Le Québec a la volonté de s’affranchir du joug fédéral, selon Geneviève Guilbault

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« On peut avoir plus de pouvoir et plus de contrôle sur notre destin »


Le Québec peut toujours demander davantage à Ottawa, tout en restant dans le Canada. C’est ce qu'a soutenu la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault dans le dernier épisode du balado Emmanuelle présente..., sur QUB radio.   


«On peut avoir plus de pouvoir et plus de contrôle sur notre destin», a-t-elle insisté.    





Pour la députée de Louis-Hébert, le Québec est une nation distincte qui a la volonté «de s’affranchir du joug fédéral, sans le faire officiellement et politiquement». Et pour y arriver, elle considère qu’il ne faut «pas avoir peur d’en demander plus au fédéral».    



Le Québec a la volonté de s’affranchir du joug fédéral, selon Geneviève Guilbault
 



  


«J’y crois, au nationalisme fort», a-t-elle assuré. C’est d'ailleurs l’une des raisons pour lesquelles elle a rejoint la CAQ. Elle croit qu'il faut revendiquer «davantage pour le Québec que ce à quoi les libéraux se sont traditionnellement résignés, sans pour autant remettre la souveraineté et les référendums sur le tapis».    


Difficile conciliation travail-famille   


La conciliation travail-famille n’a rien de simple pour Mme Guilbault, qui cumule les responsabilités au sein du gouvernement Legault. Son conjoint, qui travaille comme constable spécial à l’Assemblée nationale, doit quant à lui composer avec des horaires atypiques. «On est un modèle de conciliation famille-travail assez intense», a-t-elle reconnu.   




«C’est un vrai casse-tête. Mais, en même temps, il y a plein de monde qui vit des situations comme ça.»    


De son propre aveu, même si elle essaie d’être le plus souvent possible avec sa fille de 11 mois, il y a des jours où elle n'y arrive pas. «Je ne mentirai pas, il y a des jours où je ne la vois pas. C’est le lot de plusieurs personnes.»   




Elle se réjouit néanmoins de ne pas avoir manqué trop de premières dans la vie de sa fille. «Le hasard a fait que c’est moi qui étais avec elle, il y a deux semaines, quand elle a commencé à marcher à quatre pattes, a-t-elle raconté. J’étais là quand elle a dit “maman”, aussi.»   


Vedette de téléréalité   


En entrevue avec Emmanuelle Latraverse, Mme Guilbault est également revenue sur une période pour le moins surprenante de sa vie: son passage au petit écran. En compagnie d'une amie, elle a participé à la téléréalité culinaire Ça va chauffer!.   


«On a été très populaires quand on est passées à cette émission, a-t-elle blagué. Tout le monde a écouté ça, à heure de grande écoute à la télévision. C’était la grosse affaire.»    




Si, pour être sélectionnée à l'émission, Geneviève Guilbault a prétendu aimer cuisiner, ce n’est pas exactement vrai. «C'est peut-être un squelette dans mon placard. J’ai menti», a-t-elle plaisanté, ajoutant qu’elle préfère de loin manger à cuisiner.    


N’étant pas une cuisinière de grand talent, elle était affectée aux «tâches très mécaniques», comme couper les légumes ou encore le pain. Elle était également responsable des croûtons... qu’elle a fait brûler. «Je faisais de mon mieux», a-t-elle certifié.     



  



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