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La « une » du Journal fait réagir

Tribune libre

 


À la une du Journal du 22 avril, on y voit une photo d’archive du premier ministre Trudeau portant des vêtements traditionnels indiens. Le titre qui l’accompagne se lit ainsi: « Le variant de l’Inde est arrivé. Alors, Justin, est-ce qu’on coupe les liens rapidement avec l’Inde cette fois-ci? » Les réactions venant, notamment de la classe politique, n’ont pas tardé à surgir. 

En ce qui a trait aux critiques concernant la stigmatisation envers un peuple, en l’occurrence l’Inde, ou les préjugés qui risquent de nuire aux relations entre l’Inde et le Canada, ils m’apparaissent tout à fait incongrus, voire farfelus.

À cet effet, le rédacteur en chef du Journal de Montréal, Dany Doucet, s’est défendu en expliquant que .«Notre page frontispice exposait (…) la décision difficile que Justin Trudeau doit prendre au sujet des frontières canadiennes et des vols arrivant de l’Inde.[C’était avant la décision de fermer les frontières avec l’Inde].

Par ailleurs, connaissant la propension viscérale pour le sacrosaint multiculturalisme de Justin Trudeau, et la lenteur avec laquelle il a hésité à fermer les frontières canadiennes au cours de la première vague de la pandémie, je crois que cette image cadre à merveille avec le contexte dans lequel elle apparaît.

Enfin, je dirais que ma première réaction en voyant la page couverture du Journal en a été une où l’ironie occupait une bonne partie du message. Peut-être que plusieurs lecteurs y ont vu, comme moi, une tempête dans un verre d’eau… Qui sait?

Réaction de Justin


https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/une-du-journal-de-montr%c3%a9al-une-erreur-de-jugement-selon-justin-trudeau/ar-BB1fYPVK?ocid=msedgdhp


Henri Marineau, un lecteur qui a conservé son sens de l’humour

 


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Henri Marineau2090 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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