Abandon sans explications des accusations criminelles contre des manifestants du G20

Le Bloc réitère la nécessité d'une enquête publique

G-8, G-20 - juin 2010 - manifestations et dérives policières

Abandon sans explications des accusations criminelles contre des manifestants du G20 : le Bloc réitère la nécessité d'une enquête publique

Ottawa, vendredi 15 octobre 2010 – La porte-parole du Bloc Québécois en matière de sécurité publique et députée d'Ahuntsic, Maria Mourani, est outrée de l'absence d'excuses et d'explications accompagnant l'abandon des accusations criminelles injustifiées envers des centaines de manifestants au sommet du G20 à Toronto et réitère la nécessité de la tenue d'une enquête publique sur les agissements de la police lors de l'événement.
« Apparemment, au Canada, on peut se faire jeter en prison alors qu'on n'a commis aucun geste illégal, comme l'ont été un millier de jeunes manifestants pacifiques, dont des centaines de Québécoises et Québécois. Puis, malgré une absence totale de preuve, des centaines d'entre eux ont été accusés d'actes criminels graves pour ensuite voir ces accusations abandonnées quatre mois plus tard. Quatre mois au cours desquels ces manifestants innocents ont attendu leur procès et mis leur vie entre parenthèses. Aujourd'hui, le gouvernement veut clore le dossier et laisse tomber les accusations, et il ne donne aux manifestants pas même l'ébauche d'une explication et encore moins d'une excuse. C'est inadmissible et indigne d'un pays démocratique! » a dénoncé Maria Mourani.
« Les abus policiers à l'occasion du G20 ne se limitent pas au millier d'arrestations arbitraires et injustifiées autant au moment des manifestations que lors de simples déplacements dans la ville de Toronto et même dans des dortoirs. Les conditions de détention des manifestants accusés au criminel ont été horribles. Le traitement humiliant et la privation de nourriture ne sont qu'une partie des abus subis par les personnes appréhendées. Or, le Bloc refuse de voir ces événements malheureux relégués aux oubliettes et réclame, comme il l'a fait à maintes reprises depuis la tenue du sommet, une enquête publique pour faire la lumière sur cette affaire. Une telle enquête permettrait de déterminer les causes des excès et d'identifier les mesures appropriées afin d'éviter que de tels événements ne se produisent à nouveau », a enchaîné Maria Mourani.
« D'ici à ce que le gouvernement entende raison et annonce la tenue d'une enquête publique, le Bloc Québécois a l'intention de faire son travail au Comité permanent de la sécurité publique et nationale où une trentaine de témoins et groupes de personnes et d'intérêt seront entendus à compter du 25 octobre prochain. Nous sommes d'avis que de tels témoignages contribueront à faire la lumière sur les événements et nous espérons que les éléments qui y seront exposés forceront la main au gouvernement conservateur pour qu'enfin une enquête publique soit déclenchée », a conclu la porte-parole du Bloc Québécois en matière de sécurité publique, Maria Mourani.
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G20 : le Bloc Québécois réitère l'importance d'une enquête sur les abus policiers à l'endroit des manifestants
2010-07-12
Ottawa, lundi 12 juillet 2010 – La porte-parole du Bloc Québécois en matière de sécurité publique et députée d'Ahuntsic, Maria Mourani, a profité de la rencontre du Comité permanent de la sécurité publique pour réitérer l'importance de la tenue d'une enquête publique pour faire la lumière sur les événements survenus en marge du sommet du G20 à Toronto en juin dernier.
« De sérieuses allégations d'abus de force à l'endroit des manifestants lors du sommet du G20 à Toronto pèsent contre les policiers. Il semble que ces derniers auraient procédé à des arrestations de masse et arbitraires et refusé le droit à certaines des personnes appréhendées de communiquer avec leur famille ou avec leur avocat. De telles pratiques sont inacceptables et c'est pourquoi une enquête indépendante s'impose. Le Bloc Québécois exigera que plusieurs témoins soient entendus, dont le chef de police de Toronto et des jeunes ayant été arrêtés », a poursuivi Maria Mourani.
« La tenue d'une enquête publique permettra de déterminer les causes des excès et d'identifier les mesures appropriées afin d'éviter que de tels événements ne se produisent à nouveau. Par ailleurs, le Comité permanent de la sécurité publique devra lui aussi se pencher sérieusement sur cette question dès la reprise des travaux parlementaires à Ottawa », a conclu la porte-parole du Bloc Québécois en matière de sécurité publique.


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