qui sont trop lâches ou trop paresseux pour faire ce qui doit être fait.
    Paradoxalement, c'est la seule idée qui est susceptible de rallumer la flamme souverainiste, mais malheureusement des souverainistes semblent incapables de le comprendre.
    Pour changer les choses, c'est une autre révolution tranquille que l'on doit-être envisager. Mais comme toujours, nous sommes paralysés par la peur ou englué dans une routine mortelle, mais confortable.
    Camille Laurin aurait sans doute compris que pour que les Québécois devient un peuple indépendant, le Québécois doit commencer par devenir indépendant entre les deux oreilles. Et un modèle politique qui est maternant est parfait pour le maintenir dans la dépendance.
    Mais peut-être devrions-nous changé notre slogan national:
    Je me souviens
    Par
    Dieu rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes

  • Archives de Vigile Répondre

    8 octobre 2011

    Monsieur Pomerleau, vous écrivez ceci: «le changement de statut, de province à État souverain, ne résulte pas d’un souhait mais d’un rapport de force favorable. Or il n’a JAMAIS existé!»
    C'est vrai et c'est justement ce que souhaitent les gens qui sont contre les positions actuelles du PQ. Vous savez très bien que dès que le PQ prend le pouvoir dans une perspective de bon gouvernement provincial, il ne peut plus agir directement en faveur de l'indépendance parce qu'il ne serait plus, dès lors, démocratique.
    La conjoncture actuelle est tellement mauvaise qu'elle nous fournit peut-être ce rapport de force favorable, à condition de mettre clairement cartes sur table. On ne pourra faire l'indépendance que si on le dit, l'explique et le chante sur tous les tons.
    Le reste relève plus de la magouille et de la cage aux homards que du réalisme politique. Et les Québécois ne sont pas prêts à se faire piéger. Disons-leur la vérité; s'ils ne veulent pas l'entendre, il nous faudra bien passer à autre chose un jour ou déménager.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 octobre 2011

    Je suis entièrement d'accord avec vous, M. Pomerleau. Le débat sur l'accession à l'indépendance est essentiel, mais au rythme où vont les affaires des féderalistes, un autre mandat entre leurs mains sera probablement tout ce qui est nécessaire pour qu'ils arrivent à leurs fins, soit rendre impossible (par l'immigration, le redécoupage de la carte électorale, la main-mise sur les grands médias et tout autre moyen machiavélique et malhonnête qui les caractérise) l'accession pacifique et démocratique au statut de pays pour le Québec.
    Si nous ne nous unissons pas rapidement, nous courrons tout droit à l'abattoir, point final. On n'a pas le temps de reconstruire un autre parti politique. Pas en deux ans, peut-être moins. Le constat est limpide et sans équivoque, il faut s'unir derrière le PQ pour éviter la catastrophe.
    Qui ici peut honnêtement soutenir que quatre ans avec le PQ serait aussi indécent que quatre autres années avec la mafia du PLQ???

  • Archives de Vigile Répondre

    8 octobre 2011


    Je suis d'accord avec monsieur Pomerleau. Pauline Marois fait d'abord ce qu'elle peut pour gagner une élection fondée sur la reprise en charge de l'État du Québec.
    Par contre. elle est consciente du fait que l'électeur québécois est au bord du découragement et de là ses tendances suicidaires, comme ce vote surprise au NPD le 2 mai dernier.
    La solution est d'abord psychologique. Les mesures juridiques valent ce qu'elles valent. Elles ne convaincront pas l'électeur qu'il existe une voie possible vers notre
    affranchissement collectif autrement que par une action
    politique et géopolitique systématique qui mettra les Québécois de nouveau en confiance et les incitera à reprendre le collier et se remettre à l'oeuvre parce que le but proposé est réalisable en termes d'espace et de temps, non en termes d'utopie.
    Pensez encore une fois au choc psychologique qui secouera
    le Canada anglais et toute l'Amérique du Nord lorsque Pauline Marois gagnera ses élections en force. La psychologie fait partie de la géopolitique bien avant les solutions juridiques et constitutionnelles.
    JRMS

  • Pierre Cloutier Répondre

    8 octobre 2011

    Ce qui manque dans le plan Marois c'est qu'il n'y a pas de proposition d'indépendance sur la table lors de l'élection.
    C'est strictement une proposition de gouvernance provinciale accompagnée d'une vague promesse de référendum (le Grand Soir) à un moment jugé opportun, dans la semaine des 4 jeudis.
    C'est cela qui est inacceptable pour les indépendantistes. Se faire élire avec un mandat provincial.
    Moi je propose une plate forme électorale basée sur un projet de loi transitoire sur la nation québécoise qui va consolider l'État québécois actuel, offrir des droits concrets et emballants aux citoyens et illustrer le pays par des clauses de rupture qui prendront effet seulement après un référendum gagnant.
    Ce qui manque au plan Marois, c'est le volet "illustration du pays" par des clauses de rupture.
    Le plan Marois ne sort pas de la patinoire provinciale. Il n'y a pas de proposition sur la table de construire éventuellement une patinoire aux dimensions internationales.
    Quant à l'absence de carrure de la direction actuelle du PQMarois, comme c'est vous qui le dites, je vais vous laisser faire.
    Mais vous allez vous faire haïr par les Pro-Marois et vous allez bientôt vous retrouver dans le camp des traitres, des espions à la solde du fédéral, des machos, des misogynes, des démolisseurs etc. Ce ne sont pas les injures qui leur font défaut.
    Pierre Cloutier

  • Gilles Verrier Répondre

    8 octobre 2011

    La contribution politique que peuvent faire les indépendantistes se situe sur deux plans.
    1- Sur le plan externe, déplacer le Parti libéral et mettre à la place le Parti québécois. Un passage obligé pour changer l'atmosphère politique et reprendre l'offensive.
    2- Sur le plan interne, donner de la pugnacité au Parti québécois. S'investir dans ses structures et en dehors(RIN, RRQ, PI, SSJB, Vigile, organisations communautaires, etc.) pour en arriver à modifier le rapport des forces au sein du PQ. La coalition nationale n'est pas une affaire de mots, c'est une affaire pratique.
    Nous sommes en politique, pas en rhétorique. Certains semblent penser que le Parti québécois pourra se muer en autre chose en multipliant les analyses dénonciatrices de ses échecs et de ses trahisons passés. Il n'en est rien. Pour avancer, il faudra renoncer à une certaine pureté et se salir les mains en contribuant à l'élection d'un Parti québécois dont on ne partage pas l'orientation et les politiques à maints égards. Le faire élire ne signifie pas qu'il faut se fondre comme jadis dans ce Parti, au contraire. Les analyses du passé ne sont pas inutiles, mais elles seront plus constructives si elles contribuent à modifier l'équilibre des forces au sein du PQ lui-même.
    GV

  • Luc Archambault Répondre

    8 octobre 2011

    @ J-C Pomerleau
    « ... dans la vraie vie » le PQ ( actuel ) ne PASSERA PAS !
    Vous écrivez :
    La souveraineté [ de l'État ] suppose une démarche en deux temps. Le premier étant de reprendre de toute urgence le contrôle de notre État. Et à cet égard, les choix véritables qui s’offrent se résume, dans la vrai vie, à un : Le Parti Québécois.
    La SOUVERAINETÉ de l'État ne peut être effective que SI et seulement si une force citoyenne et politique S'ENGAGE à rendre effective la SOUVERAINETÉ du PEUPLE. Pour cela, il faut S'ENGAGER à UNIR nos forces citoyennes et politiques démocratiques [ ce que ne fait pas le PQ ].
    OUI il faut « prendre le contrôle de notre État »
    Le PQ solitaire ne passe pas, et ne passera pas. Sa « gouvernance collabo » est concurrencée EFFICACEMENT par celle de la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault. Le PQ fait le pari que le parti de la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault ne passera pas à sa première tentative. C'est omettre de considérer le résultat du 2 mai. Les Québécois,es sont prêts à faire un choix entre la dictature d'occupation et la DÉMOCRATIE libératrice.
    Pour cela il faut autre chose qu'une stratégie du pari sportif. Il faut un Programme COMMUN d'État qui S'ENGAGE à rendre effective la SOUVERAINETÉ du PEUPLE. C'est le seul moyen de rendre EFFECTIVE la souveraineté de l'État. Cela ne peut se faire que dans l'UNION de TOUTES nos forces démocratiques pour créer un rapport de force qui met le peuple au SOMMET de l'État pour que LE PEUPLE prenne le VRAI « contrôle de notre État »}}
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
    8 octobre 2011 - 14h
    Opération VIGILE du samedi Québec | Montréal | Mont St-Hilaire | Gatineau

  • Daniel Roy C.A. Répondre

    8 octobre 2011

    Monsieur Pomerleau, je suis passablement d'accord avec vous quand vous dites que le P.Q. manque de carrure et qu'il faut reprendre le pouvoir. Les deux vont ensemble, sans carrure, il n'y a pas de gouvernance souverainiste. Mais aussi, sans carrure, il n'y a pas de prise de pouvoir, pour la simple raison que sans carrure, le P.Q. ne peut se démarquer. Voilà pourquoi il faut que choses changent au P.Q., sinon c'est la débandade numéro 2.
    Maintenant, le noeud du problème est le fait que le P.Q. fuit sa responsabilité première de dénoncer le fédéralisme, de promouvoir le pays, d'unir les forces, de cesser de proposer des demi-mesures et de nous faire croire que le fédéralisme est réformable. Cela fait plusieurs années qu'il est ainsi, et sa fuite est la cause de ses trois dernières défaites et le sera de la prochaine défaite.
    Nous étions peu à oser critiquer le P.Q., maintenant nous sommes plus nombreux. Nous voulons tous éviter le pouvoir aux fédéralistes, incluant Legault avec son augmentation sélective de salaires et congédiements. Pourquoi ne pas offrir la même chose aux infirmières et donner un boni à celle qui aura fait mourir le moins de patients durant le mois. M. Legault est un amateur et un opportuniste.
    Oui, le noeud du problème est d'éviter l'inévitable, parler de l'indépendance et de la faire.
    Daniel Roy, C.A.
    www.1001raisons.com

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    8 octobre 2011

    Tout ce que cela prends pour enclencher la dynamique qui mène au changement de statut, vers la souveraineté, c'est un mandat de gouvernance souverainiste. Ce que propose le Plan Marois.
    Le problème se pose au niveau de la direction politique de ce plan. Pour le rendre crédible comme stratégie d'État il faut qu'il soit assumé avec une carrure que n'a pas actuellement le Parti Québécois.
    C'est là qu'il faut s'investir.
    La souveraineté suppose une démarche en deux temps. Le premier étant de reprendre de toute urgence le contrôle de notre État. Et à cet égard, les choix véritables qui s'offrent se résume, dans la vrai vie, à un: Le Parti Québécois.
    Nous en sommes là.
    JCPomerleau

  • Pierre Cloutier Répondre

    8 octobre 2011

    Je suis d'accord en général avec ces propos, sauf sur un point.
    Pour changer le rapport de force, il faut changer de paradigme, quitter le terrain miné de la petite politique provinciale et proposer un changement de statut de la province de Québec pour celui d'État souverain lors de l'élection.
    Le plan Marois ne fait pas cela. Il fait de la politique provinciale. Il veut se faire élire en jouant le jeu de la politique provinciale et cela fait 42 ans que ça dure.
    Il pousse même l'audace à nous proposer une constitution provinciale qui reconnaît la répartition des pouvoirs au Canada. Faut le faire.
    J'ai indiqué la voie à suivre qui pourrait constituer une forme de compromis : une plate-forme électorale politique basée sur un projet de loi transitoire sur la nation québécoise contenant des clauses de consolidation de l'État québécois et des clauses concrètes et emballantes pour les citoyens québécois qui pourraient entrer en vigueur le plus vite possible ainsi que ces clauses de rupture qui pourraient entrer en vigueur après un référendum gagnant.
    Vous vous entêtez à rester dans le carré de sable provincial, sous prétexte qu'il faut sauver le peu d'État qui nous reste du pillage libéral. Autrement dit, vous voulez une victoire par défaut. En plus votre cheval est une picouille. Que voulez-vous que je vous dise de plus?
    Quant aux affects, à voir le nombre d'injures que j'ai reçues sur Vigile de la part des pro-Marois, pas sûr que vous faites la démonstration de votre thèse.
    Comme on dit, c'est facile de voir la paille dans l'oeil du voisin sans voir la poutre dans le nôtre.
    Pierre Cloutier