Le Canada serait le grand perdant de la fin de l'ALENA

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Une étude donne raison à Donald Trump, l'ALÉNA désavantage les USA

Le Canada est le pays qui a, de loin, le plus à perdre advenant que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) soit déchiré.


Selon une étude menée par la Banque des règlements internationaux, qui regroupe une soixantaine de banques centrales incluant la Banque du Canada, le produit intérieur brut (PIB) du Canada chuterait de 2,2% dans l’année suivant la fin de l’ALENA.


En comparaison, le PIB du Mexique chuterait de 1,8%, tandis que celui des États-Unis accuserait un recul de seulement 0,22%, estiment les auteurs de l’étude dévoilée samedi.


En chiffres absolus, ce sont cependant les Américains qui ont le plus à perdre, un recul de 0,22% représentant une perte économique de 40 milliards $ US (52,1 milliards $ CAN). Au Canada, le recul du PIB de 2,2% représenterait une perte de 37 milliards $ US (48,2 milliards $ CAN), tandis qu’elle serait de 22 milliards $ US (28,7 milliards $ CAN) au Mexique.


«Les salaires réels chuteraient dans toutes les provinces canadiennes et tous les États mexicains, ainsi que dans tous les districts (circonscriptions électorales) du Congrès des États-Unis, sauf un», peut-on lire dans un résumé de l’étude.


Sans surprise, les travailleurs du secteur de l’automobile, tant canadiens que mexicains, seraient les plus durement touchés par la fin de l’ALENA en raison de la mise en place de tarifs douaniers sur les ventes de voitures et de pièces. Aux États-Unis, les employés travaillant dans les raffineries et la production de charbon sont ceux qui auraient le plus à perdre.


Les auteurs de l’étude ont aussi souligné qu’une simple hausse des tarifs douaniers, sans mettre fin à l’ALENA, coûterait environ 5 milliards $ US à l’économie des trois pays mis ensemble.


La publication de cette étude survient alors que le Mexique et les États-Unis ont indiqué avoir fait d’importantes avancées dans la renégociation de l’accord commercial, entamée il y a un an. Le Canada devrait retourner à la table de négociations avec ses deux partenaires lorsque ces discussions seront plus avancées.



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