Politique québécoise

Le PQ peut-il retrouver ses lettres de noblesse?

Tribune libre



Certaines rumeurs circulent à l’effet que le Parti québécois (PQ) participerait à sa dernière campagne électorale, et que Pascal Bérubé deviendrait le seul élu du parti le 3 octobre prochain.

Or, ces rumeurs sont-elles fondées? La cause souverainiste fait-elle bel et bien partie du passé? Paradoxalement, les critiques acerbes visant la loi 21 et la loi 96 contribuent à remettre sur la carte la cause de l’indépendance du Québec.

Les tiraillements de plus en plus manifestes entre les partisans de la gauche et ceux de la droite au sein de la CAQ occupent de plus en plus de place sur la scène politique québécoise, une brèche que le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, exploite avec beaucoup d’habileté.

De surcroît, des candidats de qualité et toute une nouvelle génération de militants indépendantistes viennent se greffer au PQ malgré la quasi impossibilité pour le PQ de reprendre le pouvoir à Québec.

De son côté, la CAQ est embourbée dans un nœud gordien: comment réagira François Legault lorsqu’il sera confronté à l’évidence que toutes ses revendications reçoivent un non catégorique de la part d‘Ottawa?

Depuis son élection à la tête du PQ, Paul St-pierre Plamondon a entrepris de recentrer son discours sur la raison d’être de son parti, l’indépendance du Québec, et ce, malgré les réactions de certains ténors, notamment de Lucien Bouchard qui a qualifié d’insensé le pari de St-Pierre Plamondon.

À mon avis, tant et aussi longtemps que la flamme souverainiste sera portée par bon nombre de fiers Québécois qui convoiteront les circonscriptions du Québec en arguant que la souveraineté du Québec est la seule porte de sortie pour se défaire du joug fédéral, il sera toujours possible que le PQ puisse retrouver ses lettres de noblesse.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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