La rafale fractale

Tribune libre

La guerre vulgaire menée par les fédéralistes de tout acabit : libéraux, caquistes et un pourcentage impressionnant de péquistes, contre la possible existence souveraine du peuple québécois, s'abreuve aujourd'hui au ruisseau nauséabond de l'hypocrisie des uns, de l'angélisme des autres, de l'aliénation de tous.

Aujourd'hui, ces appels à l'assaut sont dirigé, avec amplificateurs médiatiques fonctionnant à plein régime, contre le constat scientifique de Pierre Karl Péladeau de l'urgence de réaliser l'indépendance, avant que la mise en minorité galopante du peuple de souche la rende impossible.

Constatation qui fait d'autant plus de bruit qu'elle est sensée, alors même qu'elle dénonce le non-sens de l'aveuglement volontaire des thuriféraires fédéralistes et, pire, des autruches nationalistes.

Rafale fractale qui, espérons-le, se brisera sur le mur indépendantiste en train de s'élever enfin sur une base solide, alliage de la clairvoyance et de la détermination des véritables aspirants à l'indépendance et de celles de Pierre Karl Péladeau.

Il suffit de rien, de presque rien pour vaincre. Il suffit de faire peur plutôt que d'avoir peur.

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Andrée Ferretti124 articles

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"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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18 commentaires

  • Jacques Bergeron Répondre

    23 mars 2015

    J' aime bien cette mise au point de Mme Ferretti. Fallait-il que PKP se rétracte pour éviter les remarques racistes des fédéralistes et celles de membres d'un peuple assujetti? Peut-être? Quant à moi, j'attends le jour où un dirigeant de l' État québécois convoquera tous les francophones d'Amérique à se joindre a lui pour former un « Grand Peuple » de langue et de culture françaises sur ce continent Anglo-saxon inhospitalier pour notre langue. Pour y arriver il faut nous donner un pays rapidement, car l'immigration ( un impair) continuera de jouer contre la majorité de citoyennes et de citoyens de langue française tant que l'État québécois sera assujetti au pouvoir anglo-saxon fédéraliste d'Ottawa, ce pays qui a présidé. par le biais des provinces à «7» lois linguistiques anti langue française, en débutant avec la déportation des Acadiens sous le régime anglais.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mars 2015

    Correction sur ma conclusion:
    «Pourtant, selon la constitution, l’éducation relève du provincial. Alors imaginez notre pouvoir sur l’immigration, surtout lorsque la majorité du temps, notre gouvernement provincial est inféodé à Ottawa.»

  • Archives de Vigile Répondre

    20 mars 2015

    @M. Benoît:
    «Les excuses de PKP constituent un bon repli stratégique, sinon tout son discours se serait noyé par d’incessantes critiques.»
    Pensez-vous vraiment que, maintenant que PKP s'est excusé, que les fédés vont en rester là? Ces excuses seront maintenant un véritable boulet au pied pour lui. Il aurait mieux value qu'il se mette en mode "Attaque", et démontre la justesse de son propos. Cela aurait été parfaitement possible. Maintenant, il se trouve repoussé dans un coin, forcé de porter le bonnet d'âne.
    «Il faut prendre le temps de bâtir une position claire sur le sujet : Combien d’immigrants pouvons-nous réellement recevoir ? Et quelles sont les mesures d’intégration à mettre en place ou à améliorer ?»
    Ça, c'est que questions que l'on pourra adressées lorsque que nous aurons un pays. Pour l'instant, c'est futile de discuter de ces choses, alors les décisions sont prises à Ottawa.
    Nous ne sommes même pas souverain en éducation. Hier, la Cour Suprême est encore intervenue dans nos affaires pour imposer la volonté du maître.
    Pourtant, selon la constitution, l'éducation relève du provincial. Alors imaginez notre pouvoir sur l'éducation, surtout lorsque la majorité du temps, notre gouvernement provincial est inféodé à Ottawa.

  • Fernand Lachaine Répondre

    20 mars 2015

    @ Monsieur Carmichael,
    Oui tout à fait, ma "réflexion" ne visait pas les abonnés de Vigile.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    20 mars 2015

    Radio Canada me censure, chercher l'erreur :
    Contenu désactivé
    jean claude pomerleau
    « Le désire d'indépendance des québécois va s'éteindre avec l'immigration » Christos Siros ex-ministre libéral
    PKP a mal livré un message qui sur le fond n'exprime qu'une réalité.
    Le vote en bloc des anglos allo a un effet, non seulement pour bloquer la souveraineté, mais aussi pour favoriser la prise du pouvoir par « le gouvernement le plus corrompu de l'histoire récente » (Marc Bellemare ex ministre libéral, Sherbrooke 2012)
    La ligne éditoriale de l'organe officiel des anglo-allo, The Gazette : Better a crook then a separatist !
    Dernier sondage CROP : Les libéraux récoltent 18% d'appui chez les francophones, mais font le plein des non-francophones avec 74%.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    20 mars 2015

    @M. Lachaine:
    «Probablement sentant qu’il manquait d’appuis, il a fait marche arrière et s’est excusé d’avoir, dans ses mots, exprimer une RÉALITÉ connue de tous.»
    S'il manquait d'appuis, ce n'est certainement des vrais indépendantistes comme ceux sur Vigile. Le manque d'appui est de Cloutier, Céré, Drainville, etc...
    La pomme est pourrie de l'intérieur.

  • Peter Benoit Répondre

    20 mars 2015

    Les excuses de PKP constituent un bon repli stratégique, sinon tout son discours se serait noyé par d'incessantes critiques. Laissons s'embourber les PLQ, la CAQ et QS dans d'innombrables contradictions et demies-mesures.
    Il faut prendre le temps de bâtir une position claire sur le sujet: Combien d'immigrants pouvons-nous réellement recevoir ? Et quelles sont les mesures d'intégration à mettre en place ou à améliorer ?
    Le PLQ s'apprête à livrer une performance économique et sociale catastrophique et il ne faut surtout pas occulter le débat, même si la question identitaire est importante.

  • Fernand Lachaine Répondre

    20 mars 2015

    Aujourd'hui jeudi le 20 avril, le lendemain où Monsieur Pierre-Karl-Péladeau a dû s'excuser parce qu'il avait dit la vérité concernant le vote ethnique.
    Probablement sentant qu'il manquait d'appuis, il a fait marche arrière et s'est excusé d'avoir, dans ses mots, exprimer une RÉALITÉ connue de tous.
    En d'autres mots PKP s'est excusé d'avoir dit vrai.
    D'abord, les libéraux et la CAQ sont venus déchirer leurs chemises devant les caméras de la TV et vont le refaire à chaque fois que PKP va manquer une virgule.
    Ce qui m'a le plus chagriné c'est de lire sur les réseaux sociaux des commentaires venant "d'indépendantistes" apeurés, s'excusant qu'un aspirant à la chefferie du PQ, (en fait le seul plus capable de battre les libéraux) ait dit la vérité, mais pas dans les bons mots.
    PKP a commencé sa carrière politique en levant le bras droit et déclarant " JE VEUX UN PAYS". Un geste patriotique comme nous en n'avions jamais vu.
    Là encore, pleurnichards, frileux, politically-correct pour faire plaisir aux fédéralistes, peureux se sont élancés dans les journaux, à la TV sur les réseaux sociaux pour déclarer que Pierre-Karl-Péladeau avait fait une erreur irréparable, qui ferait ombrage au PQ pour des années etc etc.
    Je pense profondément que nous faisons fausse route.
    Si nous ne pouvons pas appuyer l'aspirant le plus apte à, premièrement: gagner la course à la chefferie. Deuxièmement battre les libéraux et, troisièmement nous amener à l'indépendance c'est aussi bien plier bagage, voter pour Ouellet ou Céré, et on en parle plus.
    Ce matin, PKP est politiquement affaibli, les fédéralistes se pètent les bretelles, et les indépendantistes genre " en avant les braves, sauvons-nous les voilà" attendent les prochaines réactions de Couillard, Fournier et Barrette.
    Si nous voulons un PAYS il faudra s'entrer dans la tête que la route est dure, qu'il faut sans défaillance appuyer nos chefs et avoir une conviction totale que nous voulons l'indépendance du Québec.
    Merci madame Ferreti pour votre texte.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2015

    Rafale fractale? Qu'est-ce que cet adjectif caractérisant un objet mathématique vient faire dans le décor?

  • Denis Binet Répondre

    19 mars 2015

    La langue officielle de l'Assemblée Nationale est la langue de bois.
    Monsieur Péladeau parle la langue de sa pensée et c'est tout en son honneur.
    Ses excuses nous laissent-elles croire qu'il va se mettre à l'étude d'une
    nouvelle langue ?

  • Chrystian Lauzon Répondre

    19 mars 2015

    Si PKP sombre dans le même gouffre d'avance-recul que Marois, son néolibéralisme dépassera en jupon sur sa vision républicaine : donnant pleinement raison au Dubuc, Céré et autres QS communautaristes.
    Et le PQ sera une ruine redoublée en autobombardement destructif : oublions même une défaite qui deviendra tristement pré-électorale au niveau provincial.
    1- Donnez raison à Taylor-Bouchard, neutralisme contre la laïcité, c'est antirépublicain, valoriser le modèle fédéral du libéralisme monarchiste anglo-saxon. En est-il conscient? Son Institut devra s'appliquer à l'éclaircir vitement!
    2- L'immigration est une faillite financière, et pancanadian et internationale reconnue*, et une arme de destruction massive des nations, de leur équilibre, leur homogénéité culturelle et linguistique, et leur indépendance possible en tant qu'État-nation - le droit à l'audodétermination des peuples est ainsi bafoué. PKP fait preuve ici d'incompétence historique (Rome et son déclin en tant que nation et république**) tout autant que stratégique : faire du Québec un pays, c'est en prioriser la nation sur l'immigration, une évidence républicaine, pas impérialiste!
    L'Institut pour l'Indépendance devra s'appliquer à PKP s'il poursuit en bévues Maroisienne : seule un peuple de mafieux le suivra dans cette Ferrari rouge. Pas moi!
    Daniel Turp devrait savoir ce qu'est une constitution de type républicaine, parfaitement à l'opposé de la fausseté britannico-mafieuse de 82 de Trudeau.
    Allô, qui est en poste stratégiquement au PQ et derrière PKP?
    *http://ici.radio-canada.ca/regions/colombie-britannique/2013/08/29/002-rapport-selection-immigrants-institut-fraser.shtml ;
    https://www.fraserinstitute.org/fr/research-news/news/display.aspx?id=12453
    **https://www.youtube.com/watch?v=cfCy5c0kyhU - Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine, de David Engels, éditions du Toucan, France, 2013, 384 pages. Notez en vidéo, comment les liens (analogies historiques et statistiques) sont patents entre l'histoire de Rome-république en déclin, le déclin de la France à travers l'Union européenne (délaissé définitivement dernièrement par l'Islande État-nation par excellence) et la situation du Québec subissant en double attaque policée de reconquête assimilatrice destructive de la nation québécoise française par l'Empire British canadian et celui de Desmarais via les fédéralistes libéraux, caquistes et QS.
    Chrystian Lauzon

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2015

    PKP recule,
    Charkaoui revient,
    Le ratatinement du Québec à l'international,
    La Cour Suprême qui vient imposer au Québec la façon de gérer son système d'éducation (supposément de juridiction exclusive provinciale),
    Ouf, grosse journée!

  • James A. Wilkins Répondre

    19 mars 2015

    Merci de l'avoir si bien dit avant moi. Bien que la mise au point de PKP d'aujourd'hui était nécessaire pour préciser sa pensée, je ne comprends pas pourquoi il s'excuse d'avoir mentionné avec raison l'évolution démographique qui risque de défavorisé le grand projet.
    Je comprends mal cette maudite aliénation qui alimente les anges de la rectitude politique qui nous empeche d'appeler un chat un chat.
    Nous avons une allergie collective envers ceux qui font de simples constats statistiques. Jacques Parizeau et Yves Michaud l'on appris à leur dépends. J'ai des fois l'impression qu'il va falloir bientôt s'excuser d'exister!

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2015

    Il n'a même pas résisté 24 heures avant de capituler: « Le succès de notre projet collectif dépend de notre capacité de rassembler l'ensemble des Québécois de toutes origines. »
    Demain, quand il va se présenter à la chambre des communes, les libéraux-caquistes-QSistes vont entonné en choeur Bip... Bip... Bip...
    Cela me rappelle le décollage funeste de la navette challenger.

  • François Ricard Répondre

    19 mars 2015

    Il serait souhaitable que PKP cesse de danser le cha-cha-cha.
    Il y a quelques jours, il se déclarait pour la laicité et l,interdiction des signes ostentatoires.
    Le lendemain des excuses et une déclaration en faveur de Bouchard-Taylor.
    Hier, il reconnaît que l'émigration n'est pas un plus pour l'indépendance.
    Aujourd'hui des excuses et rejette le côté identitaire.
    Pourquoi voulons-nous l'indépendance si ce n'est pour assurer la pérennité de la nation québécois francophone en Amérique?
    Pendant des années on a caché l'indépendance. maintenant on va cacher la raison pour la faire.

  • André Lemay Répondre

    19 mars 2015

    Hélas, il s'est rétracté! Quand pourtant, il dit vrai.
    Ça montre tellement bien la récup de l'ensemble de nos maîtres à penser, les journaleux.
    Ah oui, à Charkaoui, pendant ce temps, on offre de recommencer ses "cours". Et pourtant, là-dessus, on fait le gros dos.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2015

    Je pense que M. Péladeau a raison. Il n'a pas à s'excuser. Voilà un politicien qui dit les choses comme elles sont. Il suffit de lire le livre de Dubreuil et Marois "Le remède imaginaire, pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec" pour s'en rendre compte.

  • Serge Jean Répondre

    19 mars 2015

    Un beau diamant de vérité madame Ferretti; continuons...
    Serge jean