Le retour aux sources

Tribune libre

Même si l’élection de Mario Beaulieu à la tête du Bloc québécois suscite des réactions mitigées, je dois reconnaître que son discours résolument indépendantiste apportera un regain de fraîcheur sur l’échiquier de la scène politique fédérale, particulièrement à la suite des deux dernières défaites crève-cœur du Bloc et du PQ lors des derniers scrutins.

S’ajoute à ce contexte la présence, autant à Ottawa qu’à Québec, de deux gouvernements nettement orientés sur les « bienfaits » d’un fédéralisme bilingue et multiculturel pour qui les intérêts particuliers du Québec, tels sa langue et sa culture, ne sont pas leurs priorités.

En choisissant le candidat du « changement de ton » plutôt que celui de la « continuité » en la personne d’André Bellavance, les militants bloquistes ont opté pour le virage nécessaire du Bloc en faveur de son option fondamentale, à savoir la défense des intérêts du Québec axé autour de la nécessaire souveraineté du Québec

À mon sens, il faut voir d’un bon œil l’arrivée du militant indépendantiste Mario Beaulieu à la tête du Bloc qui ne propose qu’un « recentrage » de la position du Bloc, un retour aux sources nécessaire qui devrait lui permettre de remobiliser ses militants, désabusés depuis plusieurs années par un discours provincialiste attentiste à Ottawa.

Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 472 374

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé