Un chroniqueur donnait dernièrement son interprétation personnelle d'un récent sondage en prétendant que la population voulait mettre de côté la souveraineté pour qu'on s'occupe plutôt des routes, des écoles et des hôpitaux, comme si l'une empêchait les autres!
Ces problèmes concrets se renouvellent d'eux-mêmes et n'ont jamais bien été et n'iront jamais bien. Donc, s'il faut attendre qu'ils soient parfaitement réglés pour parler d'indépendance, cela ne viendra jamais!
Dans la société et dans la vie personnelle, il faut tenter de régler un peu de tous les problèmes en même temps. On ne règle pas nos problèmes d'impôts ou de remplacement du silencieux de la voiture une fois que notre problème de santé est réglé ou après que la maison sera finie de payer! Il faut mener de front toutes les luttes, tous les combats.
La population répond qu'elle ne veut pas entendre parler de souveraineté simplement parce qu'on ne lui fait pas suffisamment valoir dans les médias les avantages de la réaliser dans un proche avenir. À quand remonte la dernière fois que vous avez vu une émission entièrement consacrée à la cause de l'indépendance pour la promouvoir d'adéquate façon? C'est simplement cette absence de vitrine souverainiste qui atténue l'intérêt pour la cause. Et les gens finissent par croire que la question n'est plus dans l'air du temps. Certains d'entre eux concluent même erronément que la souveraineté ne peut plus être vue comme solution progressiste aux problèmes du Québec.
La souveraineté demeurera toujours une question d'actualité qu'il faut faire avancer de mois en mois. De là la nécessité d'un média (tv ou radio) ou d'une émission hebdomadaire aux heures de grande écoute pour entretenir l'idée à l'avant-plan des préoccupations des gens. On doit leur démontrer sur une base régulière comment l'indépendance apportera des solutions à tous les problèmes de gestion gouvernementale et favorisera le progrès du Québec.
C'est le même principe que la mise en marché d'un film. Un "blockbuster" hollywoodien qui coûte 500 millions de dollars à réaliser est accompagné d'un budget de 500 millions pour le promouvoir. C'est ainsi que le goût de le voir est instigué dans le public: il faut qu'ils en entendent parler abondamment pour susciter l'engouement, c'est démontré. Faisons de même avec l'idée de l'indépendance en utilisant les techniques de mise en marché éprouvées pour vendre l'idée et sa pertinence. À défaut de disposer de millions, servons-nous d'émissions quotidiennes sur les postes communautaires de télé et de radio avec une cinquantaine d'intervenants convaincus et convaincants représentant tous les groupes de la société.
Diffusons l'idée de l'indépendance positivement et avec enthousiasme comme étant une chose toujours d'actualité et les gens finiront par embarquer.
Donnons le goût du Québec!
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
2 septembre 2011Merci Monsieur Labrie d'avoir mis le doigt sur le bobo. La popularité de la souveraineté est basse parce qu'on n'en parle pas et l'on ne s'affiche pas. On sait maintenant ce qu'on a à faire. On peut le faire individuellement ou en groupe par l'intermédiaire du Cap sur l'indépendance par exemle qui prépare des conférences de toutes sortes. Je prévois arpenter le centre-ville de Montréal avec mon chandail et mon drapeau aussitôt que j'aurai une chance. Pensons aux patriotes qui se sont battus. Des gens de tous les métiers qui ont donné leurs temps et leurs vies pour la libération. À nous de faire de même.
Daniel
Archives de Vigile Répondre
2 septembre 2011Enfin ! Quelqu'un qui sait que c'est justement ça qui va se passer malgré et envers tout ce que l'on voudra faire ou dire.
Le Séparatisme comme il se plaise à le dire est comme une poussière dans l'oeil il dérange tant qu'il est là !
Merdi
le militant 53
Archives de Vigile Répondre
2 septembre 2011CKAC est à vendre. C'est l'occasion en or d'avoir enfin une radio souverainiste à Montréal, LE plus gros handicap du mouvement depuis 50 ans
On ne donne pas le prix mais il semble que 1,5 million par année de revenus serait suffisant pour faire vivre la station; 1,5 million c'est juste 4000$ de pubs par jour, une moyenne 150 piasses l'heure. Des pinottes sur le marché montréalais.
Allez. Faut trouver des investisseurs. En retour on leur garantit une bonne cote d'écoute. A partir de CKAC, on va étendre le reseau dans tout le Québec
La station va parler de LA SÉPARATION DU QUÉBEC, matin-midi-soir, 7 jours par semaine.
Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse
L'avenir de CKAC Sports est en péril. Son propriétaire Cogeco pourrait choisir d'utiliser la fréquence de sa radio sportive pour inaugurer une nouvelle station de circulation financée à hauteur de 4,5 millions de dollars pour trois ans par Transports Québec.
En entrevue à La Presse hier, le grand patron de Cogeco n'a pas voulu garantir l'avenir de CKAC Sports, ni commenter les rumeurs de sa fermeture éventuelle. «C'est un peu prématuré (...) Ce sont des rumeurs et nous ne commentons pas les rumeurs», a dit Louis Audet, président et chef de la direction de Cogeco.
Le sort de CKAC Sports se jouera devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), où Cogeco et ses concurrents Bell et Astral se livrent une bataille réglementaire.
Après avoir conclu une entente publicitaire de 9 millions sur trois ans avec le ministère des Transports du Québec pour lancer deux stations de radio AM de circulation (l'une en français, l'autre en anglais), Cogeco Diffusion a demandé en mai dernier au CRTC la permission de les lancer sur les anciennes fréquences de Info690 et 940 Montréal's Greatest Hits, fermées par Corus en janvier 2010.
Astral et Bell Média se sont opposées à la demande de Cogeco, ce qui force le CRTC à tenir un appel de demandes le 17 octobre prochain pour les deux fréquences inutilisées. Les entreprises intéressées, incluant Cogeco, avaient jusqu'à lundi dernier pour faire leur proposition au CRTC, qui les rendra publiques mercredi prochain. Astral a indiqué hier à La Presse qu'elle n'avait pas présenté de demande pour les fréquences visées par Cogeco.
«Dans le moment, il y a un processus réglementaire au cours duquel nos demandes et celles de nos concurrents seront rendues publiques, dit Louis Audet, le grand patron de Cogeco. On verra où ça s'en va. En attendant, c'est un peu prématuré (de commenter).»
Cogeco considère néanmoins «important» de créer deux nouvelles stations de radio axées sur la circulation. «C'est un besoin criant, dit Louis Audet. Regardez ce qui se passe dans nos rues. Oui, on trouve que c'est important. Nous avons fait au CRTC des demandes qui sont importantes pour nous comme pour le ministère des Transports (du Québec).»
Selon la politique du CRTC, une même entreprise ne peut détenir plus de quatre stations de radio dans une même langue dans un même marché. Cogeco a déjà quatre stations francophones à Montréal (le 98,5, Rythme FM et CKOI sur la bande FM, CKAC Sports sur la bande AM).
La cause de Cogeco n'est toutefois pas perdue d'avance : en décembre, le CRTC a approuvé l'achat des stations de Corus par Cogeco même si Cogeco dérogeait ainsi à un autre aspect de sa politique réglementaire (trois stations francophones FM à Montréal au lieu de deux).
Plus tôt cet été, Bell Média et Astral faisaient valoir au CRTC que les fréquences demandées par Cogeco étaient d'une trop grande qualité pour opérer des stations de circulation. Dans la mesure où le CRTC donnerait raison à Cogeco, Bell proposait au moins d'échanger sa station sportive Team 990 AM avec l'une des fréquences visées par Cogeco, qui peuvent être entendues parfois de Gatineau jusqu'à Québec.
Si le CRTC ne lui octroie pas les deux fréquences AM demandées, Cogeco pourrait toujours utiliser la fréquence de CKAC Sports (730 AM) pour diffuser sa nouvelle station francophone de circulation. La licence de CKAC Sports ne l'oblige qu'à diffuser 2h10 de programmation sportive par semaine, en plus d'une obligation de 40 heures de programmation locale.
Cogeco pourrait alors faire migrer ses contenus sportifs vers l'une de ses trois autres stations sur la bande FM, notamment le 98,5 ou CKOI. La dernière station a déjà dans son équipe des animateurs sportifs comme Joël Bouchard, Mario Tremblay et Dany Dubé. Cette hypothèse, que n'a pas voulu commenter le président de Cogeco Louis Audet, soulève actuellement énormément d'incertitude au sein des employés de CKAC Sports qui s'interrogent sur l'avenir de leur station et de leur emploi.
Propriétaire de RDS, Bell Média n'a pas de station de radio sportive francophone au Québec. À Montréal, Bell possède la station anglophone Team 990, déficitaire et qui nécessite des investissements significatifs pour rester en ondes à long terme, selon son propriétaire. À Toronto, l'entreprise de télécoms opère TSN Radio. Bell, qui possède l'adresse du site web rdsradio.ca, n'a pas commenté le dossier hier soir.
Archives de Vigile Répondre
1 septembre 2011[1] Ça, c'est le genre de texte devant lequel on reste totalement désarmé.
[2] Faisons çi, faisons cela. On a l'impression d'assister à un discours d'un caporal assis sur une chaise.
[3]Commencez par vous demander, M. Labrie, ce que VOUS vous pouvez faire pour la cause de l'indépendance et laissez faire le reste.
Pierre Cloutier