Le mauvais départ de Couillard

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Même les libéraux avouent que Couillard est en mauvaise posture

Philippe Couillard a déclenché la présente élection de manière anticipée pour donner davantage de temps à François Legault pour se mettre les pieds dans les plats.


Cependant, la première semaine de campagne aura plutôt été marquée par la propension des libéraux à s’auto-pelure-de-bananiser.


Alors que les blessures du pauvre François Ouimet n’avaient pas cicatrisé, l’image des libéraux quant à la fiabilité de leur parole en a encore pris pour son rhume avec la saga Bourdon. La grande magasineuse aura connu une entrée catastrophique, monopolisant l’attention négativement et gâchant le lancement de campagne du PLQ.


Stupidité


Puis, ce fut la sotte sortie de Christine St-Pierre et Marwah Rizqy, qui ont bêtement tenté de dépeindre l’adversaire caquiste comme étant sexiste, en raison du dévoilement des échanges de textos avec la reine du shopping.


Cette stratégie était sans aucun doute l’une des plus ridicules que je n’avais jamais vues. D’ailleurs, je n’ai pas réussi à parler à un seul élu libéral, député ou ministre, qui trouvait l’idée bonne.


Bons coups, mais...


Hier matin, le premier ministre a réussi à porter quelques bons coups envers la CAQ. Profitant de la mauvaise sortie de ce dernier sur la renégociation de l’ALENA et sur la pénurie de la main-d’œuvre, il a tenté de reprendre le haut du pavé et de décrédibiliser son adversaire sur les questions à saveur économique.


Mais, encore une fois, le feuilleton Bourdon aura tôt fait de plomber la journée du PLQ. Désormais, on se demande si le parti préfère cacher celle qu’ils affichaient triomphalement il y a quelques jours à peine.


Le PLQ, malgré un bilan enviable et des engagements porteurs, ne réussit pas à contrôler son message. Ce n’est pas nouveau, me direz-vous. Mais en campagne électorale, chaque journée compte. Et Philippe Couillard en a trop perdu depuis une semaine.