Le vaisseau amiral se transforme en frégate de recrutement des désoeuvrés...

Le PQ de Lisée

Tribune libre

Maintenant que le Parti québécois de Jean-François Lisée s’est dépouillé de son épouvantail référendaire, tous les espoirs sont permis pour espérer conquérir les partisans libéraux mécontents du gouvernement Couillard. C’est du moins ce que pense le nouveau chef du PQ qui allègue qu’«il est difficile pour les libéraux de retenir captifs les non-francophones qui étaient captifs lorsque le référendum était la question électorale».

Il est quand même pour le moins étonnant que le « vaisseau amiral » de l’indépendance du Québec se transforme en une frégate de recrutement des désoeuvrés fédéralistes pour élargir sa base militante alors que ce même vaisseau vogue sur la scène politique québécoise depuis près de 50 ans.

Il y a quelque chose qui sent l’auto-destruction dans la stratégie suicidaire de Jean-François Lisée qui me glace les ardeurs souverainistes. Cette politique du « petit pas » qui me ramène à l'étapisme de Claude Morin et, il n’y a pas si longtemps, à la gouvernance souverainiste de Pauline Marois, sans oublier les conditions gagnantes de Lucien Bouchard.

En novembre 1976, Jean-François Lisée, alors âgé de 18 ans, est persuadé que le Québec deviendra un pays avant longtemps. Eh bien, quarante ans plus tard, le Québec est toujours une province canadian…Et je suis prêt à parier qu’avec le PQ désincarné que nous propose M. Lisée, l’indépendance du Québec demeurera une « voie d’évitement » pour bien des lunes!

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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21 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2016

    Ce qui tue la souveraineté c'est la stupidité des souverainistes eux même qui pour toutes sortes de motifs idéologiques et/ou politique se divisent. Quand j'entend les discussions sur le/la chef par exemple, une des sources de cette division, facile de faire le constat de cette stupidité profonde des souverainistes. Cette division éloigne depuis des décennies les souverainiste de la prise du pouvoir.
    Est-il nécessaire de rappeler que l'indépendance du Québec doit OBLIGATOIREMENT passer par la prise du pouvoir?
    Le PLQ possède une base inaliénable d'irréductibles autour de 35%. Cette base ne va que poursuivre son ascension avec la croissance d'immigrants. Il ne reste qu'une décennie, peut-être, aux souverainistes d'accéder au pouvoir en nombre suffisant pour réaliser la souveraineté. La volonté du PLQ d'accroître l'accueuil d'immigrants à un seuil de 50 ou 60,000 annuellement résultera en un 10% environ de nouveaux voteurs au PLQ. Les immigrants ont choisis de refaire leur vie au CANADA, pas au Pays du Québec? Il est très normal de voter pour leur Pays d'adoption, le Canada.
    Lors de l'élection de 2014, 94% des non-francophones ont votés PLQ avec 23% de francophones. Ce 94% est fondamentallement un refus de la francophonie du Québec. Ce nombre ne vas que poursuivre sa progression dans les prochaines décennies.
    Alors! Quand les souverainistes s'éparpillent dans 4 partis parce qu'ils sont plus à "gauche", plus progressif, qu'ils n'aiment pas P Maroi ou J F Lisée, qu'ils sont trop pressés pour perdre un autre référendum, qu'ils critiquent les programmes et une panoplies de bêtisses de tout accabits de ce genres, ça me tue!
    L'accès au pouvoir ne passe que par le choix D'UN SEUL PARTI. Celui le plus apte à prendre le pouvoir.
    Avec l'union des forces souverainistes n'ayant QUE LA SOUVERAINETÉ EN TÊTE. Le pays d'abord et aucune autre considération....AUCUNE AUTRE!
    Chacun d'entre vous lorsque que nous aurons le Pays, pourrez reprendre vos idéologies, votre gogauche ou la droite, vos philosophies, vos batailles.
    Mais d'ici là ne voyez vous pas comment nous sommes bêtes? Tout passe avant le Pays pour trop de souverainistes.
    Il ne reste que très peu de temps pour l'indépendance du Québec...très peu.
    Idéalement, l'union de QS, ON et le PQ nous permettrait de nous en approcher, mais cela est utopique....la bêtisse continuera pour toutes sortes de considérations perpétuant la division et l'impossibilité d'accéder à l'indépendance.
    Je ne comprend pas cette position de souverainistes voulant absolument un référendum aux élections de 2018, dans un contexte ou cela laisserait le PLQ trôner au pouvoir pour encore quatre années . C'est de la pensée magique de penser prendre le pouvoir avec un engagement de faire un référendum.
    Je suis un souverainiste "pur & dur" mais de promettre un référendum aux prochaines élections est suicidaire. Mais accéder au pouvoir est possible sans référendum. Encore plus s'il y a collaboration entre QS, ON et PQ.
    Au pouvoir nous avons quatres années avec tout les leviers pour planifier et préparer l'indépendance. Pensez-y!
    Je dois, en conclusion vous dire que je n'y crois pas. Quand je vois F David exiger et vouloir imposer SES conditions, comme si elle possédait la lumière infuse avec son 10% d'électeurs.... Les souverainistes vont encore débattre de leurs idéaux et reléguer la souveraineté aux oubliettes. Leurs opinions étant plus importantes que le Pays. C'est d'une tristesse.......
    Je me fout du programme, du ou de la chef, de la gauche, de la droite, du centre, seul le Pays importe. APRÈS......APRÈS dans le Pays du Québec il sera le temps de reprendre toutes ces idéologies dans NOTRE Pays.
    Mes salutations!

  • Henri Marineau Répondre

    23 novembre 2016

    "Un sondage accorde l'avance au Parti libéral (PLQ) dans les intentions de vote des Québécois mais démontre aussi que la Coalition avenir Québec (CAQ) a devancé le Parti québécois (PQ) au second rang.
    Le sondage CROP mené du 16 au 21 novembre auprès de 1000 internautes observe que depuis octobre, le Parti québécois a glissé de 30 à 24 pour cent dans la faveur alors que la CAQ a progressé de 22 à 26 pour cent, 10 points derrière le PLQ.
    Si des élections avaient eu lieu cette semaine, les Québécois auraient élu un gouvernement libéral très probablement majoritaire, selon le sondage.
    Interrogé par La Presse, Alain Giguère, président de CROP, explique le recul du PQ par une déception de l'électorat du leadership de Jean-François Lisée et par un exode de souverainistes vers Québec solidaire (QS) qui a augmenté en un mois de 13 à 19 pour cent dans la faveur populaire.
    L'une des promesses de Jean-François Lisée en campagne à la direction du PQ a été de ne pas tenir de référendum sur la souveraineté lors d'un premier mandat au pouvoir".

  • Henri Marineau Répondre

    22 novembre 2016

    En conclusion d'un colloque sur les 40 ans de l'accession du Parti québécois (PQ) au pouvoir, l’ex-première ministre, Pauline Marois, estime que le revers électoral de 2014 s’explique par le refus de s'engager à ne pas tenir de référendum sur l'avenir constitutionnel dans un premier mandat. Un argumentaire qui épouse à la lettre la stratégie du nouveau chef du PQ, Jean-François Lisée.
    Deux politiciens qui semblent incapables de concilier le « bon gouvernement » provincial et le processus d’accès du Québec à son indépendance alors que, dans les faits, la raison d’être de la création du Parti québécois de René Lévesque prônait l’accession du Québec à son statut de pays…il y a près de cinquante ans!
    Or, comment espérer mobiliser la population du Québec autour du projet de pays si la cause inhérente à la création du PQ est reléguée dans le placard sous prétexte que les Québécois ne sont pas prêts à se prononcer par voie référendaire? C’est la quadrature du cercle. L’indépendance du Québec se transforme en boîte de Pandore qu’il vaut mieux ne pas ouvrir.
    Pourtant, dans mon esprit, la mobilisation devrait émerger d’un discours carrément engagé sur la voie de l’indépendance à défaut de quoi le PQ continuera de végéter dans les sentiers sinueux des « conditions gagnantes »… attendues depuis les suites au référendum de 1995!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2016

    "...les intelligences et consciences patriotiques semblent flotter dans des eaux paradoxales d’aliénation néocoloniale qui ressemblent à des nuages d’errances à géométrie variable, rien de fermement défini et déterminé politiquement et souverainement." Chrystian Lauzon
    Non mais, "vous êtes pas tannés de vous faire fourrer"...
    Lisée étire la sauce....desmaraisquienne...

  • Pierre Cloutier Répondre

    19 novembre 2016

    Réponse à M. Marineau
    Je suis un peu surpris qu'un prof comme vous, se lance dans une attaque ad hominem - de vindicatif à "mouton" - laissant supposer que j'ai arrêté de penser au lieu de répondre aux arguments que j'ai utilisés.
    J'ai dit et je le répète : je n'ai pas voté pour Lisée. Par contre, je constate:
    1 - qu'il est intelligent, maîtrise bien ses dossiers et est un excellent communicateur.
    2 - qu'il ferait un excellent premier ministre de la Province de Québec ;
    3 - qu'il fait un excellent chef du PQ meilleur que Cloutier et meilleur que Ouellet ;
    4 - que, CONTRAIREMENT À BOUCHARD, BOISCLAIR ET MAROIS, il a un plan très clair d'accession à l'indépendance, qu'on soit d'accord ou non avec ce plan.
    Alors, je vous prie, mettez vos émotions et vos attaques ad hominem de côté et répondez avec l'analyse et la raison aux arguments que j'ai soulevés au lieu de me traiter bêtement de "mouton", ce qui n'est certainement pas la chose la plus gentille à dire à quelqu'un et encore moins un argument très pertinent et convaincant, n'est-ce pas? En tout cas, cela ne fait pas avancer le débat.
    Enfin vous est-il arrivé de penser qu'on peut appuyer un certain comportement général d'une personne politique sans être nécessairement être d'accord avec tout ce qu'elle dit?
    Vous comme moi n'avons pas de boule de cristal pour prédire l'avenir. Il faut donc y aller au jour le jour et ajuster son jugement en conséquence. Il y a des moments dans la vie où il faut mettre de côté l'idéologie pour se confronter au réel. C'est ce que je fais. Les membres du PQ ont voté pour Lisée. Je respecte ce choix et je donne la chance au coureur. Pour le reste, tout ce qui grouille, grenouille, scribouille, comme disait un certain général, n'est vraiment pas important.
    Pensez ce que vous voulez, écrivez-le, mais de nous lancez pas dans les insultes et attaques ad hominem gratuites, s.v.p. Cela ne convainc personne et encore moins la personne qui subit l'attaque.

  • Jean Lespérance Répondre

    18 novembre 2016

    L'article de M. Henri Marineau vaut son pesant d'or parce qu'il permet à des personnes comme M. P.BouchFournier de bien cerner ce personnage du nom de Lisée. Quel beau texte de la part de P. BouchFournier! S'il y a bien une évidence qui saute aux yeux, c'est bien le fait que Lisée n'est pas du tout, mais absolument pas souverainiste. Or pourquoi certains ont-ils adhéré à sa rhétorique? Ils ont été paraLisée par la peur de perdre un référendum qui n'était pas d'une absolue nécessité. Pourquoi référendum égale-t-il peur? Parce qu'on n'ose pas dire, expliquer la fin, le pourquoi du référendum qui est évidemment une nouvelle constitution. Un référendum veut dire : voulez-vous une nouvelle constitution? On ne peut pas convaincre les gens des avantages d'une nouvelle constitution si on ne leur en parle pas. Une véritable indépendance s'accompagne d'une nouvelle constitution qui nous en démontre les avantages, les intérêts. En présentant l'armature d'une nouvelle constitution avec ses lignes directrices, ses nouveaux pouvoirs, les gens voteraient pour. Et la peur disparaîtrait. Mais on n'ose pas, on a peur. On a adopté une attitude de " looser", tout le contraire de l'attitude de Trump qui a vraiment une attitude de "winner".
    Si vous ne voyez pas Lisée comme chef, président, Premier ministre, c'est qu'il n'est pas à sa place. Le voyez-vous comme un Trump ou une Marine Le Pen? Nous avons besoin d'un chef résolu, décidé qui avance d'un pas ferme en disant, je vous montre le chemin, suivez-moi.
    Même si on bat Couillard, un autre va se présenter à sa place avec une auréole de sainteté et va promettre mers et monde et les gens vont le croire. Exemple: Hollande remplaçant Sarkozy.
    Non seulement le coureur ne court pas mais il nous annonce qu'il n'a pas l'intention de courir et il avance lentement. Quand tout va bien, on peut y aller mollo mais quand ça va mal, il faut faire des changements et vite. Et moi, je ne trouve pas que ça va bien.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    18 novembre 2016

    @ M. Boucher Fournier
    Au sujet des "bons sentiments"! Simplement rappeler que Mme Clinton l'a emporté au % des voix.
    Vrai qu'il faut analyser le vote anti Clinton.
    Rappeler le rôle crucial du chef du FBI dans sa sortie sur les fameux courriels, quelques jours avant l'élection.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2016

    On va laisser encore un peu la chance au coureur pour voir ses engagements mais j'aimerais le voir s'engager à utiliser la clause dérogatoire, à faire comme Legault et demander à Ottawa une entente pour rapatrier 100 % de la sélection des immigrants au lieu de 70 % et à rédiger la constitution interne du Québec qui sera presque semblable à celle du pays souverain. Je parlais d'un appui vers Option Nationale surtout à donner un peu avant 2018 ou après l'élection si le PQ perd ou ne rassemblait pas les souverainistes de façon solide et convaincante.
    Dans la constitution version finale du pays, il restera à répartir entre Québec et les villes, MRC ou les régions; les pouvoirs du fédéral et déclarer que le Québec est une République et finir de réformer ses institutions démocratiques et parlementaires. Tout le reste devrait déjà être dans la constitution interne du Québec ; charte des droits et liberté de la personne incluant égalité homme-femme qui prime, charte de la langue française, charte de la neutralité de l'État du Québec, système actuel politique au Québec mais avec quelques réformes qu'on ne peut pas apporter maintenant.

  • Chrystian Lauzon Répondre

    18 novembre 2016

    URGENCE: se réR.I.N.ifier au plus crisse!
    “Donner la chance au coureur?!!” Jusqu’à quand et vers quoi? Les inconditionnels liséens ne voient pas encore que leur supposé génie-stratège court à reculons en accéléré et eux après leur propre malheur en suiveux petits moutons passifs, inertie-sés. Mais on sait ben, néolibéralisme à l’establishment Landry-PQ carriériste*, Lulu Bouchard (et son tout admiratif ti-Bock-Côté : rire ou pleurer?!) vs république libre du Québec à la Ouellet-Trump tassée dans le coin (pour combien de temps encore?): c’est indifférent, c’est pas grave, du pareille au même! Fumons notre joint du pays tranquille imaginaire! Quand l’effectivité devient de la désaffectation évidente, il y a comme une perversion abusive de sens dans le moteur, non?
    Et Marois, la sous-estimée génie selon certains « d’abord le pouvoir, pis après… on verra ben! », le modèle de Lisée désormais avance-recul, sortie de sa ferrari rouge-fuite pour venir donner des leçons (bien théoriques) d’orientation clintoniennes aux péquistes, elle qui a engagé sa grande amie fédéraliste Monique Jérôme-Forget durant sa (dé)gouvernance, oui, oui! La Monique à Pauline qui souffre d’aveuglement et de désintéressement volontaires devant les vols de ses amis fédéralo-libéraux, genre 40$ milliards Caisse de dépôt et quelques petits immeubles SIQ (prononcer « sic » comme dans «grand corps malade »). Dites donc, les liséens, le PLQ engage-t-il des péquistes lui?
    Et l’avez-vous remarqué? Le grand communicateur Lisée, il passe désormais par le canal La Presse en priorité, l’entrée des marais comme dans Desmarais, tout naturellement, pour faire ses messages-reculons. Le navire amiral serait-il piraté, gangrené, pollué, multinationalisé, naviguant sous fausse bannière (false flag) dans une eau bitumineuse?
    On jase, mais est-ce qu’on Cause vraiment, là? Même Drainville applique en criant le « j’te suis pu Jean-François, à quitter l’identitaire… pour aller où? j’comprends pu ton intelligence! supérieure à la mienne?!... », le même virus décelé chez Marois, invariablement et tranquillement dépossessif. Le génocide des Québécois-Français par immigration massive programmée fera son chemin, mosquée par mosquée...
    C’est vrai que Lisée a dit que son plus grand défaut était de ne pas se prendre au sérieux, mais de là à nous prendre pour les dindons de ses farces auto-mutilantes, intentionnelles ou pas, y-a-tu une limite? À qui profite l’insériosité liséenne, dites-moi?
    C’est vrai aussi que PKP a engagé l’ennemi jurée de Vigile pour son divorce, la Goldwater fièrement autoproclamée sionisto-fédéralo anti-francos… alors les intelligences et consciences patriotiques semblent flotter dans des eaux paradoxales d'aliénation néocoloniale qui ressemblent à des nuages d’errances à géométrie variable, rien de fermement défini et déterminé politiquement et souverainement. Suivre les lobbyistes d’affaires et leurs actionnaires financiers… le fric quoi, en dit plus. Soros-Clinton, on sait dans quelle pédo-filière ils magouillent, eux – pour le moins qu’on s’y intéresse vraiment contre-médiacrassiquement.
    Les indépendantistes, les vrais-faux, ont-ils tous une face cachée de lunatiques? Perdus? Alors, fiez-vous aux prédateurs des marais pour vous dicter la voie, l’agenda secret néolibre-échangiste et globalisateur en marche au PQ!
    « Vous êtes pas écœurés de mourir bande de caves ! C'est assez ! » - Claude Péloquin
    * http://vigile.quebec/Le-virus-neoliberal-anti

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    17 novembre 2016

    Je m'exprime ici, c'est rare et on n'est jamais très populaire dans un blogue, on déplaît à certains inévitablement. Voire au modérateur qui sera alors le seul lecteur du message!
    J.F.Lisée a été choisi pour battre les libéraux et parce qu'il serait le mieux organisé (plan) chez les députés du PQ pour préparer l'indépendance et pour tout.
    Il faut reconnaître après quelques semaines que si son succès est dû aussi au refus des membres envers Alexandre Cloutier et de son côté à la Boisclair.
    Il faut voir par plus d'un aspect que son recul ou faux recul sur la laïcité qui l’effraie en termes d'exclusion possible témoigne chez lui d'un malaise propre à l'expression de la MAJORITÉ francophone quant à son droit légitime d'exister et de s'affirmer.
    Plus que ça, Lisée démontre par son appréciation de l'Union européenne qui aspire pourtant au fédéralisme matrice d'un gouvernement mondial qu'il est un souverainiste plutôt curieux. Que retient t-il des critiques légitimes de l'U.E en France et en Europe? Rien, selon ce qu'on en sait. Tout comme les traités sur le super libre échange genre CETA ne le concernent que sur trois points: l'agriculture des producteurs québécois, le doute sur les tribunaux pour les entreprises contre les États et la culture nationale qui doit obtenir des garanties contre l'impérialisme culturel américain.
    On a vu, la semaine dernière monsieur Lisée se faire photographier sur sa page Facebook avec une affiche d'Hillary Clinton 3 heures avant l'élection de Trump, ignorant toute la campagne aux États-Unis antiClinton sur le web. Le web devenant la source d'information no1 depuis 5 ans comme jamais depuis l'apparition d'internet en 1996. Campagne antiClinton présente également sur les sites alternatifs français sur le web. Ce même nouveau chef du PQ mal à l'aise avec la question dite identitaire en dit long comment le chef péquiste est loin de ressembler à ce stade ni à Camil Laurin ni à Jacques Parizeau.
    Jean François Lisée en hypothèse principale et en explications que ce message soit lu par une personne ou dix personnes puisque le texte de monsieur Marineau est publié le 16 novembre; JFL serait surtout un journaliste de gauche libérale sur le plan de la PHILOSOPHIE politique et devenu homme politique . Ce qui expliquerait son nationalisme retenu puisque une personne de gauche libérale aux É.U et encore plus en France se définit comme un antinationaliste et un anti souverainiste viscéral.
    JFL tente plus de rejoindre Québec solidaire qui correspond mieux à sa sensibilité politique que la CAQ dont il ne voudrait joindre que les électeurs actuels. La gauche libérale transpire chez Lisée par son intérêt aux PME qui s'accorderait avec son axe social démocrate libéralisé dont sa considération pour les CETA et TAFTA témoigne.
    Il faut y voir plus que la variable du centre-gauche prétendument si rassembleur. Il faut y voir par l'esquive pas si relative de la laïcité quelque chose comme un refus d'assumer la part de DROITE que le projet national demande.
    L'époque entre 2013-2016 démontré décisivement par Trump élu, par la victoire souverainiste mais par la droite du Brexit en Grande Bretagne associe la droite et le retour des nations. Pourquoi, parce que la gauche depuis 2000 rejette résolument le cadre de la nation l'associant à la tentation fasciste et à la xénophobie systématique. Ce qui est su plus que jamais à Vigile et chez les souverainistes français comme Jacques Sapir.
    Québec solidaire ici comme parti de gauche témoigne en tant que parti récent de son rapport plutôt hypothétique à la souveraineté et de son attirance-répulsion envers la nation québécoise soupçonné facilement de xénophobie comme les libéraux finalement.
    L'idéologie multiculturaliste canadienne et britannique d'origine nourrie en partie par la contre culture 68--75 du genre -All you need is love- ou selon la formule ironique et critique de feu Jean Yanne -Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil- a fait recette et est devenu la norme sociale et éthique mettant à mal le sentiment souverainiste et patriotique au Québec.
    JFL 58 ans est de cette sensibilité qui dépasse à que le multiculturalisme soit produit directement par Pierre Trudeau en 1982. La majorité des députés péquistes ne veulent plus entendre parler de ce qui resterait de la charte des valeurs.
    Si un Mathieu Bock Côté rejoint la pensée souverainiste en France qui se perçoit à droite en bonne mesure. Une voie souverainiste française antiBruxelles et opposé au multiculturalisme sans gêne et peur d'exclure pour exclure. Ici, au Québec et avec JFL chef péquiste, on est dans la tiédeur et le malaise parce que le politiquement correct en principe abolit toutes valeurs aux nations et le PQ de Cloutier comme de Lisée avec Lucien Bouchard en tant qu'auguste mentor surfait se veut absolument politiquement correct.
    Le PQ trouve sa raison d'être dans la réalisation de l'indépendance et l'affirmation et la défense de la nation québécoise tout en étant
    paralysé par l'idéologie politiquement correcte du droit à la différence et aux minorités qui bien intentionné comme toute idéologie systématique est devenue autoritaire voire totalitaire!
    Le multiculturalisme canadien profite au delà de Pierre Trudeau et de sa sacralisation au Canada du climat antisouverainiste et antinational en Occident depuis les années 90 entre hyper individualisme et néolibéralisme du type Blair en Angleterre et Bill Clinton aux États-Unis.
    L'élection de Trump résolument patriote américain et non dans un sens interventionniste et notamment impérialiste selon ses engagements de campagne en dehors de ses provocations contre le politiquement correct. Tout comme les ravages d'une immigration devenu trop forte en Occident permettant la contagion d'un islamisme hyper conservateur et liberticide.
    Tout cela comme le Brexit exprime un retour des nations en Occident qui pourra réveiller le sentiment national au Québec.
    Le problème c'est qu'au Québec, nous sommes toujours dans la sensibilité de 2000-2010 où les nations sont d'un goût douteux. La jeunesse québécoise est aussi dans l'esprit majoritaire d'une gauche libérale et libertaire avec un versant social qui se mélange moins mal que l'on pense avec le plus sordide du néo ou ultra-libéralisme, quoi qu'en pense un Gabriel Nadeau Dubois qui mord à tous les hameçons du système!
    Contre GND, MB. Côté malgré qu'il soit assimilé à la droite détesté au Québec serait plus proche malgré les apparences de l'anti système et de la souveraineté.
    Si le paradigme encore dominant chez les élites partout y compris en France est celui du multiculturalisme ultra-libéral. La France connaît et là l'Amérique une résistance certaine accrue envers ce qui nous est imposé depuis 25 ans sérieusement.
    Jean François Lisée ne comprend rien à ça où il prend ce qui l'arrange pour se distinguer d'un A.Cloutier pour après son élection comme chef revenir à ce qui l'assimile aux positions de Cloutier.
    Si le PQ persiste à ce point d'être en conformité en tout au point qu'il pourrait collaborer avec le Parti Libéral canadien de Justin ou Saint Justin, alors, ne restera que le Rien qui fera passer son message catastrophique.
    Camil Laurin ni René Lévesque, ni Jacques Parizeau n'ont été contemporains jeunes du -flower power-, revenus des bons sentiments du catholicisme canadien français qu'eux ont connus jeunes dans l'étouffement. Ils ont résolument voulus que les Québécois sortent de la condition d'infériorité et de l'obligation de vertus à outrance qui paralyse l'action des individus québécois.
    Où sont en 2017 nos Lévesque, Laurin et Parizeau? Les bons sentiments en politique. Trump le montre c'est l'échec. JFL est dans les bons sentiments.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    17 novembre 2016

    @ M. Jean-Claude Michaud
    Voter Option nationale, dans les circonstances, c'est voter CAQ. Le PQ est en tête dans les comtés francophones. Dans les sondages, Option nationale recueille des peanuts!
    J'approuve la stratégie de Lisée à l'effet que c'est la CAQ qu'il faut battre.J'approuve, aussi, sa stratégie de chercher à attirer des gens de la CAQ et même du PLQ.
    Comme d'autres l'ont écrit, donnons la chance au coureur!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2016

    Voir le lien où Bernard Drainville critique Lisée qui abandonne semble-t-il ses positions sur la question identitaire ! Est-ce à cause des critiques de Lucien Bouchard fait au PQ récemment ??? On sait que Lucien Bouchard est un des mentors de M. Lisée !
    http://www.fm93.com/lecteur/audio/bernard-drainville-le-noel-cogeco-l-attitude-d-342170.mp3
    Je pense de plus en plus que Jean-Jacques Nantel a raison à propos du PQ sans engagement référendaire. Le PQ sans cela devient un simple parti social-démocrate mais souverainiste pour gagner des votes. Pourtant en 40 ans depuis sa première prise du pouvoir à part la détermination de Jacques Parizeau, ce parti a pas vraiment fait avancer la cause autant qu'il aurait dû ! Le PQ a été la plupart du temps un bon gouvernement social-démocrate et a fait quelques gains comme la loi 101 et le rapatriement de la gestion de la main d'oeuvre d'Ottawa mais le pays est toujours un projet un peu ambigu et sur la glace.
    M. Lisée veut-il faire des gestes fondateurs pour l'État du Québec ou pas ? Est-ce ses députés qui l'empêche de vouloir le faire et le fait reculer sur les questions identitaires? Je commence à penser que le PQ sert à faire élire les libéraux et que tous les partis élus à l'assemblée nationale sont là pour nous divertir et nous donner l'illusion du choix alors qu'ils sont tous mondialistes à des degrés divers.
    Faut-il conclure que le PQ ne gagnera pas les élections que la CAQ pourrait prendre le pouvoir en 2018 et qu'il faudrait investir Option Nationale pour réaliser l'indépendance d'ici moins de 10 ans car le temps presse? Avec des gens comme Martine Ouellet et Aussant et quelques autres péquistes qui se présenterait à Option Nationale comme Curzi, Lisette Lapointe et des jeunes députés indépendantistes résolus ce parti pourrait remplacer un PQ qui a très mal vieilli.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    17 novembre 2016

    A lire ce texte de Pauline Marois à propos du PQ. "Le PQ, un parti à la croisée des chemins":
    http://quebec.huffingtonpost.ca/pauline-marois/le-pq-un-parti-a-la-croisee-des-chemins_b_13028398.html

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2016

    «La seule réserve que je fais est celle de savoir si Lisée, en cas de défaite en 2018, va garder sa promesse de tenir un référendum en 2022.»
    S'il fallait que malgré la mise en veille de l'indépendance, que le PQ n'arrive pas à prendre le pouvoir en 2018, on aura un autre post-partum 1995: La grande déprime.

  • Marcel Haché Répondre

    17 novembre 2016

    Ce n’est pas la « gouvernance » d’un gouvernement Lisée qui serait un problème, c’est le fait que si ce gouvernement péquiste tant espéré, détenteur d’un mandat mitigé, si son gouvernement n’encerclait pas radicalement l’électorat qu’il faut encercler de toute nécessité, et le réduire à l’isolement et l’impuissance, c’est lui-même, ce gouvernement indépendantiste, qui serait alors encerclé et réduit à l’impuissance.
    En un certain sens, je crois que JFL aura ce choix redoutable à faire : celui d’être ou ne pas être un Obama de la Cause indépendantiste québécoise. La présidence d’Obama s’est révélée être une présidence pauvre et prétentieuse, bien en deçà des espoirs qu’elle avait soulevées.
    À ce jour, c’est son côté Obama qui fait le triomphe (modeste) de JFL. C’est bien. C’est même très bien. Mais cela se révèlera finalement insuffisant si, formant gouvernement, Lisée se contentait de farfiner comme Obama.
    Tôt ou tard, les gouvernements péquistes devront renouer avec la détermination du père de la loi 101 : le Dr Laurin… qui n’avait rien à voir avec la gang de docteurs et de pleutres qui mènent et qui se démènent pour rien à Québec.

  • Henri Marineau Répondre

    16 novembre 2016

    a/s Pierre Cloutier
    Avec tout mon respect, je suis sidéré de constater avec quelle docilité le Pierre Cloutier vindicatif que j'ai pu lire sur cette tribune, le loup téméraire est devenu tout à coup un gentil petit mouton...Toute une métamorphose!

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2016


    Assurez-vous de conserver précieusement votre texte monsieur Marineau ne serait-ce que pour le ressortir dans les prochaines années, question de rappeler aux ‘’anti-Lisée de Vigile qui se sont si docilement ralliés’’ à quel point vous aviez vu juste.
    Vous avez su à mon avis analyser avec brio et en quelques paragraphes seulement, l’avenir probable du ‘’PQ-Lisée’’ et je vous en remercie.
    Après plus de 50 années à croire inlassablement au futur pays du Québec, je suis extrêmement triste à la seule pensée que non seulement je ne le verrai sans doute jamais naître, mais pire encore j’aurais tellement souhaité l’offrir en héritage à mes petits-fils.
    Finalement c’est Parizeau encore une fois qui avait raison, le PQ n’est plus qu’un champ de ruines.
    Je ferme les livres.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    16 novembre 2016

    Au dernier sondage, le OUI était à 37%. Ne trouvez-vous pas normal que JFL essaie d'aller chercher d'autres sympathisants?

  • Pierre Grandchamp Répondre

    16 novembre 2016

    N'oubliez pas qu'il y aura un congrès provincial du PQ en 2017! C'est majeur!

  • Pierre Cloutier Répondre

    16 novembre 2016

    Avec respect, je vois les choses autrement et j'ai assez dénoncé le PQBouchard, le PQBoisclair et le PQMarois ici sur Vigile - lisez tous mes textes - pour savoir faire la différence.
    La différence - et elle est énorme - c'est que ni Bouchard, ni Boisclair, ni Marois n'avaient de plan pour l'accession à l'indépendance. Lisée en a un, qu'on soit accord ou non avec lui sur le délai.
    Et je le répète : je n'ai pas voté pour lui, ni au premier tour ni au second tour, ni au troisième tour, ni au quatrième tour. J'ai voté par principe pour Martine Ouellet par solidarité indépendantiste même si je savais qu'elle allait perdre.
    La seule réserve que je fais est celle de savoir si Lisée, en cas de défaite en 2018, va garder sa promesse de tenir un référendum en 2022.
    Mais je pense sincèrement qu'avec lui à la tête du PQ, ce parti a des chances de battre les libéraux et qu'il va faire un excellent premier ministre du Québec-province.
    Pour le reste, un jour à la fois, car personne n'a de boule de cristal pour prédire l'avenir, n'est-ce pas?

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2016

    D'une justesse qui fait mal jusqu'au tréfonds de l'âme!