Rêver le possible

Le temps presse: un gouvernement majoritaire péquiste

S'inspirer des mouvements de libération des peuples.

Tribune libre

Aux votes, Québécois, liberté, liberté chérie est à nos portes.
Le sort en est jeté. Nous irons aux urnes le 7 avril 2014 avec la possibilité réelle d’avoir un gouvernement indépendantiste élu majoritairement et qui pourra envisager de faire un référendum gagnant d’ici cinq ans.
Voilà le seul résultat souhaitable et même essentiel pour la suite des choses.
Je demande à chaque citoyen d’avoir en tête que tous les mouvements de libération nationale, dans l’histoire des peuples qui s’affranchissent d’un dictateur ou d’une situation coloniale, sont toujours menés par un vaisseau amiral qui réunit sous sa gouverne de larges portions de son peuple.
Le FNL de l’Algérie, l’ANC de l’Afrique du Sud, le MPLA de l’Angola, le CNRT du Timor-Oriental, la SWAPO de la Namibie, l’APLS du Soudan du Sud ont écrit les pages de leur libération et nous tracent les pas de notre avenir.
Dans une province menacée par le déséquilibre fiscal en faveur du fédéral, dans une province aux pouvoirs limités, dans une province incapable de protéger adéquatement sa langue et son identité, le socialisme à la Québec Solidaire ne peut pas se réaliser dans un cadre provincial au sein d’un Canada conservateur, l’indépendance pure et dure d’Option Nationale ne peut se réaliser dans un cadre provincial, au sein d’un ordre nord-américain marqué par la domination étasunienne.
Arrêtons de rêver l’irréalisable pour plutôt rêver le possible. Les anglophones et une majorité des allophones ont choisi leur camp : le PLQ. Les Québécois francophones doivent choisir le PQ. Le temps presse. Il s’agit de notre survie.
Les conditions objectives sont présentes, il faut seulement que les Québécois francophones refusent de s’éparpiller, certes, pour toutes sortes de bonnes raisons. Mais toutes ces bonnes raisons pour voter CAQ, Québec Solidaire et Option nationale ne tiennent plus devant l’urgence de faire le même choix : un vote pour le PQ.
Les Algériens, les Africains du Sud, les Angolais et tous les autres peuples qui ont se sont libérés, l’ont fait par un seul et grand parti. Pourquoi choisir une voie qui nous éloigne de notre but final ? Regardons ce que l’histoire de la libération des peuples nous enseigne. Le PQ n’est pas parfait mais il demeure le seul chemin réaliste de notre libération.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2014

    J'aime votre message mais encore plus son ton joyeux qui monte à mes oreilles,mon coeur et mon âme.
    Car la liberté c'est joyeux n'est-ce pas?
    Et lorsque cet outil est à portée de main,pourquoi s'en priver citoyens?

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2014

    La division du vote libéral est sans doute la plus grande garantie de succès pour le PQ. À la dernière élection, le PQ a gagné en grande partie grâce à la CAQ.
    En ce moment, nos analystes politique envisagent un effondrement de la CAQ. Si cela se réalise, où iront les votes des ex-partisans de la CAQ?
    Si 25% vont au PQ et 75% vont au PLQ, Mme Marois risque de trouver le temps long. Dès le premier jour de la campagne, M. Couillard a bien identifié sa cible en clamant haut et fort qu'un vote à la CAQ équivaut à un vote au PQ.
    Le vote de la CAQ sera une véritable boîte à surprises dans cette élection-ci.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2014

    Monsieur Archambault
    Marois a déjà commencé à reculer sur l'engagement du référendum, sur le projet de loi sur la citoyenneté québécoise et sur l'application de la loi 101 pour les cégeps anglophones, sans compter le reste à venir... Elle est classée dans ma tête depuis qu'elle a osé dire, il y a quelques années, que l'indépendance du Québec nous plongerait dans le chaos pour 5 ans. Elle ne m'inspire aucune confiance pour la suite des choses; elle reçoit ses directives de Davos (figure de style!) et elle ne gouverne que pour les riches.
    Le pétrole d'Enbridge et de l'Île Anticosti en sont la plus belle preuve. Manque total de leadership politique! Ça ne vaut même pas le peine de se déplacer pour aller voter. Et que penser des 50 000 nouveaux immigrants qui entrent annuellement au Québec? Ce n'est pas avec eux qu'elle va gagner son référendum si jamais elle en tient un (?); rappelez-vous le vol du référendum de 1995. C'est de la petite politique provinciale calibre pee-wee! Désespérant!
    André Gignac 7/3/14