Avec cette CAQ qui hérite maintenant de cette moribonde ADQ, les Québécois sont manifestement en train de se faire passer un « royal » sapin de Noël : tout en couleur et ultra Conservateur comme un grand "C". En cette période de bilan et de fin d'année qui battra sans doute tous les records dans l'échelle du cynisme, nous assistons non seulement à un déficit, mais à un détournement démocratique.
Comme un messie avec son seul roi mage qu'est le fédéraliste Charles Sirois issu lui aussi de ce richissime Québec Inc. des années '70 et qui agit actuellement, tel un marionnettiste de type bunraku (qui manipule le plus souvent à vue); l'étoile de la CAQ semble aujourd'hui briller dans le firmament politique du Québec. Pourtant, personne n'est dupe. Aucun individu ou soi-disant membre cotisant n'a eu l'occasion à ce jour d'avancer, d'exprimer ou de débattre de la moindre idée dans ce nouveau parti qui s'annonce magiquement d'un seul mandat et qui usurpe toute règle minimale de nos démocraties. Cette CAQ où tout vient d'en haut est une véritable et insipide coquille vide sans saveur. Au mieux, un caméléon « nini » : ni fédéraliste, ni souverainiste, ni de gauche, ni de droite.
Surfant comme une montgolfière dans l'espace stratosphérique, le Commandant Legault dans sa CAQ est gonflé à l'hélium. Il aspire aux plus hauts échelons du Pouvoir et ce, à n'importe lequel prix. Il ne se gêne plus de le faire; un peu beaucoup comme Stephen Harper qui bafoue maintenant les règles du parlementarisme britannique en bâillonnant l'Opposition, en prorogeant des sessions, en congédiant de hauts fonctionnaires dérangeants comme cette dame Keen à Énergie atomique du Canada et quoi d'autre encore ?
En avalant d'une seule bouchée de dinde ou de « la tête dans l'autruche ? » l'Action démocratique du Québec (ADQ), ce Legault et cette CAQ empruntent la même route Céleste que son précédent alter ego, le lucide et affairiste Mario Dumont: un parti d'une seule personne aux idées conservatrices réactionnaires dignes de l'Union nationale et du duplessisme des années '50, rejetées déjà par les Québécois, autant lors de l'élection générale de 2008 ou même à un autre niveau et plus récemment, lors du scrutin fédéral du printemps dernier.
Aujourd'hui, cette CAQ récolte l'héritage, la culture organisationnelle et les vieilles dettes accumulées de cette ADQ. Même celles révélées il y a à peine deux ans, par cet ancien et expéditif chef de l'Action démocratique du Québec qu'a été Gilles Taillon, élu par une seule voix seulement sur son adversaire d'alors le « faux bachelier » Éric Caire, soit grâce à ce bulletin totalement fictif ... de l'illustre dictateur africain, Omar Bongo qu'avait habilement découvert cet Infoman de Radio-Canada ! Ce Gilles Taillon avait même cru bon de claquer la porte en moins de 7 jours de cette ADQ en indiquant qu'il porterait aussitôt plainte à la Sûreté du Québec en raison entre autres de livres comptables douteux. Curieusement, certains chiffres pouvaient correspondre nécessairement à cette période où le chef précédent, le député de Rivière-du-Loup recevait, à l'encontre de toute éthique élémentaire — comme le créait aussi durant 8 ans dans un dangereux précédent nul autre que le Premier ministre Charest — une double rémunération dont celle de 50 000 $ par année payée par ce parti et ce, sans que les membres de l'exécutif de l'ADQ aient pris connaissance au préalable de toute entente.
D'ailleurs en toute transparence, tous ces états financiers de l'ADQ seront-ils bientôt transmis à la CAQ sinon à cette nouvelle Commission d'enquête Charbonneau sur les collusions dans la construction, les firmes d'ingénierie et le financement des partis politiques afin de révéler à tout le moins les résultats de cette « plainte » portée il y a deux ans à la SQ par ce Gilles Taillon ?
La CAQ hérite donc du lourd passif de cette ADQ, un parti autrefois présidé et contrôlé par tous ces « bag men » ou collecteurs de fonds conservateurs comme le furent Tom Pentefountas, nommé depuis par Harper en tant qu'actuel VP du CRTC ou de cet autre réformiste, Léo Housakos, maintenant Sénateur à vie à Ottawa et auparavant organisateur d'activités de financement adéquistes dont celles à ce restaurant Onyx dans ce Complexe Le Top des Galeries Laval ayant tous appartenus selon Le Devoir à ce même Tony Accurso.
Tous ces gens demeurent aussi de fidèles et grands amis de Dimitri Soudas, cet ex-premier conseiller non élu de Harper au Québec, maintenant Directeur des communications au Comité olympique canadien (COC). En effet, lors de cette campagne électorale fédérale ayant culminé le 2 mai dernier, ce même Soudas a dû se défendre bec et ongles suite à des enregistrements téléphoniques compromettants où ce dernier négociait en référant à ce Bernard Poulin de la firme sherbrookoise d'ingénierie SM mais aussi et toujours à ce Toni Accurso, réputé pour son luxueux bateau amarré dans le golfe du Mexique. Le seul but de cet appel était manifestement de nommer Robert Abdallah, le démissionnaire ex-DG de la Ville de Montréal (en raison de ce scandale des compteurs d'eau) à la direction générale du Port de Montréal, l'une des plus grandes portes d'entrée maritime au Canada où moins de 20 % des marchandises y sont vérifiées y compris le notoire et lucratif marché des stupéfiants contrôlé, on le sait, par les groupes mafieux et bandes de motards criminels!
Voilà une partie de cet héritage « Boite de Pandore » ou « Cadeau à la grecque » offert par l'ADQ à cette Coalition qui se dit pour l'Avenir du Québec (CAQ) mais aussi à cet ambitieux François Legault qui, à l'image de Louise Harel découvrant béatement en pleine élection municipale le financement obscur de Vision Montréal, se sent malgré tout fin prêt à instaurer, un pouvoir ultra conservateur « Made in Québec », heureusement et finalement rejeté coup sur coup par une très grande majorité de Québécois!
l'ultra Conservatisme avec un grand C de Stephen Harper
Le dangereux héritage et « Cadeau à la grecque » de l'ADQ à Legault
rejeté à maintes reprises par les Québécois
Tribune libre
Gérard Briand46 articles
L’auteur habite Rosemont. Détenteur d’une MBA (spécialisée en entreprises collectives) et collecteur de dons rattaché à des organisations nationales bénévoles, il est également chargé de cours en gestion philanthropique aux niveaux collégial et universitai...
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L’auteur habite Rosemont. Détenteur d’une MBA (spécialisée en entreprises collectives) et collecteur de dons rattaché à des organisations nationales bénévoles, il est également chargé de cours en gestion philanthropique aux niveaux collégial et universitaire.
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
14 décembre 2011Je pense que M.Legault est assez grand pour savoir
ce qu'il fait.Pour les personnes qui ne sont pas
politisées,cela va peut-etre les attirer? Surtout
les libéraux qui ne veulent pas voter pour les magouilles.
Archives de Vigile Répondre
14 décembre 2011Ne nous y trompons pas! La maCAQue n'est rien d'autre que l'affirmation nationale de Pierre-Marc Johnson qui a favorisé le départ de députés importants du PQ et fait le lit pour le retour de Jacques Parizeau. Le PQ fut au purgatoire jusqu'en 1994, années où il reprit le pouvoir et failli remporté le référendum de 1995.
Je pense que nous sommes en présence d'une répétition de l'histoire. Me. Guy Bertrand avec la sortie de son dernier livre nous le rappelle.
Le PQ va se faire planter. Legault va faire patate! Le Canada n'a absolument aucun intérêt à octroyer le moindre pouvoir nouveau au Québec. Ce sera niet!
La différence avec 1985; c'est que le PQ va disparaître et c'est l'Option nationale de Jean-martin Aussant qui va prendre la relève. Nous avons 9 ans devant nous pour nous mobiliser. Legault parlait de 10 ans pour sa maCAQque au pouvoir. Le monsieur posséderiat-il des pouvoirs de devin? Je pense que oui.
Voici les prédictions de Legault:
Mai 2012, prise du pouvoir par la maCAQue, le PQ se retrouve avec 6 députés à l'Assemblée nationale.Marois n'est pas élu dans son comté et elle démissionne. Duceppe n'est pas intéressé par sa direction. Québec-Solidaire fait élire Kadir et Françoise David. Le PQ ne réussit pas remotiver et remomiliser. Il disparaît quelques mois plus tard. Pendant ce temps, l'Option nationale a le vent dans les voiles auprès des jeunes. Elle s'organise sur le terrain. À mesure que moi-même (Legault), je me fais planter par le fédéral, l'Option nationale s'organise sur le terrain avec un discour honnête et direct comme celui de Parizeau.
En 2017 je reprends le pouvoir mais par une faible majorité puisque l'Option nationale m'a chauffé les fesses fortement et Québec-Solidaire a une dizaine de députés.
2021, je suis dans l'opposition et l'Option nationale prend le pouvoir Québec. Elle a fusionnée entre temps avec QS.Quelques mois plus tard se tient un troisième référendum, gagnant cette fois-ci.La maCAQque est déjà disparue. Ce n'était qu'un accident.
Je prends ma retraite en Floride avec Desmarais, Deltell, Laurent Beaudoin et Sirois. On joue au bridge; on est trop vieux pour jouer au golf.
Archives de Vigile Répondre
13 décembre 2011Trois hommes et un coup fin
Legault, Sirois et Deltell naviguent ensemble en croisière sur les sondages du triangle des Bermudes mais ayant été bercer par le doux roucoulement de Monique Jérôme-Forget près des plages mexicaines, ils succombent à la sirène et sombrent sous les moqueries de Jean Charest dans la mer des sarcasmes.
Dans la mer des Sargasses, les squelettes remontent à la surface pour blanchir, mentir et se moquer des bateaux qui passent.
La caque sent toujours le hareng.
Les harengs étaient entreposés dans une caque. Leur odeur imprégnait le bois de celle-ci.