Le Brexit, l'élection américaine et l'indépendance québécoise...

Des signes que tout peuple peut se faire entendre

1d34f99c3095b12b20e48cb6de5e1a00

Tribune libre

On peut se réjouir de quelques rebondissements spectaculaires dans certaines situations internationales récentes qui démontrent que tout peuple peut se faire entendre, en autant qu'il devienne conscient de l'inanité de certaines lignes directives imposées par des élus et élites déconnectés des besoins réels et des aspirations légitimes de la population.

Peu importe qu'on soit d'accord ou pas avec son choix, c'est bel et bien la population qui a décidé du Brexit ou de l'élection du nouveau président américain, contre toute attente d'ailleurs.

Elle a exprimé son net désaccord envers des politiques, des approches qu'elle sentait ne plus être dans son intérêt. Et elle a exercé son libre choix en respectant les règles de la démocratie, par-dessus le marché.

L'élan que provoque cet éveil mondial des nations exploitées par des dirigeants douteux, par des intellectuels enfermés dans leur tour d'ivoire et par des élites de la bien-pensance pourrait même réussir à donner un souffle nouveau, un regain d'énergie à l'idée de l'indépendance québécoise, peut-être en jachère actuellement mais toujours prête à reverdir à la prochaine occasion propice.

En effet, lorsque la population québécoise aura atteint le ras-le-bol d'un parti libéral provincial qui accumule les signes d'une longue histoire de corruption, sans parler du patronage et de tous les scandales qu'on révèle sans répit, qu'elle réalisera que les politiques multiculturalistes favorisant l'immigration de masse tiers-mondiste du gouvernement fédéral menacent son identité historique, la population, dis-je, sera placée dans l'urgence de réagir par une saine réaction de vouloir se débarrasser de ceux qui perpètrent de tels agissements à son détriment.

Elle se sentira alors prête à prendre en main les rênes de son propre pays et à bâtir sur de nouvelles bases la nation qu'elle veut continuer d'être en rejetant tout ce que représente le fédéralisme outrancièrement centralisateur et minorisateur de notre culture.

Profitons de la situation actuelle de dénonciation des scandales, des caisses électorales remplies en catimini et de la corruption généralisée à bien des niveaux pour proposer l'indépendance en guise de solution musclée et envisageable. Il suffit d'interpréter cette situation comme étant un cas de force majeure.

C'est pourquoi les partisans de la libération de la nation doivent plus que jamais se faire entendre sur toutes les tribunes afin de proposer le recours à l'indépendance comme solution viable à la menace libérale sous toutes ses ramifications, provinciales et fédérales.

Les porte-paroles de notre noble cause doivent solliciter activement des entrevues dans tous les médias pour la promouvoir adéquatement et lui donner la visibilité qu'elle mérite qu'on lui accorde.

Si ce sursaut d'intérêt suscite un engouement suffisant de la part des gens, au point de porter au pouvoir le Parti québécois aux prochaines élections, l'idée de tenir un référendum pourra être remise à l'ordre du jour plus tôt qu'on ne le pense.

Et le gouvernement n'aura pas le choix d'emboîter le pas en respectant la volonté d'émancipation et les aspirations de son peuple. Car ce que le peuple veut, le peuple est en droit de l'obtenir.

Featured 08e89f9ca3ccd008612a57afbfe02420

Réjean Labrie826 articles

  • 1 429 864

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





Laissez un commentaire



4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 décembre 2016

    Dans un monde où la propagande est tapissée mur à mur...le devoirs des véritables indépendantistes, est celui de la distance...
    Distance avec nos convictions,
    Distance avec les convictions de la société dans laquelle on vit,
    Distance avec les convictions de l'establishment...
    Tiens, en parlant de distance, on a ici la machine propagandiste du "Canada francais" qui vient de prendre les siennes avec l'un de ses collaborateurs:
    Tiens, v'la la dernière de Radio-Canada...: http://www.99media.org/dube/
    Un humoriste congédié par Radio-Cacadna pour avoir dépassé la ligne...

  • Pierre Grandchamp Répondre

    5 décembre 2016

    En ce quo concerne les USA, il faut faire attention. Clinton l’a emporté au suffrage universel. Vrai qu’il y a eu un mouvement dans certains milieux contre certaines politiques. Mais, vrai aussi que le futur président souffle le chaud et le froid sur différents dossiers.Ça devient parfois inquiétant!
    Voici ce qu’écrit John R. MacArthur , éditeur de «Harper’s Magazine»:
    http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/486331/stupidites-cupidites
    “Faisons donc le terrible bilan : un homme pathologiquement narcissique, sorte de voyou ploutocrate, à la tête du pays le plus puissant du monde. L’exécutif rempli de militaires quasiment paranoïaques, eux aussi au tempérament douteux, peu réfléchis et à l’humilité défaillante. La Chambre des représentants gérée par un républicain de droite orthodoxe et dur, admirateur de Friedrich Hayek et de Milton Friedman. Un Sénat, qui normalement devrait servir de contrepoids au pouvoir de la Maison-Blanche, avec une majorité républicaine, dirigée par un homme pour qui Obama le centriste est un dangereux gauchiste déterminé à détruire le système capitaliste et les moeurs traditionnelles.”

  • Gaston Carmichael Répondre

    5 décembre 2016

    Votre proposition est en totale contradiction avec le PQ de JFL. Lisée a convaincu la grande majorité des membres du PQ que de parler d'indépendance, était le meilleur moyen pour NE PAS gagner en 2018. Alors, meilleure chance la prochaine fois, M. Labrie!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2016

    Très bien dit et si le Peuple du Québec se levait et exigeait l'indépendance à un gouvernement péquiste élu en 2018, on pourrait la réaliser au plus vite. Il faudrait que le mouvement souverainiste se mette en marche s'en attendre le PQ. Les pressés comme Option Nationale, les organisations souverainistes qui ne sont pas des partis et des gens comme M. Jean-Jacques Nantel, peuvent faire le travail sur le terrain pour convaincre et faire monter l'appui en haut du 50% !!!