Pourquoi l’immigration ne sauvera pas le Québec

Le remède imaginaire

Tribune libre

Les études des démographes disponibles pour le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays européens montrent sans l’ombre d’un doute que l’immigration n’a qu’un impact marginal sur la structure par âge de la population de la société d’accueil. En outre, dans la recherche économique européenne et nord-américaine, on a depuis longtemps constaté que les difficultés d’intégration économique des immigrants compromettaient sérieusement la possibilité que l’immigration ait un impact favorable sur l’économie et les finances publiques.
Le Remède imaginaire se concentre sur les aspects économiques et démographiques de l'immigration, qui ont été largement négligés dans le débat public. Les auteurs ont la conviction que le public et les décideurs entretiennent une idée fausse de l’effet de l’immigration sur l’économie et la démographie québécoises, qui empêche d’évaluer de façon objective la politique québécoise d’immigration, tout en créant des attentes qui, un jour ou l’autre, seront forcément déçues.
Le remède imaginaire, pourquoi l’immigration ne sauvera pas le Québec, Benoît Dubreuil et Guillaume Marois, Boréal, 2011

Benoît Dubreuil est philosophe. Il est notamment l’auteur de Human Evolution and the Origin of Hierarchies (Cambridge University Press). Guillaume Marois est démographe. Il a notamment présenté des arguments scientifiques à la consultation publique sur les niveaux d’immigration pour la période 2008-2010 orchestrée par le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles.
http://www.pouruneécolelibre.com/2011/01/pour-une-fois-tout-le-monde-ou-presque.html

Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 472 041

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2013

    Le genre d immigration que pratique le Québec mène à la ruine.`On veut une immigration qui parle français mais ce genre d immigration n`apporte rien au point de vue économique. On fait vivre plein de gens qui font des enfants, ce dont on a besoin ce sont des gens qui arrivent avec du fric et sont prets 'a investir, le genre qui va en Alberta et en Colombie Britannique.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2013

    En supposant qu'elle soit de bonne foi, j'ai des doutes quant à sa possibilité d'y parvenir. Pourquoi? L'arrivée de 55,000 nouveaux arrivants aura un coût, ce n'est pas gratis, où prendra-t-elle l'argent?
    Selon Gérald Fillion, nous avons perdu l'an passé 50,000
    emplois au Québec, or même en créant 42,000 emplois en x années, nous sommes toujours déficitaires. Comme Charest nous endettait d'à-peu-près 9 milliards par année, si l'on applique la même politique, on va aboutir au même résultat. Le fédéral a donné au Québec un droit sur l'immigration parce que ce droit, mal appliqué remplit le double but visé. L'immigration maintenant va ruiner les finances de la province. De plus, avec un taux de chômage élevé,les nouveaux arrivés vont se croire victimes de discrimination et cela va engendrer des dissensions sociales. Cela va faire monter le degré d'intégrisme, nous allons nous retrouver avec des radicaux violents, se disant qu'avec une vie de misère, autant détruire cette société capitaliste contraire aux valeurs de l'Islam. Il y a un signe évident de radicalisation au Québec et Me André Sirois qui a travaillé à l'ONU ces 20 dernières années nous fait part de ce qu'il a remarqué, de ses préoccupations.
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/389378/le-derapage-integriste-de-charles-taylor
    http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=193867
    Mme Marois tient-elle vraiment à la survie du Québec? Va-t-elle imposer un moratoire sur l'immigration? Va-t-elle faire le jeu en sourdine des fédéralistes? Si la Charte n'est pas accompagnée de mesures concernant l'immigration, je l'accuserai de traîtrise envers le Québec. Ce n'est pas vrai que la Charte à elle seule peut protéger notre identité, encore moins notre économie.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2013

    Pourquoi ce titre? Pour illustrer une analogie. Mon père malade voulait rentrer à l'hôpital pour se faire soigner, un soir il but 2 litres de lait d'un coup sec. Et le lendemain il était encore plus malade. Évidemment il rentra à l'hôpital mais n'en ressortit pas. Les intestins ont tenu le coup mais le coeur a lâché. Pourtant le lait est un anti-poison, malgré tout en trop grande quantité, il a causé sa mort. L'immigration peut avoir le même effet.
    Parmi les valeurs québécoises, la première qui devrait intéresser notre première ministre Mme Marois est bien la préservation de notre identité. De fait, c'est quoi notre identité? Nous en avons perdu une, celle d'être canadien-français, canadienne-française, identité perdue dans un multiculturalisme canadien. Nous sommes devenus québécois(es). À part la langue, en quoi sommes-nous différents du canada-anglais aux multiples cultures? Peu, presque rien, dépendant d'une vision où l'on se place.
    Certes une partie d'entre nous désire une indépendance politique en espérant que cette indépendance apporte une souveraineté économique, financière qui amélore notre niveau de vie, notre qualité de vie. Donnez un million à chacun, personne ne réclamera quoi que ce soit.
    À l'heure de l'exode de l'économie vers les pays pauvres,
    comment les compagnies peuvent-elles donner de l'emploi aux nouveaux arrivants même à bas salaires? Ce qui avait un sens autrefois dans le but de faire grossir les compagnies pour avoir de nouveaux marchés, n'en a plus du tout. Pourquoi faire venir des immigrants ici quand on peut les faire travailler dans leurs propres pays à un salaire ridicule? On prend l'argent ici, on s'en va au Bengladesh et on fait des milliards de profits en ne redonnant rien en impôts, en douanes. Donc l'immigration ne sert plus les compagnies, alors pourquoi faire venir des immigrants?
    Le but est politique, non économique. Le but est double, on veut contrecarrer le pouvoir politique dans le but de soustraire à la province son économie. Et en plus, on veut appauvrir la province afin que celle-ci s'endette tellement qu'elle soit obligée de privatiser ce qui appartient à l'État. Exemples: Hydro-Québec, SAQ, hôpitaux (édifices) et autres édifices de l'État. On vend pour louer au privé.
    Le fédéral nous donne un exemple peu reluisant, la vente de l'édifice de Radio-Canada à Montréal. Affreux.
    La politique d'immigration actuelle s'appelle une immigration de substitution. Substitution de personnes, de pouvoirs, d'économie. Je suis convaincu malheureusement que Mme Marois va participer à cette politique. Elle va se justifier en prétendant qu'elle va créer 42,000 emplois avec sa nouvelle politique de stimulation de l'économie.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2013

    Nous ne pouvons atteindre le lien; Pour une école libre directement par le lien que vous avez mis en fin de votre article. Il y a de bonnes informations pertinentes, car ils ont extrait des passages du livre de M. Dubreuil.
    Prenez Google et demandez: Pour une école libre
    Titre de l'article: Remède imaginaire.