Il y a 20 ans.
Vous souvenez-vous de la saga de la Grande Baleine de 1990 à 1994
Ces constructions de centrales hydro-électriques dans le Québec combinées avec les négociations avec les Américains pour la vente de surplus de production provoquaient parfois de la grogne chez les voisins ontariens. En attendant ce que les tribunaux statuent sur les demandes de Terre-Neuve, nous rappellerons la saga de Grande Baleine
Le Projet Grande-Baleine est un projet de construction de trois centrales hydroélectriques proposée par Hydro-Québec vers la fin des années 1980. La construction du complexe dont la capacité installée totale s'élevait à 3 212 mégawatts a été annulée en novembre 1994, en raison de la forte opposition des Cris de la région et de groupes écologistes canadiens et américains et de
l'annulation de contrats de vente ferme d'électricité dans l'état de New York qui en est résultée.
La valeur de l’entente négociée avec l’état de New-York d’une durée de 20 ans et était évalué à quelque 20 milliards de dollars U.S selon les chiffres fournis par Robert Bourassa.
Craignant l'impact sur leurs communautés et sur l'environnement. Le Grand Conseil des Cris, dirigé par Matthew Coon Come, a intenté plusieurs recours contre Hydro-Québec, au Québec, au Canada et dans plusieurs états américains, afin d'arrêter le projet ou de faire stopper les exportations d'électricité québécoise vers les États-Unis. Ces poursuites devant l'Office national de l'énergie, la Cour supérieure du Québec et la Cour suprême du Vermont ont été déboutées.
Parallèlement à l'action judiciaire, les dirigeants cris lancent une campagne de relations publiques agressives, attaquant le projet Grande-Baleine, Hydro-Québec
et le Québec en général. Ils trouvent des alliés parmi les grands groupes écologistes américains dont Greenpeace, Aubuchon et le Natural Resources Defense
Council (NRDC).
Dans un premier temps le chef Matthew Coon Come et ses amis pseudo écologistes firent publier dans le New-York Time une page entière dans laquelle il affirmait que le Québec avait l’intention de noyer entièrement la nation Cri vivant dans le nord du Québec. Il fit même une entrée spectaculaire à New-York à bord d’une embarcation appelée l’Arche de Noé.
Reçu comme une roi dans les grands salons de New-York et de Washington, en passant par Ottawa, Toronto, la Californie, Londres et Amsterdam et honoré par politiciens et bien-pensants dans tous ces endroits, décoré» Ordre du Canada par çi, Grand prix écologique Condé, par ça etc.
Partout il vilipendait le Québec, ses politiques et ses dirigeants d’une façon peu commune. Les mots massues comme «racisme et génocide» se trouvèrent régulièrement dans ses discours.
Travaillant à cette époque au Ministère de Richesse naturelles, nos contacts chez les Cris nous informèrent que le tout avait été fomenté chez les »Blancs de Toronto.» Ce que on s’en doutait bien.
Ce qui fut éventuellement confirmé dans une dépêche de la Presse canadienne Le 17 juillet 2000.
«Dans une entrevue au magazine l’Actualité l’ancien chef cri »Billy Diamond dénonce les «agents blancs» qui manipulent les Indiens pour entretenir la guerre entre Québec et Ottawa»
De plus, il ajoute qu’il ne peut supporter le manque de vision de certains leaders cris, qui croient que la meilleure façon de se faire un nom est de taper sur le Québec, situation attribuable selon lui au fait
que «beaucoup de consultants anglophones qui entourent les leaders cris entretiennent une haine personnelle à l’égard du Québec.»
Il dénonce en particulier l’avocat James O’Reilly au nombre de ceux qui se servent des Cris comme pions dans un affrontement avec Québec.
Le projet Grande Baleine est toujours sur la table Cette-fois-ci, on présume que ce ne seront pas les riches entrepreneurs cris qui vont s’y opposer.
LIENS
Constructions hydroélectriques et environnement.
http://vailcourt.com/ENVIRONNEMENT.html
cordialement
Une histoire d'une grande manipulation
la saga de la Grande Baleine 1990-1994
Il en est résulté une perte financière importante
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
2 commentaires
Jean-Yves Durocher Répondre
22 février 2010Le tout n'avait naturellement aucun lien avec le pipeline Iroquois...
Isabelle Poulin Répondre
22 février 2010J'espère sincèrement qu'on investira pas dans un tel projet. Il est grand temps de s'ouvrir aux énergies nouvelles aucunement domageables pour l'environnement et les citoyens. Il est temps de lever le voile de la désinformation sur ces formes d'énergie réelles. On les classe souvent comme trop coûteuses ou peu efficientes, ceci nous retarde grandement dans l'évolution de notre autosuffisance. Le vrai moteur roue, les énergies libres de Tesla par exemple, les moteurs à aimants .... Il est grand temps d'investir de ce côté.