Comment réagira Jean-François Lisée devant la stature imposante de PKP?

Le retour éventuel de PKP

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Tribune libre

Autant j’étais emballé par l’arrivée de Pierre Karl Péladeau en politique au sein du Parti québécois (PQ), autant je demeure perplexe au sujet de la pertinence de son retour en scène. Autant le poing levé de PKP m’avait enthousiasmé, autant sa valse-hésitation quant à un éventuel retour suscite en moi des doutes sur sa ferveur.


Nonobstant le fait que son retrait ait été causé par des raisons familiales, le retour possible de PKP n’aura certes pas l’impact qu’il a suscité auprès des troupes indépendantistes au moment où il est devenu chef du PQ, une situation où il devra faire acte d’humilité en se soumettant au chef actuel, Jean-François Lisée, une position de second qui, avouons-le, n’est pas coutumière chez le maître de Québecor.


Du côté de Jean-François Lisée, malgré l’ouverture « diplomate » dont il a fait preuve devant les intentions de l’« enfant prodigue », je soupçonne une certaine appréhension de sa part devant la stature imposante de PKP qui risque de jeter de l’ombre sur l’aura du chef actuel, une situation inquiétante quand on connaît le style pompeux de M. Lisée.


Enfin, dans l’hypothèse où PKP confirme son retour, j’espère qu’il aura eu une rencontre préalable fructueuse avec Jean-François Lisée au cours de laquelle le chef aura mis clairement les cartes sur table concernant le rôle qu’il entend confier à PKP au sein de son équipe.



Henri Marineau

Québec


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Henri Marineau2021 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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4 commentaires

  • Henri Marineau Répondre

    27 janvier 2018

    @ Corbeil Yves


    "Propose ou tais-toi"...Tout à fait en accord avec vous!


    Henri Marineau


  • Pierre-Yves Dubreuil Répondre

    27 janvier 2018

    message à Vigile:


    Est-ce possible que cet article soit placée dans la mauvaise rubrique? («PQ en reconstruction» au lieu de «tribune libre?»)



    -pierre-yves


  • Pierre-Yves Dubreuil Répondre

    26 janvier 2018

    @Yves Corbeil.



    je suis d,accord concerant le projet de société, sauf qu'il faille d'abord qu'il y ait une société au départ!


    Sur le territoire du Québec, la population est divisée completement et seulement de d'avoir une façon de procéder, un État fonctionnel semble être une tâche herculéenne en elle-même. Et pourtant c'est une priorité.


    Pour avoir un prjet comme un monorail, par exemple, ça prend d'abord une vision d'envergure à long terme, avalisée par le «peuple», pour débloquer les fonds nécéssaires et l'endettement qui va en résulter. Or nous avons des politiciens qui, pour le court terme, promettent des bonbons, annonce des cataclysme, et les gens gobent tout...


    Or justement, nous n,avons ni peuple, ni système démocratique, ni même monarchie s'il se trouve que c'est la meilleure façon d'organiser la vie québécoise! Difficile d'avancer quand on se fait constamment mettre des bâtons dans les roues...



    La toute première bataille, selon moi, est médiatique et éducative (informative), car elle a une portée mondiale et prend relativement peu d'énergie et de fonds pour les résultats que ça peut rapporter. C'est la première étape pour unir les gens sur une façon de procéder qui causera le moins de problèmes possible et permettra de voir à long terme.


  • Yves Corbeil Répondre

    26 janvier 2018

    La valse des vedettes qui ne font que nous distraire en attendant que quelqu'un prenne le temps de proposer un PROJET DE SOCIÉTÉ, bien ces distractions là je ne suis plus capable et que ceux qui carbure au j'aime débarque du train car on a plus de temps à perdre avec ça.



    Si PKP à quelque chose à proposer comme projet, parfait sinon non bien qu'il appuie le parti comme un citoyen qui veut l'indépendance et se taise car la distraction engendrée déplace le débat des vraies préoccupations de ceux qui veulent du concret pour l'avenir. En deux mots, l'ÉCHOS des VEDETTES on n'en a bien assez et ça nous a conduit nulle part jusqu'à présent. Propose ou tais-toi.