Je me suis retenu pendant 24 heures avant de faire une autre maudite montée de lait, mais, tout bien réfléchi, je ne peux plus étouffer la colère que suscitent chez moi toutes les ordures intellectuelles imposées aux Québécois par ceux et celles qui possèdent, du haut de leur chaire universitaire, LA VÉRITÉ.
Un récent sondage Angus Reid publié mardi démontrait clairement que les Québécois, tant à Montréal qu'en région, en ont plein le c.. des accommodements déraisonnables que les bien-pensants veulent nous imposer.
68 % d'entre-nous jugent que le Québec accorde trop d'accommodements raisonnables à ceux qui ne veulent pas s'intégrer à nos valeurs culturelles. 72% estiment que le coûteux et risible rapport Taylor-Bouchard n'a rien clarifié avant de prendre le chemin des tablettes. 90% sont contre la séparation des garçons et des filles à la piscine. 76% sont contre le fait d'accorder un espace religieux à l'école ou au travail...et 64% se disent d'avis que le port du hijab doit être interdit dans la fonction publique. C'est-y assez clair ? Les Québécois francophones, de mentalité laïque, veulent que les nouveaux arrivants s'intègrent et ne contribuent pas à désintégrer un Québec déjà fragilisé de toutes parts par les institutions britanniques fédérales.
Mais c'est quand j'ai pris connaissance de la réaction de Marie McAndrew que j'ai perdu mon sang froid, que je me suis senti profondément insulté et méprisé. Mme Mc Andrew est une intellectuelle qui pontifie de sa tour de Babel, à l'Université de Montréal, où elle est titulaire de la chaire en relations ethniques.
Je la cite et vous laisse le soin de tirer vos propres conclusions: " Heureusement que les droits (des immigrés) sont protégés par les chartes et qu'ils ne sont pas soumis à la volonté de la majorité".
Vous avez bien lu: Je présume qu'elle insinue que la majorité (vous et moi ainsi que le voisin d'à-côté, sommes xénophobes, racistes et intolérants. Heureusement que dans ce pays au système de monarchie constitutionnelle britannique, nous ne sommes pas en République où le pouvoir citoyen est beaucoup plus respecté que celui de la petite clique de politiciens véreux et décadents, ainsi que des intellectuels hautains et snobs, qui, en toute connivence, sont à des années-lumières du pauvre troupeau que nous sommes.
Le PQ ne fait pas mieux...
Et ce matin, la cerise sur mon sundae: j'apprends dans Le Devoir qu'un associé de Tony Accurso, qui enfouit illégalement des déchets toxiques à Mascouche, organise des campagnes de financement à la fois pour le Parti libéral et le Parti québécois.
Hommes d'affaires et contracteurs aiment bien avoir nos minables politiciens dans leur petite poche et ils y réussissent fort bien. Le PQ, un parti populaire voué à l'Indépendance ? Ça c'était avant-hier. Aujourd'hui, ce vieux parti ressemble de plus en plus à l'Union nationale, de triste mémoire.
Et j'apprends que l'Acadie est en feu car le gouvernement en place ne reconnaît plus les droits des francophones dans ses services de santé.
Décidément, la guerre n'est pas finie. Nos ennemis et leurs valets de service veulent notre mort collective. Et pendant ce temps, j'entends Robert Charlebois vanter les mérites du Canada
qui aurait permis l'épanouissement du français... Il y a malheureusement une grande partie de
ma génération qui vieillit très mal... c'est ce qui arrive quand on joue au golf avec Paul Desmarais qui menace (ahaha) de fermer La Presse.
Eh oui, Falardeau, le temps de bouffons se perpétue...
Pierre Schneider
Eh oui, Falardeau, le temps de bouffons se perpétue...
La volonté populaire aux poubelles
Tribune libre
Pierre Schneider59 articles
Journaliste, auteur et poète, Pierre Schneider milite
pour l'Indépendance du Québec depuis le début des années soixante.
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1 commentaire
Gaëtan Pelletier Répondre
29 octobre 2009Belle montée de lait lucide.
Allons donc nous planter dans un pays étranger avec nos tuques, nos mitaines et notre caisse de 24...
J'aimerais bien voir les «accommodements raisonnables» qu'on nous accorderait.
Quant à M. Charlebois, cet «artiste» des années 60 qui arborait son gilet fleurdelysé, eh! ben!
... Comme dans sa chanson...
Tout écartillé...