Pour l’année 2007, je vois dans ma boule de cristal…

Le réveil du bon peuple !

Bonne Année 2007



« Les polis ti-chiens, c’toute une gang de voleurs ! Y’sont toutes pareils ! Y’font c’qu’y veulent, pis nous autres on paye tout le temps! »

Durant de nombreuses années, ce type de phrases avait le don de réveiller le naïf démocrate qui sommeillait en moi. Dans ces situations, je réagissais en donnant un cours de politique 101 à mon interlocuteur. Aujourd’hui, j’ai comme une petite gêne à continuer ainsi… En effet, si on considère les événements suivants qui se sont produits ces derniers mois :

- Le scandale des commandites sous la gouvernance de Jean Chrétien qui, il y a à peine deux semaines, du haut de sa superbe, s’est fait ovationner par les troupes libérales lors du congrès à la chefferie.

- Le non respect des promesses majeures faites par Jean Charest, tels une baisse substantielle des impôts et surtout l’engagement à régler les graves problèmes récurrents en Santé.

- L’accoutumance chronique du bon peuple québécois devant l’envahissement de la religion dans la sphère publique, conséquence de plusieurs jugements déconnectés (s’cusez, je voulais écrire : éclairés) émis par les suprêmes juges par rapport aux accommodements raisonnables.

- L’arrivée spectaculaire de Stephen Harpeur à la tête d’un gouvernement minoritaire, qui, en quelques mois, s’est autorisé à transformer de fond en comble notre « image » internationale, remplaçant sans coup férir nos soldats pacifistes par de nouveaux guerriers à la solde des intérêts états-uniens, israéliens et autres indigents magnats du pétrole.

- Le tout, sans oublier que Stephen Harpeur a littéralement obligé les partis d’opposition à voter certaines lois sous peine d’un retour prématuré en élections (sachant pertinemment que le bon peuple ne pardonnerait pas au parti politique responsable de la tenue d’un vote de non-confiance, qui entraînerait le déclenchement de nouvelles élections).

Quoi?
Meuh non…

Je n’ai pas oublié le rôle des partis d’opposition qui se présentent dans les faits comme étant davantage au service de leur propre avenir que de celui du peuple!

Que de blablatages!
Que de mots creux!
Que de phrases toutes faites pour…

Madame zé Monsieur! Citoyen zé Citoyenne! Canadien zé Canadienne! Québécois zé Québécoise! Etcetera zé Etcetera(e)!

Ok! Ok! Je cesse de critiquer pour critiquer et je vous informe que je ferai quelque chose pour remédier à la situation. Le ferai-je d’une manière lucide, translucide, glucide ou morbide ? Cela reste à voir…

Rejoindrai-je le troupeau apathique et attendrai-je benoîtement assis, tout en dessinant patiemment les contours de ma partie fessue sur le sofa moelleux? Me sustenterai-je avec un énooooooooooooorme sac de « chips » graisseuses ou de jolies crottes de fromage peinturlurant le bout des doigts? Accompagnerai-je tout cela d’un six pack de bonnes broues-tablette?

Je voudrais bien. Mais… j’peux même pas me payer ces petits plaisirs!

Pourquoi?

Parce que cette malbouffe pourrait me faire « tomber » malade. Je pourrais (Dieu m’en préserve!) me retrouver à’pital et poigner plein, plein de microbes. Ben oui! Ce n’est pas la faute du bon gouvernement s’il n’a plus d’argent pour assurer un ménage adéquat dans les hôpitaux!

Pendant ce temps, les millions sortent à pochetée de ce pays, gracieuseté des fraudeurs en cravate à qui certains honorables juges ont déjà permis (après que le fraudeur ait été reconnu coupable et avant que la sentence ne soit prononcée), de pouvoir sortir du pays pour « régler ses affaires ou terminer son magnifique bronzage naturel ».

Vous croyez que j’erre !!!

Pourtant, c’est arrivé dans au moins deux cas. Celui d’un membre de la pègre (coupable de complicité dans l’importation de drogues dures) et celui du P.D.G. d’une boîte de communication qui a fait des millions pour aider le gouvernement canadian à me rentrer (de gré ou de force) son « chiffon rouge » dans la gorge.

Câl…, que C difficile de pouvoir procéder à des changements notables et permanents!

Ben oui, ben oui, je le sais! Quand je me plains ainsi, je ne suis pas « raisonnable »…

Serge Longval,
Longueuil



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