Il y a des limites à l'effronterie et au mensonge publicisé. Que retrouve-t-on au Québec en fait de médias papier? Les journaux de Quebecor, entre autres le Journal de Montréal et le Journal de Québec, les deux plus répandus. Dans ce même décor, nous voyons Power corporation, le prédateur officiel avec ses journaux de propagande que sont La Presse et les autres titres dans les plus grandes villes du Québec. Avec une diffusion passablement moins grande mais plus ciblée, nous voyons Le Devoir qui affiche une belle virginité d'influence mais qui n'est, à l'évidence, qu'un leurre pour attirer les lucioles, les intellos, les vrais et les faux, ainsi que la clientèle des preneurs de décisions, une fausse vierge qui a goûté aux vits des puissants de ce monde québécois.
Le Devoir retient dans sa ligne éditoriale d'excellents journalistes au niveau de la culture, de la musique, des arts et des sports, sans oublier M. Francoeur à l'environnement. C'est d'ailleurs la raison qui fait que je reste abonné à ce canard car ce qu'on y trouve ne se rencontre nulle part ailleurs. Par contre, en ce qui concerne la politique et la finance, c'est la poudre aux yeux, mieux la poudre de perlinpinpin pour gogo non averti. L'as par excellence dans ce domaine est ce Serge Truffaut, ce désinformateur patenté qui ne fait que répéter ce que l'empire médiatique lui dicte. J'en ai déjà parlé dans Vigile, il faut définitivement aller puiser à d'autres sources, surtout européennes, pour savoir ce qui s'est véritablement passé un peu partout sur cette planète. Le mensonge est la norme et l'on désinforme la population pour lui faire croire ce que l'on veut pour lui faire faire ce que l'on désire aussi.
La même chose s'applique ici au Québec. On assassine pas les populations par ''compassion'' comme ça se fait au Moyen-Orient, on les dépossède et on attend que l'on dise merci. L'empire Desmarais se rend bien compte que son clown favori est littéralement brûlé dans la population, excepté à Bonaventure semble-t-il, (les médias ne doivent pas se rendre jusque là) alors l'empire pousse son autre clown, François Legault et ça c'est évident. Vous pouvez être certain que pleins de gogos vont tomber dans le panneau, j'en veux pour preuve la dernière élection fédérale qui nous a fait passer pour une bande d'abrutis. La même chose peut se reproduire et si nous n'y faisons pas attention, va se reproduire avec, bien sûr, des effets catastrophiques. Depuis son arrivée au pouvoir en 2003, le clown Charest dans TOUTES ses politiques, a vendu le Québec à la pièce, sous les ordres dit-on, de mon oncle Paul avec ses vues hégémoniques…(faim insatiable d'acquérir), un véritable jeu de Monopoly grandeur nature où l'on doit ruiner les autres pour gagner (les autres c'est nous!).
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Bien sûr Le Devoir est complice de cette sinistre farce. Pourquoi? Regardons un peu qui est actionnaire de ce journal, qui est au conseil d'administration. L'enquête n'est pas terminée mais j'ai eu des bribes sur les fondements de ce journal. Denis Sirois, vous connaissez ? Il s'agit bien d'un des deux fils de Charles, Charles Sirois, le cofondateur du CAQ. C'est bizarre que François Legault, aussi cofondateur du CAQ, profite dans Le Devoir d'une visibilité hors proportion, d'ailleurs, on montre beaucoup François Legault mais très peu Charles Sirois. Se pourrait-il qu'il ne soit pas montrable pour des raisons bien sûr politiques et ses liens d'affaires?
Pour comprendre que Le Devoir n'est plus ce qu'il était, il suffit de voir qui est membre du CA. Avec Jean Lamarre, Bernard Lamarre et Denis Sirois, vous devinez qu'à l'instar du Québec, il est en train d'être émasculé. Les Lamarre, c'est le verrou Lavalin, et Sirois, c'est le verrou Power… tiens encore lui !!! Excusez ce pléonasme mais on tourne en rond ! Je ne parlerai pas ici du PQ car on ne dit pas aux évangélistes que dieu est un mythe ; en d'autres lieux l'intelligence cèderait la place à la lapidation et cela a déjà été fait.

Dans Le Devoir de fin de semaine (samedi le 11 décembre 2011) à la page 3 du premier cahier (François Legault doit y avoir une réservation à l'année), une belle grande photo y trône entourant un texte débile. Dans le cahier B du même journal, à la page B-5 on y trouve une horrible photo de Pierre Curzi et de Louise Beaudoin. Elle est tellement mauvaise qu'il devient évident qu'on tente de les rabaisser. Allez-y voir, c'est véritablement insultant de se faire prendre pour des imbéciles par la ligne éditoriale du Devoir. Tout le monde sait que les photos dans les journaux sont là pour passer un message. Dans ce numéro du Devoir le message subliminal est tellement clair, que c'en est insultant, indécent. On se ''foute'' carrément de l'intelligence du lecteur, on obéit aux exigences de mon oncle Paul par personne interposée. Ne me croyez pas, si vous avez la version papier, vous verrez facilement et vous pourrez le voir aussi dans la version électronique.
Je devrais pouvoir vous revenir sous peu avec d'autres détails plus croustillants les uns que les autres pour vous illustrer comme nous sommes mal informés, ici au Québec. Remarquez qu'en Europe, c'est la même chose car à la base, les agences de presse appartiennent toutes au même, peu importe le pays.
Ivan Parent
PS : N'oubliez pas ce mot d'Étienne de la Boétie : "Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux."