Le PQ est un tricheur, il n'a jamais voulu faire l'indépendance.

Le pouvoir à tout prix pour que le beurre change de main.

Tribune libre

Par le manque de cohérence d'un parti souverainiste qui met sous le tapis son soi-disant but principal, la souveraineté et l'indépendance du Québec, son article premier, les pro-Marois tournent le débat politique en psychodrame, en analyse émotive et comportementale et en discussion philosophique; eh bien, ce ne sera pas demain que la souveraineté sortira du dessous du tapis. Très souvent certaines analyses ne sont qu'un reflet personnel.
Les pro-Marois utilisent le même stratagème que Pierre-Elliott Trudeau: diminuer les adversaires indépendantistes en attaquant leur intégrité psychologique, émotive; ce que Trudeau faisait malicieusement. Rappelons-nous la nuit des longs couteaux et le mangeur de hot-dogs. Ce grand écartelé de la vie, entre une mère anglo-écossaise et un père colonisé. Ses extravagances pour épater la galerie ne reflétaient que cette déchirure dont ses politiques anti-Québec n'étaient que projection.
Les idolâtres de la déesse Marois, que projetez-vous? Votre résignation à demeurer colonisés pendant que ceux qui seront au pouvoir se rempliront les poches et se créeront de belles carrières par des retours d'ascenseur pour services rendus pendant leur belle carrière politique. Quelques-uns d'entre vous se joindront sûrement aux rangs des candidats ou auront probablement certaines gratifications, mentions ou décorations pour flatteries rendues. Le parti qui renie des personnes québécois honorables, comme Monsieur Michaud.
Êtes-vous vraiment sûrs du Parti Québécois? Regardant le feuille de route de ce parti, il me semble que dans les livres d'histoires, nous pourrions lire: il fut une époque où l'on parlait d'indépendance d'une province canadienne, la province de Québec, mais ce n'était qu'un voeu pieux, le voeu d'une minorité qui n'a jamais pris forme.
***
Suite au présent scandale de la construction, êtes-vous vraiment sûrs de la probité du Parti Québécois?
Le pillage de l'État au profit des grandes firmes de génie conseil, des compagnies de construction et des compagnies étrangères qui ne fonctionnaient que par la menace de quitter si le gouvernement ne renvoyait pas l'ascenseur en subventions de toutes sortes. Sous Bernard Landry, ce dévot de SNC Lavalin, c'était très évident. Le scandale ne touche pas seulement la construction, il touche toutes les sphères de biens et services que le Gouvernement achète et fournit. Je serais étonné que le PQ nous montre pattes blanches lors de cette enquête.
Le scandale de la construction mis à jour aujourd'hui n'a pas commencé sous Jean Charest, il y a été poursuivi à plus grande échelle. L'éléphant blanc de la Cité technologique, le métro de Laval ne sont que deux exemples qui corroborent que le PQ est devenu un parti exactement comme le Parti Libéral, mais avec sa fausse carte de la souveraineté sous le tapis, en plus.
Le Parti Québécois est un tricheur, il n'a jamais voulu aller vers l'indépendance.
Le pouvoir à tout prix pour que le beurre change de main.
Retourner à vos bribes de Nietzsche.


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 octobre 2011

    Vos observations s’ajoutent à celles de M. Noël. Vous touchez le point que les pressés de prendre le pouvoir refusent toujours de considérer : la gouverne péquiste, si on se fie au passé du PQ lorsqu’il était au pouvoir, ne changera rien à notre lente agonie comme peuple. L’amenuisement de notre peuple n’a ni été stoppé, ni ralenti, après le dernier référendum. Le PQ ne voit pas l’urgence démographique, il ne comprend pas l’essence d’une culture, c’est-à-dire la manière de vivre, de penser et de s’exprimer, c’est-à-dire donc la langue d’un peuple. Avant Pierre Curzi je ne me souviens pas qui se souciait vraiment de préserver notre culture, notre essence d’être vivant, celle du peuple majoritaire. Pour le PQ ce devoir de protection passait après bien des accommodements avec les joueurs économiques et les gens de différentes ethnies autres que celle de la majorité. Ce devoir de protection de notre culture, le premier rôle de notre gouvernement national, est bien mal assumé.
    Le PQ est absorbé par sa propre vie et refuse d’admettre l’urgence de la situation. Il ne Nous voit pas mourir. Les Tremblay d’Amérique ne sont déjà plus chez eux à Montréal, qu’est-ce que ce sera dans 10 ans, après la gouvernance péquiste, qu’est-ce que ce sera dans 20 ans, après le règne d’un autre gouvernement ? En 1995 il aurait fallu que Nous, les enracinés, votions à hauteur de 65 % pour gagner le référendum. Comme le PQ veut encore et toujours un tel référendum, quel pourcentage faudra-t-il atteindre dans 20 ans ?
    En ce qui concerne notre vie comme peuple, le point de non retour n’est pas une question économique. À propos de ma conscience nationale je disais à Mme Ferretti que même si le travail de sape du PLQ était stoppé et que le PQ prenait le pouvoir, étant donné son absence du champ identaire, son anti-nationalisme et sa philosophie multiculturaliste, la course vers le point de non retour ne serait pas changée. Les pressés de prendre le pouvoir ne s’avancent pas sur ce terrain, ils répliquent en me balançant leurs espoirs, ils assurent que cette fois ça ne se passera pas comme avant.
    Entre perdre encore 20 ans parce qu’en 2011 ou 2012 il fallait sauver les meubles, entre ça ou prendre le risque de ne pas gagner les prochaines élections, afin de faire évoluer substanciellement le mouvement d’émancipation et conséquemment, perdre moins de temps, réagir à l’urgence qui s’intensifie avec les années, je préfère cette seconde option.
    J’ai le plus grand respect pour M. Gilles Verrier, sa pensée est claire et clairement exprimée, mais je ne comprends pas son raisonnement dans ses derniers commentaires. Il nous demande de porter le PQ au pouvoir, que c’est la solution la moins pire étant donné les circonstances. Il dit qu’ensuite on aura de meilleures bases sur lesquelles travailler, que les forces indépendantistes hors PQ pourront se réenligner. Non au contraire, une fois le PQ actuel au pouvoir, les mouvements indépendantistes auront encore moins de visibilité et d’influence, ils seront des épouvantails utiles.
    Il est pourtant clair que le PQ, une fois au pouvoir, dictera l’agenda comme le font tous les partis, les manifestations dans la rue, les pétitions et les déclarations solennelles ne sont que des échaufourrés dans la trame des événements. Les mouvements citoyens, les batailles identitaires, les nécessités de survie, la population en général n’y comprend rien, ça ne la touche pas, ne l’intéresse pas, elle est endormie depuis longtemps, et elle dors de plus en plus profondément. Les partis politiques font bien ce qu’ils veulent, aucun groupe populaire n’influence jamais leur action. Seule une action déterminée et omniprésente, menée par le parti au pouvoir à tous les jours de son mandat et par tous ses représentants, peut réveiller la population. Au contraire, donc, de M. Verrier, je crois que pendant un éventuel règne du PQ (tel qu’on le connaît aujourd’hui), étant donné que le PQ dictera la marche à suivre, il sera encore plus ardu que maintenant de travailler à notre émancipation.
    En terminant, monsieur ou madame, veuillez donc apposer votre signature, qu’on sache à qui on a affaire. Mes salutations.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    9 octobre 2011

    Je m'étais promis de ne plus venir sur ce forum...et surtout
    de ne plus vous lire et ne plus vous répondre. Mais c'est plus fort que moi..
    Monsieur, vous faites des tas d'affirmations gratuites dont certaines sont carrément fausses ou biaisées. Ça prendrait tout un volume pour vous répondre.
    De grâce, calmez-vous!
    Simplement vous rappeler qu'il y a eu 2 référendums alors que le PQ était au pouvoir. Arrêtez d'écrire que le PQ ne veut pas la souveraineté.
    Vous pouvez ne pas être d'accord avec l'approche du PQ, c'est votre droit!
    Vous devriez aller rencontrer une couple de jeunes députés péquistes. Les Cloutier, Drainville, Bédard, Hivon, Marceau, Girard et autres. Allez leur dire qu'ils ne veulent pas l'indépendance du Québec. Allez leur dire, de grâce!
    Tiens! Je vous invite au concert bénéfice de Gilles Vigneault, dimanche prochain à Joliette....au profit du PQ dans Berthier et Joliette. Venez assister à un beau concert et je m'occupe de vous présenter à une couple de jeunes députés péquistes. Le thème du concert:VIVRE DEBOUT!