Le maire de Lévis veut conserver le crucifix

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Pas question de déchristianiser davantage le Québec

Le 9 octobre dernier, Gilles Lehouillier, maire de Lévis, a laissé savoir que le débat sur la laïcité qui fait rage au Québec depuis l'élection de la Coalition avenir Québec (CAQ) ne devrait pas pour autant affecter l'héritage culturel québécois. En effet, ce dernier est d'avis que le crucifix de la salle municipale doit demeurer en place et ce parce qu'il fait partie de notre héritage culturel.


Déférence envers le gouvernement élu


Si la CAQ prenait la décision d'obliger les villes à retirer les crucifix, M. Lehouillier confirme qu'il ne contesterait « pas une décision prise par » le gouvernement du Québec. Néanmoins, le maire de Lévis n'a rien à craindre pour l'instant puisque les caquistes ont actuellement l'intention de maintenir le crucifix à l'Assemblée nationale en raison de son caractère « patrimonial ».


Le débat sur la laïcité


Rappelons que François Legault, premier ministre élu du Québec, a récemment annoncé son intention d'interdire aux personnes en position d'autorité de revêtir des signes religieux et qu'il n'hésiterait pas à employer la clause dérogatoire pour parvenir à ses fins. Des manifestants sont descendus dans les rues dimanche dernier pour s'opposer à la laïcité de l'État. Une contre-manifestation est prévue samedi prochain.