Un autre évènement imprévisible vient de se produire à Rome

Le pape François 1er

Un jésuite Argentin, fils d'émigré italien, vient d'être nommé Pape

Tribune libre


Le nom choisi, François 1er, pour François d’Assise, nous indique déjà l’inspiration qui le porte : la simplicité, le dépouillement, l’amour de la nature et des humains qui s’y développent en harmonie avec cette dernière.
À Buenos Aires, là où il exerce sa fonction de pasteur, il a la réputation d’un homme qui prend les transports en commun et qui va lui-même faire son épicerie. Il a laissé son Palais épiscopal pour une simple résidence dans un milieu humble. Rien d’ostentatoire dans son habillement et dans les cérémonies religieuses qu’il préside. Il présente un profil qui fait penser à cet autre pape qui ne trôna que 33 jours sur le siège de Pierre, Jean-Paul Ier.
Je vous réfère à un article tout récent qui me semble refléter assez bien le parcours de cet homme qui est demeuré fidèle aux pauvres en se faisant l’un d’eux. Il ne faut pas oublier qu’il avait été, au conclave de 2005, le principal opposant à Joseph Ratzinger. D’abord l’histoire de ce premier épisode suivi de celui d’aujourd’hui.
[http://www.liberation.fr/monde/0101542889-les-voix-du-conclave-enfin-penetrables-au-vatican->]
[[http://america-latina.blog.lemonde.fr/2013/03/13/le-jesuite-jorge-mario-bergoglio-etait-le-chef-dune-eglise-argentine-contestee/->]->[http://america-latina.blog.lemonde.fr/2013/03/13/le-jesuite-jorge-mario-bergoglio-etait-le-chef-dune-eglise-argentine-contestee/->]]
Sans vouloir pressentir ce que sera son règne, je peux dire que sa proximité avec les pauvres et les humbles de la terre en fera un Pape à l’écoute des grands impératifs de justice et de solidarité. Je ne serais pas surpris qu’il soit celui qui sorte la papauté du Vatican comme il a sorti, en Argentine, le cardinal de son Palais épiscopal.
Un François 1er qui peut nous réserver de grandes surprises au service de notre l’humanité. Tant mieux si c’est le cas. Il est incontestablement un Pasteur. Donnons-lui le temps d’agir.
Oscar Fortin
Québec, le 13 mars 2013
http://humanisme.blogspot.com

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Oscar Fortin292 articles

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citoyen du Québec et du monde

Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.





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19 commentaires

  • Oscar Fortin Répondre

    16 mars 2013

    JJe pense que dans mon dernier article j'apporte un certain nombre d'éléments qui éclairent ma compréhension d'accusations, à s'avérer fondées, seraient très graves. Pour le moment, je m'en tiens davantage aux arguments qui écartent le fondement de ces accusations. S'ajoute à ceux-ci ce témoignage tout récent du prix Nobel de paix, Adolfo Perez Esquivel, un farouche défenseur de la théologie de libération.
    ""On met en cause Jorge Bergoglio parce qu'on dit qu'il n'a pas fait le nécessaire pour sortir deux prêtres de prison, à l'époque où il était le supérieur de la congrégation des jésuites. Mais je sais personnellement que de nombreux évêques ont demandé à la junte militaire la libération de prisonniers et de prêtres et qu'elle ne leur a pas été accordée", a ajouté Pérez Esquivel, assurant que Bergoglio "n'avait aucun lien avec la dictature".
    C'est ce même Esquivel qui avait écrit une lettre cinglante au cardinal de Santa Cruz, Bolivie. (http://www.alterinfos.org/spip.php?article2446)
    Sur son conservatisme moral relatif aux questions de l'avortement, du mariage des personnes de même sexe, du mariage des prêtres et de l’ordination des femmes, il faudra voir comment il recevra les questionnements qui lui viendront de l'intérieur et de l’extérieur de l'Église. C'est dans sa réaction à ces questionnements que nous verrons s'il est un doctrinaire ou quelqu'un qui avance avec son Église et l'humanité dans une esprit évangélique.
    J'ai particulièrement hâte de mesurer son indépendance par rapport aux forces de l'empire étasunien. En sera-t-il un valet ou sera-t-il un authentique représentant du Christ. Au M.O. , en Afrique et en Amérique latine, il lui faudra bien prendre position. De qui prendra-t-il ses ordres? Du Christ ou de Mammon?
    Enfin, les évènements à venir nous révéleront l'homme qu'est François, et pour le moment je suis de ceux qui lui font confiance pour nettoyer la bergerie et pour faire entendre une voix sans équivoque pour les pauvres, pour la justice, pour la vérité.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2013


    Comment fera-t-il pour vaincre la force d'inertie de la terrible bureaucratie vaticane? Je sais ce qu'est une bureauratie ayant été officier d'État-major et exposé à la lourdeur du système en place?
    JRMS

  • Martin Perron Répondre

    14 mars 2013

    @M. Michel Rolland
    Moi, quand on me dit que Jean-Luc Mélenchon voit d'un mauvais oeil la nomination du cardinal Bergoglio comme nouveau pape et bien j'ai tendance à dresser l'oreille et à me dire qu'il pourrait se passer de bonnes choses au Vatican.
    Je suis allé lire, M. Rolland, l'article de Mélenchon et j'ai remarqué surtout le passage suivant: "Mes amis argentins l’accusent d’avoir dénoncé des prêtres progressistes sous la dictature." Le nouveau pape s'est toujours défendu de ces accusations qui sont venues la première fois d'un journaliste millionnaire et communiste, M. Horacio Verbitsky, dans un livre intitulé, en français, La guerre sale. M. Verbitsky, dit "el perro", est un journaliste vedette ayant gagné de nombreux prix de journalisme. Dans les années 1970, il a fait parti des Montoneros, une organisation de guérilla communiste engagée dans des activités terroristes en Argentine. "El perro" a avoué avoir pris part lui-même à des actions violentes et terroristes mais qui n'auraient pas causé mort d'hommes selon lui.
    M. Verbitsky a travaillé entre 1981 et 1984 pour le Congrès juif mondial et entre 1992 et 2008 pour le quotidien La Pagina. Le directeur de ce journal s'appelle Ernesto Tiffenberg et Fernando Sokolowicz en est l'éditeur. Mis à part ses nombreux livres, il a aussi écrit dans le Wall Street Journal et le New-York Times. Il dirige maintenant El Centro de Estudios Legales y Sociales qui reçoit son financement de la part de riches fondations nord-américaines et new-yorkaises comme la fondation Tinker où on retrouve des gens comme Susan L. Segal, pro-Kirchner ex-employée de la banque Chase (Rockfeller) et Alan Stoga qui fut le bras droit de Henry Kissinger à une certaine époque.
    Sont-ce là les amis argentins dont parle M. Mélenchon?

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2013

    @Michel Rolland
    Mélenchon est un franc-maçon du Grand Orient, qui est l'ennemi acharné de l'église catholique depuis la révolution française. Il doit être considéré comme un faux ami de la gauche sociale, un trotskyste à la langue fourchue.
    C'est son commentaire qui m'a donné à penser qu'on avait peut-être affaire a un bon Pape.
    Voyez dans cette vidéo d'Alain Soral qui démonte le personnage:
    http://www.youtube.com/watch?v=j--MiGLu-II

  • Oscar Fortin Répondre

    14 mars 2013

    Je voudrais apporter une première réaction générale aux commentaires qui suivent cette présentation du nouveau pape.
    D’abord, je vous dirai que vous avez tous raison de douter sous une forme ou une autre de l’homme et de ce qu’il va faire de l’Église. En vous référant aux nombreuses questions qui surgissent de tous les milieux et de tous les médias, votre doute est tout à votre honneur.
    Il y a certaines questions plus litigieuses que d’autres sur le personnage dont celle des deux prêtres, soi-disant dénoncés aux militaires par le provincial des jésuites d’alors, le père Bergoglio, également celle de ses affrontements avec les gouvernements progressistes de Kirchner et de Cristina Fernandez, et également celle de sa lettre aux cloîtrées carmélites de son archidiocèse. Sur ces trois questions, j’aurai l’occasion de revenir dans un article que je présenterai sur Vigile.
    Sur le plan de la morale sur l’avortement et le mariage gai, il est en union avec la pensée traditionnelle et conservatrice de l’Église.
    Concernant le mariage des prêtres et l’accès des femmes au sacerdoce je n’ai trouvé aucune ouverture de sa part sur ces questions dans mes recherches sur Google.
    Là où il se démarque, c’est surtout dans son option pour les pauvres, pour les valeurs évangéliques par rapport aux valeurs doctrinales et son témoignage personnel de vie.
    Pour le moment, certains en sont à des intuitions, à des suppositions, d’autres à des certitudes.
    En ce qui me concerne, de tous les cardinaux disponibles pour le poste, il demeure le moins pire tout en m’inspirant une certaine confiance.
    Nous aurons l’occasion de revenir sur le sujet à la lumière de l’article que je me propose d’écrire au reflet des étoiles. Merci pour vos commentaires auxquels je promets une réplique de ma part.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2013


    Pour poursuivre sur le texte de Gilles Verrier, voici ce que dit un article très intéressant de comité-valmy :
    Voici des prêtres et des religieuses disparus pendant la dictature en Argentine. ce sont prêtres et des religieuses qui étaient avec les pauvres, qui travaillaient dans les quartiers défavorisés. Bergoglio a fait partie de ceux qui ont fait le nécessaire pour qu’ils soient enlevés et assassinés. et maintenant s’affiche lui-même comme celui qui était près des pauvres…. (1)
    (1) http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3305
    Est-ce un contre-feu, à l’effet Chavez, qui s’inspirait lui-même, comme il le disait si bien du, Christo liberator, sachant le conclave qui a nommé le nouveau pape est issu de cette lutte anti-liberator, si vous permettez l’expression.
    Ma pensée va à tous les prêtres et religieuses sincères, qui ont été victimes de cette lutte.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2013

    En essayant de saisir les choses plus en profondeur, il irait de soi que le pape s'occupe des pauvres et des miséreux et que sa compassion envers eux soit intarissable, du moment que la banque du Vatican est laissée aux mains des banksters, tout pourra bien se passer. Ne pas mélanger le pouvoir religieux avec le pouvoir politico-mafieux-financier, voilà la ligne rouge qu'il ne devra pas franchir. S'occuper des pauvres oui, des vendeurs du temple non !
    @ michel Rolland et autres :
    À partir de là, que la rhétorique puise dans le vocabulaire du conservatisme ou du «progressisme», ce n'est plus qu'un détail, un détail sur lequel on aurait tort de trop s'attarder.
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Pierre-Jovanovic-et-la-demission-de-Benoit-XVI-16955.html

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    14 mars 2013

    Tout point de vue a sa place, mais sur Vigile, même en matière de religion, je préfère grandement l’analyse géostratégique des événements aux spéculations métaphysiques (telles la proximité évangélique du nouveau pape François avec les pauvres et la sobriété de sa vestimentation).
    La réalité en est une de pouvoir et de géopolitique. La géopolitique se concentre sur les forces impersonnelles comme la géographie, la démographie, l'économie et la technologie.
    Évidemment, les acteurs, c'est-à-dire les individus, les papes, ont certes leur importance, mais au-delà de leurs caractéristiques personnelles, le monde réel demeure régi par "une morale de résultats publics plutôt que d’une morale faite d’intentions privées".
    Dans cette perspective, l’Histoire retiendra surtout du pontificat de Jean-Paul II le rôle important qu’a joué celui-ci dans la chute du communisme en Europe orientale et centrale.
    Le Vatican est un État et le pape est une entité géopolitique.
    La question me semble donc consister à tenter d’expliquer, selon une grille d’analyse géopolitique, pourquoi les participants au conclave 2013 ont choisi d’élire un sud-américain comme premier pape non européen au cours des 13 derniers siècles.
    Géopolitique implique géographie et la géographie est intimement liée à la démographie. Nous ne pouvons donc pas comprendre l’élection d’un pape Argentin sans aborder la répartition des catholiques sur la planète et les diverses tendances démographiques qui se profilent.
    En Europe, la forte baisse des taux de natalité a précédé de quelques décennies celle qui se dessine maintenant lentement dans les principaux pays d’Amérique latine. Qui plus est, le bassin de catholiques latino-américains (480 millions) dépasse maintenant de plus de 200 millions celui des catholiques européens. Et l’écart sera grandissant au cours des prochaines décennies. Ajoutez à cela les 50 millions d’hispaniques vivant aux États-Unis et dont la majorité est catholique.
    Mais tant en Amérique latine qu'aux États-Unis et au Canada, le catholicisme est menacé par l'expansion fulgurante des églises évangéliques, notamment. Il devenait essentiel de consolider l'Église en dehors du "Vieux Continent".
    Il y a évidemment plus. Beaucoup plus. Comme les réponses qu'apportera le nouveau pape à la profonde crise économique qui hante l'Europe, les rapports avec la Chine/Taiwan et, bien entendu, avec ce pivot stratégique qu'est l'Afrique.
    Mais hors tout, j'estime hautement possible que le Saint-Esprit ait pu avoir des considérations géopolitiques lors qu’il a guidé le vote des cardinaux.
    JPB

  • Serge Charbonneau Répondre

    14 mars 2013

    Je constate la publication de mon second message mais juste avant j'ai cru envoyer celui-ci:
    Voici donc mon premier message qui ne s'est pas rendu par une mauvaise manoeuvre de ma part.
    ----------------
    Mon cher Oscar, je m'excuse d'avance pour les propos que je vais tenir.
    Concernant cette secte qu'est l'Église catholique, je ne crois pas possible qu'un tel pape comme celui que vous nous décrivez puisse exister.
    Je suis un dur sceptique.
    Je me suis laissé prendre à croire en Obama en me disant qu'un président US pouvait être différent, jamais je ne me suis fait avoir de la sorte et lorsque je vous lis cela me rappelle mes écrits sur Obama, moi et tant d'autres qui y mettions tant d'espoir.
    Je sais que depuis belle lurette vous souhaitez que l'église retrouve des valeurs chrétiennes "humaines". Ce serait vraiment souhaitable et j'aurais peut-être plus de respect pour ces gens qui se prennent pour des plus qu'homme.
    Le nouveau pape ne changera rien, absolument rien.
    Le nouveau pape ne fustigera pas ceux qui livrent des armes et des mercenaires pour tuer Assad et détruire la Syrie.
    Le nouveau pape ne dirait rien sur le procès de Gbagbo.
    Le nouveau pape ne louangera jamais les réussites de la révolution bolivarienne.
    Le nouveau pape ne fera rien de différent. Il aura tout simplement le sourire plus saint et le visage moins grossier.
    Il va promener sa puanteur de sainteté dans sa pape-mobile à faire des simagrées pour en faire baver nos journalistes béatifiés. Après nous avoir fait de la fumée décolorée, il va nous faire des écrans de fumée sainte.
    Non, je m'excuse, mais je n'ai aucun respect pour ces hypocrites qui aiment le grand secret. La clause la plus importante du testament J-P 2 était de détruire tous ses écrits. Ça dit tout sur le degré d'hypocrisie de ces gens.
    Les années nous diront qui de nous deux aura eu la meilleure vision.
    Je dis cela sans arrogance, j'ai le plus grand respect pour vous, mais je n'en ai aucun pour l'église (le petit «é» n'est pas une faute).
    Et je vous dirais, Oscar, que je souhaite ardemment que ce soit vous qui ayez raison, mais, sin embargo, comme on dit souvent en Amérique latine, je crois malheureusement que ce sera moi qui aura vu le plus juste.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    14 mars 2013

    Le vrai portrait du Pape François
    Un jésuite progressiste-conservateur, farouchement opposé à la ''théologie de la libération'' (une voie marxiste destinée à détruire l'apostolat de l'Église afin de la rendre inopérante et ayant comme objectif de la substituer), proche des plus démunis et anti-libertins.
    Un évêque proche des démunis en étant antimarxiste
    [ Le théologien contestataire suisse Hans Küng a salué l'élection du cardinal argentin comme «le meilleur choix possible», celui d'«un Latino-Américain ayant une ouverture d'esprit, qui a toujours conduit une vie simple, loin des grands palais somptueux du pouvoir». ]*
    Pape François : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_(pape)
    ***
    JLPM
    _________________
    Passage extrait de l’article Premiers pas en toute simplicité pour le pape François
    http://www.lapresse.ca/international/dossiers/succession-de-benoit-xvi/201303/14/01-4630867-premiers-pas-en-toute-simplicite-pour-le-pape-francois.php

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2013

    Physiquement,François 1er, a l'allure d'un Pape: il a une figure bienveillante. Mais comment cette attitude de bienveillance pourra-t-elle combattre le monde corrompu d'aujourd'hui si son maître,Jésus de Nazareth, n'a pas réussi à le faire en son temps? J'aimerais mais j'en doute.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2013

    Monsieur Fortin,
    Je veux bien croire que le nouveau pape est un homme qui vit simplement. Mais qu'est-ce que ça va donner concrètement à tous ceux dont la vie est brisée par le manque d'un revenu décent?
    Ce n'est pas ce pape qui forcera madame Maltais à être plus généreuse envers les assistés sociaux par exemple.
    Ce n'est pas ce pape qui instituera le revenu universel dont parlait le regretté syndicaliste Michel Chartrand.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2013

    A ceux qui trouvaient Mgr Ouellet trop conservateur:
    http://www.lapresse.ca/international/dossiers/succession-de-benoit-xvi/201303/14/01-4630874-argentins-de-montreal-une-certaine-fierte-au-dela-de-la-foi.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4630845_article_POS2
    "Diego Medina-Creimer est beaucoup moins optimiste. Cette nomination n'inspire que de l'inquiétude à cet ancien journaliste arrivée d'Argentine en 1999. «Sous la dictature, il [Mgr Bergoglio] a entretenu des liens avec les militaires, soutient-il. Il a un passé très houleux, il est homophobe et il vient d'un courant de droite ultraconservatrice. Mgr Ouellet est un carré rouge à côté de lui.»
    Bref, il n'attend pas de ce pape qu'il soit le prochain Che du catholicisme. «Il aurait fallu un pape du mouvement des prêtres du tiers-monde, mais la plupart ont été tués pendant la dictature, dit-il. J'ai reçu des messages de félicitations de gens qui ne connaissaient pas le personnage, mais il n'y a pas de quoi être fiers, ça me fait honte.»

  • Oscar Fortin Répondre

    14 mars 2013

    Je réalise que mes deux références de textes ne fonctionnent pas. Voici donc leur reprise:
    http://www.liberation.fr/monde/0101542889-les-voix-du-conclave-enfin-penetrables-au-vatican
    http://america-latina.blog.lemonde.fr/2013/03/13/le-jesuite-jorge-mario-bergoglio-etait-le-chef-dune-eglise-argentine-contestee/
    Je m'excuse pour ce problème technique

  • Serge Charbonneau Répondre

    14 mars 2013


    Mais quel pape aurait été "prévisible" ?
    L'imbu Marc Ouellet dans sa grande sainteté victorieuse ?
    De mon côté, je ne dirais pas que ce pape est totalement "imprévisible", même si je n'aurais jamais pu le prévoir.
    Mais à son annonce, je n'ai aucunement été surpris de ce choix.
    Cette démission de Beny suivi de cette "élection" dans le plus grand secret est pour moi une manœuvre politique bien plus qu'un rituel religieux qui cherche à savoir si celui qui pète fera de la fumée blanche ou de la fumée noire.
    Nos médias aiment bien la marmotte du printemps et la couleur de la fumée qui sort des papes.
    Mais trêve de ridicule (le ridicule ne tue pas, c'est parfois décevant), le pape, selon moi, n'a pas été choisi pour sa personnalité et ses "qualifications" (sic), mais plutôt pour son emplacement géographique. Je voyais un pape Africain ou latino-américain.
    Le choix du latino-américain est nettement plus plausible.
    L'Afrique est sous contrôle et tout va bien (sic).
    Quant à l'Amérique latine, il y a un sérieux boulot à y faire pour reprendre les choses en main.
    Il est clair, pour moi, je dis bien, pour moi, dans le sens que ce n'est que ma petite opinion, que la secte de l'Église catholique a toujours été et sera toujours une des branches de l'exploitation capitaliste. Jamais aucun haut placé dans la hiérarchie de la secte n'a vu d'un bon œil ces hérétiques prêtres qui prônent et prêchent la théologie de la libération. Un pape ou un cardinal gauchiste c'est rare comme de la mar.. de pape.
    Non, pour moi, on a choisi un pape latino dans le but de remettre les peuples latinos sur la bonne voie, c'est-à-dire leur faire abandonner leurs folles idées de socialisme et leur faire comprendre que le salut réside dans l'entreprise privée. La loi du marché c'est un peu celle de dieu, tout comme la main invisible du marché est aussi à son image. On ne la voit pas, mais elle est partout et c'est elle qui mène ou doit mener le bal.
    Après la mort de Chávez, un pape latino va prendre la place dans le cœur des gens. La religion est un outil politique assez puissant.
    J'ai personnellement des amis vénézuéliens jadis fervents chavistes qui sont devenus plus "critiques" sur le chavisme en allant à l'église et en se transformant en dévot sérieux laissant même leur famille. Et pour laisser la famille au Venezuela, il faut que la religion ait une emprise solide.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2013

    Il a un énorme défi à relever...pis à 76 ans.
    Mais enfin un homme qui prêche moins par les paroles que par les actes et qui revient à la base: l'évangile. Un authentique avec des valeurs remarquables, une vision de l'église vers les pauvres.
    Oui, cette élection nous permet d'espérer.

  • Michel Répondre

    14 mars 2013


    Dommage que vous ayez pris aujourd'hui vos informations de la dictature médiatique (Libération ?). Moi je préfère LGS où vous écrivez parfois. Vous serez sans doute déçu d'apprendre qui est réellement, qui se cache sous le nom de François. Permettez-moi de vous proposer cet article de Jean-Luc Mélanchon : http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/03/13/a-propos-du-nouv...
    Il va de soi que tout les cardinaux réactionnaires, dont Marc Ouellette, nommés par les papes Wojtyla et Ratzinger ces dernières décennies n’étaient pas pour attribuer la fonction de chef de leur Église à un progressiste. Vous admettrez aussi que le fait qu’un homme utilise le transport en commun, qu’il soit simple et gentil n’implique pas qu’il soit progressiste. Je pense qu’un homme doit être jugé par ses actes, ou ses silences complices dans le cadre de ses fonctions…
    Michel Rolland

  • Oscar Fortin Répondre

    14 mars 2013


    Deux petites corrections de contenu: la première est la référence à François, qui est celle à François Xavier, un compagnon d'Ignace de Loyola, fondateur des jésuites. Il fut un grand missionnaire entièrement consacré aux pauvres. Il rejoint par de nombreux aspects les options de François d'Assise. Pour en savoir plus:http://fr.wikipedia.org/wiki/François_Xavier#Biographie.
    Le second point est celui du nom officiel qui est tout simplement François sans référence à 1er.
    Ce sont des informations qui se sont précisées au cours de la soirée.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mars 2013

    À lire ce que je viens de lire, les combats qui attendent ce nouveau pape seront épiques et son règne de courte durée, sinon nous pourrions avoir beaucoup de symbolisme, un pape fort en figuration sans qu'aucun changement n'intervienne dans l'intégration progressive du Vatican dans les mailles du mondialisme financier. Situation au sein de laquelle un pape, à défaut de se laisser doucement prendre en otage, risquerait sa vie... ou démissionnerait pour la conserver? Fort de sa connaissance et de son intérêt pour le domaine, j'aimerais bien que Monsieur Fortin partage avec les lecteurs ses commentaires sur l'article suivant qui risque d'en décoiffer plusieurs.
    http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=939:courtes-considerations-sur-le-fil-du-temps-historique&catid=37:actualite&Itemid=54
    En dépit de ce qui semble être la victoire absolue de satan (incarné sous la forme de la marchandise et de l'argent), un vague espoir me porte à souhaiter beaucoup de courage et longue vie à François 1er.