La propagande annule l'intelligence et dissout les valeurs humaines

En réponse aux commentaires de Monsieur Gilles Jean.

Tribune libre


Sous le texte sensible et humain de Monsieur Oscar Fortin qui s'intitule:
Il y a de ces êtres qui passent dans l’histoire en y laissant une flamme de vie
HUGO CHAVEZ

Monsieur Gilles Jean dit (entre autres):
En complément à M. Serge Charbonneau.
1- Rappeler que, en 2007, Chavez a perdu, de justesse, un référendum. Un OUI à ce référendum lui aurait permis de se présenter indéfiniment à la présidence. Et c’est la jeunesse qui a causé sa défaite.En parlant de "gestes autocratiques".
2- À l’élection de 2012, il y a, quand même, 44% des électeurs qui n’ont pas voté pour lui. Donc, oui, beaucoup de Vénézuéliens pleurent la mort de "el Presidente"...mais, oui,
il ne faisait pas l’unanimité, contrairement à ce que certains prétendent.

Monsieur Jean devrait premièrement mieux s'informer et deuxièmement être conscient de ce qu'il dit.
Son point 1
En 2007 Chávez a perdu de «justesse» comme le dit, M. Jean, un référendum, mais un référendum non pas uniquement pour modifier la constitution sur ce point bien précis de pouvoir se présenter sans limites comme notre constitution, ici au Québec et au Canada, le permet, mais bien un référendum qui modifiait en profondeur la constitution.
Le référendum concernant ce point précis que soulève, M. Jean, c'est-à-dire la possibilité de se représenter sans limites comme dans la majorité de nos Pays "démocratiques", a eu lieu le 15 février 2009.
Lors de cet autre référendum concernant précisément ce point, la population vénézuélienne approuva une modification à leur constitution donnant au Président et à tout élu la possibilité de représenter sans aucune limite.
Voici plus de détails:
2 décembre 2007
Référendum pour faire approuver une réforme majeure de la Constitution, soit la modification de 69 articles de la Contitution de 1999.
Présenté en deux blocs distincts à approuver.
Le Bloc A consistant à 46 modifications proposées par le Président Chávez.
et le Bloc B étant 23 modifications proposées par l'Assemblée nationale.
(Voir un résumé des points dans mon article du Devoir relégué en commentaire (le dernier au bas) sous l'article du propagandiste Serge Truffaut: http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/234251/referendum-au-venezuela-president-a-vie )
Ce référendum fut la seule défaite du gouvernement Chávez.
Il reconnut rapidement sa défaite et abandonna cette réforme en profondeur.
Le résultat fut, comme le dit M. Jean, tout de même serré.
Le résultat en détail
Le Bloc A (propositions de Chávez) fut rejeté par 50,65% des voix soit 4 521 494 votant contre et 49,34 % en faveur, soit 4 404 626 votants pour.
Une mince majorité de 116 868 citoyens a rejeté les propositions Chávez
Le Bloc B (propositions de l'Assemblée nationale) fut rejeté avec une marge légèrement supérieure par 51,01% des voix soit 4 539 707 votant contre et 48,99 % en faveur, soit 4 360 014 votants en faveur. Une majorité de 179 693 citoyens a rejeté les propositions de l'Assemblée nationale.
La participation: 55,90% (9 002 439 votants)
http://es.wikipedia.org/wiki/Refer%C3%A9ndum_constitucional_de_Venezuela_de_2007
15 février 2009
Référendum pour une réforme plus modeste de la Constitution.
On propose la modification de seulement 5 articles de la Constitution de 1999.
L'article qui retient l'attention des propagandistes internationaux est l'article 230 qui disait que le Président ou la Présidente pouvait se faire réélire une seule fois.
La modification de l'article dit que le Président ou la Présidente peut se faire réélire, point. (Comme chez nous finalement!)
Avec une autre fois, un nouveau record de participation de 69,92% (11 724 224 votants), Chávez gagne son référendum
54,86% des votants approuvent (6 319 636 votants)
contre 45,13 % qui rejettent les modifications (5 198 006 votants)
Une majorité de 1 million 121 mille 630 citoyens en faveur des modifications.
Chávez au grand bonheur de la population a obtenu ce 15 février 2009, la possibilité de se représenter devant les électeurs sans aucune limite comme Harper ici peut le faire et comme Charest s'en est aussi prévalu. Seule la population peut donc décider si elle désire conserver son Président ou le renvoyer.
Désormais aucune loi constitutionnelle ne les prive d'élire le candidat de leur choix (exactement comme ici).
Un article démocratique important
Un des articles importants que le gouvernement bolivarien a inclus dans sa constitution de 1999 c'est de pouvoir renvoyer un élu à partir de son mi-mandat si celui-ci déplait sérieusement à l'électorat. En obtenant un certain nombre de signatures, les citoyens peuvent demander un référendum révocatoire. Ce fut le cas en 2004, l'opposition avait réussi à réunir un nombre suffisant de signatures.
L'opposition avait même exigé une question qui devait se répondre par NON pour conserver Chávez. Malgré cette question à réponse négative, Chávez gagna haut la main et le référendum révocatoire fut finalement un référendum ratificatoire. « Chávez NO se va»
Cette possibilité de pouvoir renvoyer nos élus à partir de leur mi-mandat devrait être incluse dans toutes les constitutions des Pays démocratiques. Nos élus travailleraient ainsi un peu plus en fonction de nos intérêts et de nos aspirations.
Le point 2 de M. Jean
M. Gilles Jean nous dit le plus sérieusement du monde:
« À l’élection de 2012, il y a, quand même, 44% des électeurs qui n’ont pas voté pour lui (Chávez). …
il ne faisait pas l’unanimité, contrairement à ce que certains prétendent. »

Qui donc prétend qu'il fait l'unanimité ????
Vous croyez, mon cher monsieur qu'il puisse y avoir un dirigeant qui puisse faire l'unanimité ?
Non, mais il faut être sérieux.
Faire l'unanimité !!! Mais quelle absurdité ! Peut-on imaginer un Pays où toute la population a exactement la même opinion ? Une simple réunion de famille et nous constatons que nous divergeons tous à différents degrés d'opinion, surtout sur des sujets politiques. Alors, ce pays imaginaire dont nous parle M. Jean est une aberration. Il est totalement impossible d'avoir un pays n'ayant pas d'opposition.
Dans le cas du Venezuela, jamais personne n'oserait dire, à moins d'être fou à lier, que l'opposition n'existe pas. Par contre, ceux qui disent que le Pays est divisé en deux en sous-entendant que ce serait du genre 50-50 (comme en Côte d'Ivoire) se trompent et trichent carrément la réalité.

Cette réalité que l'on observe présentement dans les rues de Caracas ainsi que lors de chaque résultat des multiples élections et référendums qui ont eu lieu dans ce Pays démocratique.
Il y a des gens qui ne cessent de remettre en cause la légitimité du gouvernement Chávez en s'offusquant qu'il ne fasse pas «l'unanimité» !
Il faut le faire.
D'ailleurs, Chávez notait ce point que les propagandistes martèlent : «la division»
Ici à 25;30 minutes du début (en espagnol seulement)
( à 27;20 on observe le propagandiste Jean-Michel Leprince qui assistait à cette conférence de Presse)
Chávez dit: en résumé:
« On nous sort tout le temps à chaque résultat d'élections, peu importe avec quel pourcentage on gagne, que le Pays est "divisé" ! Ah ! Bon ! Alors, les États-Unis sont aussi divisés ! Même chose pour la France ! Tous les Pays sont divisés ! L'Espagne aussi ! L'Italie… Dites-moi un Pays ? Il y a parfois des parlements qui élisent leur président par seulement un député de différence ! »
Il donne l'exemple de Curaçao où le président du jour au lendemain fut renvoyé parce qu'un seul député avait changé d'allégeance ! Mais son Pays ne fait pas la manchette qu'il est divisé !
Chez-nous sommes-nous "divisés" ???
Harper, notre (sic) premier ministre, fait-il l'unanimité ????
Il a été élu en 2011 avec 39.6 % des votes
Plus de 60 % de la population a voté contre lui et malgré tout on le respecte et on dit même qu'il a un gouvernement "majoritaire" (SIC).
Le Pays est-il "divisé" ???
Alors, Monsieur Gilles, manque un peu de sérieux lorsqu'il s'offusque de ce manque d'unité au Venezuela.

Certains n'aiment pas Chávez et lorsque je dis «n'aime pas» les mots sont faibles.
Ces gens n'aiment tellement pas Chávez, même mort, qu'ils donnent l'impression qu'ils auraient envie d'aller bombarder le Venezuela pour sauver (sic) la population !!!
On constate qu'ils ont une sorte de maladie flagrante. Cette haine, ce non-respect du peuple vénézuélien qui pleure massivement dans les rues de Caracas et dans tout le Venezuela est une attitude maladive inexplicable.

Une terrible maladie qui leur fait sentir comme une sorte de torture venant de Chávez, et ce, même si celui-ci repose dans un cercueil. Incroyable tout de même cette haine pour cet homme que le Venezuela et beaucoup de peuples à travers le monde entier pleurent à chaudes larmes.

Comment expliquer cette maladie que l'on constate ?
Est-ce l'œuvre de documents propagandistes comme «les grands mensonges de Chávez» que RDI a eu la délicatesse de mettre en onde le soir du décès del comandante ?
Où est-ce le résultat du fabuleux travail de nos ordures qui se disent "journalistes" ?
Peu importe la cause, nous constatons le résultat: une sorte de démence irrationnelle et incontrôlable.
Les milliers de personnes dans les rues de Caracas ne suffisent pas pour calmer la haine démentielle de certaines personnes envers le monstre (sic) Hugo Chávez.
Ces centaines de milliers de personnes en pleurs voulant absolument aller saluer une dernière fois leur héros semblent ne pas exister pour ces gens atteints de la maladie inoculée par nos médias de masse.
Je ne doute pas de la bonne foi et du goût de justice de M. Jean et de ses semblables, mais je crois qu'ils sont des victimes de la propagande infecte que véhiculent nos médias de masse.
Je les invite à réfléchir sur le cours des événements.
Je les invite à observer ce million de personnes dans les rues de Caracas qui rendent hommage à ce grand Homme.

Ces gens sont-ils tous des abrutis, des caves ? Peut-on être mieux placé qu'eux pour juger des réalisations et de la gouverne d'Hugo Rafael Chávez Frias ?
Ces gens vivent au Venezuela.
Ils ont vécu les dictatures, la faim et la pauvreté extrême.
Le Venezuela est un gros producteur de pétrole depuis 1908, oui, DEPUIS 1908, et il avait un taux de pauvreté et d'extrême pauvreté incroyable, Monsieur Jean.
Je vous invite à sérieusement réfléchir à cette unité que nous montre la population vénézuélienne.
Cette population, elle est là sous nos yeux, on la voit défiler devant son Président regretté depuis des jours. Voyez ici en direct:

Ceux qui vomissent sur Chávez sont des gens qui n'ont jamais entendu un seul de ses discours. Des gens qui, malheureusement, ne maîtrisent pas la langue de Cervantès.
Nos médias crapuleux ne diffusent jamais les conférences de Presse latinos américaines et n'ont jamais diffusé aucun discours de Chávez.
Je vous invite à bien regarder un extrait sous-titré en français de sa dernière grande conférence de Presse en octobre 2012. Il venait d'être réélu.

Notre propagandiste Radio-Canadien, Jean-Michel Leprince qui était dans la salle s'est bien gardé de nous livrer la profondeur du discours de Chávez. Radio-Canada, à l'instar de tous ces médias au service des prédateurs économiques mondiaux ne nous a présenté que quelques mini bribes pouvant alimenter leur caricature grossière qu'ils s'évertuaient à faire de ce grand Président.
Écoutez bien Chávez, nous avons le luxe d'un sous-titrage français.

Il répond à Paola Newton, journaliste pour CNN et originaire du Canada.
Elle lui demande si le Venezuela veut intervenir dans le conflit syrien et en quelque sorte elle lui demande s'il appuie Bachar al-Assad.
La réponse de Chávez vaut la peine d'être entendue et vaut la peine d'être réfléchie. Chacun des points qu'il soulève mérite la réflexion.

« Réactiver la réflexion »
Il faut que ceux qui sont atteints de la maladie de la haine viscérale de Chávez, cette maladie inoculée par nos propagandistes qui œuvrent dans nos médias de masse, tentent de remettre leur jugement en fonction. Parce qu'il est évident les clichés de la propagande qu'on nous assène massivement et quotidiennement ont remplacé la rationalité et l'intelligence de la réflexion.
Il faut écouter Chávez et réfléchir. Il faut remettre l'intelligence en fonction et surtout remettre les valeurs humaines dans nos âmes et dans nos cœurs.

http://www.dailymotion.com/video/xuatyb_la-lecon-de-chavez-a-l-empire_news
Salutations,
Serge Charbonneau
Québec


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78 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mars 2013

    Monsieur Charbonneau,
    Je salue la rigueur et l'honnêteté intellectuelle de vos analyses et autant pour les écrits de monsieur Oscar Fortin. Bien sûr, je remercie Vigile de publier vos articles. Que demander de mieux ?
    Je vous prie d'accepter mes sincères remerciements.
    Vive le Québec libre !

  • Serge Charbonneau Répondre

    15 mars 2013


    M. Drissi vous dites bien que
    « Vous constatez que nationaliser son pétrole est néfaste et fait fuir les acheteurs. »
    Vraiment ce constat est renversant.
    Merci.
    Je suis sûr que tous les lecteurs seront sidérés par ce constat renversant.
    Les acheteurs fuient !
    Quels acheteurs ?
    ------------------
    De mon côté, je constate que ce texte s'est valu 820 visites ce soir 17h15 le 15 mars.
    C'est assez étonnant l'engouement qu'à suscité ma réflexion.
    À moins que ce soit les constats pertinents de M. Drissi.
    Mais chose sûre, les visites se maintiennent chaque jour depuis une semaine.
    Demain l'article quittera la page Tribune libre.
    Les visites continueront-elles au même rythme ?
    Ce serait assez invraisemblable.
    Salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mars 2013

    Serge, je tien à rectifier certains points au sujet de la nationalisation du pétrole, car je constate qu'il y'a des confusions possible.
    Quand je dit que nationaliser le pétrole est néfaste, je parle uniquement du pétrole, pas de tout les produits existant. L'hydro-électricité est une autre chose. Extraire le pétrole coûte bien plus cher que de produire l'hydro-électricité.
    Nationaliser est synonyme de gestion collective(peuple) d'un bien par l'état(peuple). C'est ce qui se passe avec le pétrole au Venezuela. Le seul problème est que l'état demande beaucoup en redevance, ce qui fait chasser beaucoup d'acheteurs. Par exemple, la Chine qui est le plus grand importateurs de pétrole au monde n'achète que pour 5% de son pétrole au Venezuela, 20% à l'Arabie Saoudite.
    Quand on regarde les chiffres, nous constatons que nationaliser son pétrole est néfaste et fait fuir les acheteurs.
    Nationaliser l'électricité est une autre chose.

  • Serge Charbonneau Répondre

    14 mars 2013

    M. Drissi déclare que «nationaliser le pétrole, c’est mauvais pour l’économie !»
    Oui, on constate ici que la nationalisation de notre hydro-électricité est et a
    été très mauvaise pour l'économie. J'ironise bien sûr, rien n'a jamais été aussi rentable pour le Québec et les Québécois.
    Tous les Vénézuéliens et toutes les Vénézuéliennes constatent aussi que la nationalisation de «LEUR» pétrole a été très mauvaise pour leur économie. Ils ont de l’éducation gratuite et des soins de santé gratuits et c'est sans parler de leurs médicaments et de leur nourriture ainsi que de leur essence 3 cents le litre !)
    Très mauvais aussi pour les Équatoriens et Équatoriennes et de même pour les Boliviens et Boliviennes concernant le gaz.
    M. Drissi nous offre le monde à l'envers. Les nationalisations ne seraient pas bénéfiques tout comme la neige ne serait pas blanche ou la glace ne serait pas froide !
    Rien n'est plus profitable que les nationalisations et pour preuve, ceux qui font d'énormes profits sur le dos des populations en volant littéralement leurs richesses naturelles sont totalement contre les nationalisations.
    Ces profiteurs ne sont pas des missionnaires qui sauvent le monde. La pauvreté de l'Afrique et de l'Amérique latine est là pour en témoigner.
    Mieux vaut que les Pays récoltent eux-mêmes les profits générés par ces richesses «nationales» qui appartiennent à tous les habitants de ces Pays.
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: On constate que l'énergie des «trolls» est inépuisable. Quant à la mienne, elle s'alimente directement à eux.
    Sans leur présence, je serais sans mot.

  • Serge Charbonneau Répondre

    14 mars 2013


    Il est intéressant de noter que nous en sommes à 776 visites.
    Est-ce cette étude des trolls qui suscite tant d'intérêt ?
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    14 mars 2013

    M. Drissi dit:
    «À la place de faire de longs discours fleuve, débattez sur le pourquoi que les homicides ont quadruplé en 15 années de pouvoir.
    »

    Avec le doigté servant à installer le débat serein, M. Drissi tente d'imposer son thème.
    Il évite ainsi toutes les questions à son sujet et évite même les sujets de fond.
    Sujets de fond étant:
    - la propagande qui nous fait voir une fausse réalité
    - la propagande qui nous ramène les choses à quelques clichés sans profondeur comme cette insécurité vénézuélienne que l'on brandit pour cacher tout le reste, ses sources, son Histoire et ceux qui en profitent.
    - la propagande qui nous fait «haïr»
    Le titre du texte discuté ici est:
    La propagande annule l’intelligence et dissout les valeurs humaines
    Ces questions que les trolls que ne répondront jamais :
    - Qu'est-ce qui les motive autant ?
    - Ont-ils une formation pour agir ainsi tous avec la même technique et surtout tous avec cet acharnement qui sans doute leur est payant. Parce que si les psys médiatiques avaient jugé que l'acharnement «troll» n'était pas payant, cette technique aurait sûrement été abandonnée.
    Il est clair qu'un mensonge ou un thème ou une fausseté répété ad nauseam finit par s'imposer comme une sorte de réalité dominante. Les psys en communication partent de Goebbels, mais ont aussi fait du chemin. Les données et observations des réactions de masse et du comportement émotif et raisonné de la collectivité sont bien étudiées et les techniques ne sont pas improvisées.
    George Orwell voyait juste lorsqu'il écrivait dans les années 70 ce que l'on pourrait appeler sa "prophétie" intitulée 1984.
    En tout cas, on constate que le troll Drissi s'est donné pour mission d'agir sur Vigile.
    Il juge sans doute qu'il faut mettre un peu de confusion dans ces discours qui se tiennent sur les pages de Vigile. Il a pour mission d'abaisser le niveau de conscience et de favoriser les affrontements de bas étage.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mars 2013

    Y'a aucun pays dit «socialistes» qui a réussi sur cette terre. La Russie a échouée, idem pour la Corée Du Nord qui est en fait une des pires dictatures au monde.
    À Cuba, à part avoir accès à du jus gratuitement sur la rue, c'est la grande pauvreté. Au Venezuela, oui la pauvreté a nettement diminuée, mais c'est un phénomène globale à la région. Chavez a nationalisé le pétrole, mais à quel prix? La chine qui est la plus grande demandeuse en pétrole au monde n'importe pour un maigre 5% du pétrole Venezuelien, et 20% pour celui de l'Arabie.
    Nationaliser le pétrole, c'est mauvais pour l'économie!
    Pour ce qui est de la criminalité, le bilan des 15 années de pouvoir de Chavez frôle la catastrophe! Le Venezuela est passé de 4 550 homicides en 1998 à 14 589 en 2008 et 16 047 en 2009. Depuis 2005, le gouvernement de chavez interdit de publier les données sur la délinquance. Les malandros (délinquants)op­èrent tranquilles: 91% des homicides sont impunis.

  • Serge Charbonneau Répondre

    13 mars 2013


    Vous nous faites une démonstration du danger du communisme assez remarquable, M. Perez.
    De mon côté, je ne partage pas cette peur intense que vous ressentez.
    Je préfère m'attarder aux faits.
    En Amérique latine tout comme en Afrique, la pauvreté sévit depuis des décennies voire des centenaires.
    Vous en conviendrez, n'est-ce pas ?
    En Amérique latine tout comme en Afrique ces deux endroits regorgent de richesses incroyables. Cela va des hydrocarbures (pétrole, gaz) aux minerais et métaux précieux (or, diamant, cuivre, uranium, fer, bauxite, etc.).
    Ce n'est pas à cause du communisme que ces pauvres gens sont dans la misère.
    Ce serait plutôt à cause de l'exploitation capitaliste.
    Ces deux endroits n'ont pas connu le terrible fléau que vous nous décrivez.
    Ils ont connu le fléau de l'exploitation capitaliste et les dictatures servant aux capitalistes du Nord.
    Mais communisme ou socialisme ou capitalisme, ce sont des étiquettes bien rigides. Il y a, avant tout, deux valeurs qui mènent le monde. Chez nous notre système est totalement orienté pour servir l'économie. Et dans les Pays socialistes d'Amérique latine, on oriente l'économie pour servir non pas l'église économique, mais les Êtres Humains.
    Ici, si on observe simplement notre information tout, absolument tout est ramené à l'économie. En Amérique latine, les nouvelles nous parlent parfois d'économie, mais plus généralement des Êtres Humains.
    Je trouve étrange cette peur du communisme que vous avez, M. Perez. Vos peurs, à mon avis, sont difficilement justifiables avec les faits qui nous entourent.
    Salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: Selon vous, devrions-nous éliminer ceux qui penchent vers le socialisme qui mène, selon vous, au communisme ?

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mars 2013

    J'ai jamais accusé Chavez de despotisme, puisqu'il était élu démocratiquement. Le problème, Serge, c'est que vous ne voulez pas voir ou entendre les mauvais cotés du Chavisme.
    À la place de faire de longs discours fleuve, débattez sur le pourquoi que les homicides ont quadruplé en 15 années de pouvoir.
    Vous n'avez pas grand chose à dire...

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    13 mars 2013

    À Monsieur Charbonneau,
    La raison pour laquelle je tiens à dénoncer l’anachronisme politique et la barbarie du socialo-communisme
    Une idéologie criminelle au service d’une caste parasitaire
    Bien sur, le socialo-communisme a toujours voulu se couvrir d’un grand mensonge moral afin de justifier son imposture sociale et politique dans laquelle tous les millions de morts (125 millions) sont indiscutables. N’oublions pas que le socialisme conduit inévitablement au communisme, et cette évolution idéologique nous a révélé qu’elle a été la plus criminelle de l’Histoire. En d’autres mots, cette idéologie totalitaire a surtout produit quelque chose de plus terrifiant : la machine de manipulation de l'opinion publique la plus parfaite de l'histoire politique. C’est-à-dire, une conscience trahie par l’obsession négationniste procurant des intérêts bâtards, tels que nous les constatons depuis l’avènement du communisme.
    Voici une vidéo d’initiation pour connaître les crimes du communisme :
    http://www.dailymotion.com/video/x4444x_goulag-communiste_news
    ***
    JLPM

  • Serge Charbonneau Répondre

    13 mars 2013

    Oui, j'affirme que Gilles Jean est un imposteur et un menteur.
    Pour preuve, après avoir déclaré sous l'article de Pierre Cloutier
    Réponse à Martine Desjardins et Gilles Jean
    http://www.vigile.net/Reponse-a-Martine-Desjardins-et
    Ceci: (10e message sous l'article)
    «Message à M. Pierre Cloutier
    1-Cher Monsieur, j’ai été élu conseiller municipal puis maire, dans ma vie antérieure.
    2-J’ai été membre d’un syndicat pendant 34 ans et j’en ai même été délégué syndical, vice président puis - président -.
    Je n’ai pas de conseil à recevoir de votre part sur les assemblées délibérantes.»

    Il n'a jamais répondu aux questions simples comme:
    De quelle municipalité étiez-vous maire ?
    De quel syndicat étiez-vous président ?

    De plus après avoir déclaré, ici, sur ces commentaires :
    (16e message sous l'article)
    {«…j’ai appris l’espagnol
    je suis allé en Colombie. L’année suivante, suis allé au Vénézuél. J’ai passé une quinzaine de jours dans chaque pays, en vivant dans une famille. Depuis lors, je corresponds avec des bons amis, dans les 2 pays.»
    Le dénommé "Jean" est un menteur parce qu'il ne semble de toute évidence ne pas parler un mot d'espagnol et n'avoir aucun correspondant au Venezuela.
    Il n'a même pas mentionné mon invitation pouvant lui permettre de prouver ses dires. Invitation à un débat uniquement en espagnol devant caméra en communiquant par téléphone avec nos correspondants respectifs au Venezuela.
    Cet individu est un imposteur, un «troll» qui n'a que pour objectif de tenter de ternir les réputations, provoquer la polémique et bien sûr, de créer la confusion afin d'embrouiller les choses pour masquer les pleurs bien réels du peuple vénézuélien et latino-américain.
    Qu'est-ce qui motive ces gens, ces «trolls» ?
    La CIA ?
    http://occupycorporatism.com/cia-sponsored-trolls-monitor-internet-interact-with-users-to-discredit-factual-information/
    Ces commentaires s'imposent de plus en plus comme une étude éloquente du comportement «troll».
    Et je crois que nous pourrons encore les étudier pendant plusieurs jours.
    Ces gens ont une énergie renouvelable constante.
    Il faut combattre ces «trolls» et démontrer leur fourberie.
    Ce sont les alliés complémentaires aux soldats médiatiques se faisant appeler "journalistes".
    Ils ont pour mission de corrompre le jugement populaire pour nous faire consentir à des invasions injustes, à des renversements anti-démocratiques de gouvernements et même à d'horribles guerres décrites comme «humanitaires» (sic), oui «humanitaires» (SIC) !
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    13 mars 2013

    Cher Drissi comme vous persistez par votre présence à nous informer sur les agissements de votre congrégation «troll», pourriez-vous nous renseigner sur vos motivations ?
    Qu'est-ce qui vous motive ?
    Est-ce la haine de Chávez ?
    Il est mort Chávez, celui que vous considériez comme "dictateur" ou "despote" comme l'appelle les «ordures» de Radio-Canada.
    Je dis «ordures» parce que pour appeler Chávez un "despote", il faut vraiment être des «ordures» malhonnêtes, n'ayons pas peur des mots.
    Ces quelques phrases vous serviront de carburant pour votre prochaine intervention.
    Mais ce grand débat que vous tenterez de lancer concernant l'emploi du terme «ordure» sera pour éviter ma question : qu'est-ce qui vous motive ?
    Vous paie-t-on, mon cher Samy ? Vous qui déclarez être syrien (après avoir été libyen, je crois) (Autre carburant pour votre prochaine intervention.)
    Est-ce par maladie idéologique que vous persistez à vomir sur la tête de tout un peuple et même de tout un continent en pleurs ?
    Avec un peu de bonne volonté, vous pourriez nous éclaircir ce point.
    qu'est-ce qui vous motive ?
    Ressentez-vous le besoin de délivrer la population vénézuélienne ?
    Tout comme vous semblez ressentir le besoin irrépressible de délivrer la population syrienne.
    Tout comme vous sentiez il y a deux ans le besoin irrépressible de libérer la population libyenne, cette Libye qu'on nous cache.
    Tout comme vous sentiez le besoin de libérer la population ivoirienne de son dictateur (sic) qui, dit-on, refusait sa défaite (sic).
    Vous êtes pour toutes ces causes justes (sic) et «humanitaires» seriez-vous un peu missionnaire ?
    Est-ce dieu ou «allah wakbar» qui vous guide pour agir ainsi ?
    Qu'est-ce qui vous motive, mon cher Drissi ?
    Le dieu $$$ ?
    Vous qui ne visitiez pas Vigile, qu'est-ce qui fait que maintenant vous ne puissiez plus vous en empêcher ?
    Est-ce que j'exerce sur vous un attrait auquel vous ne pouvez résister ?
    Dites-nous qu'est-ce qui vous motive, mon cher Drissi ?
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mars 2013

    @ Oscar
    Voici une des nombreuses sources sur la criminalité au Venezuela:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Venezuela#Criminalit.C3.A9
    Je cite:
    «Selon les chiffres publiés par le ministère de l'Intérieur en 2013 le nombre de meurtres commis en 2012 serait de 16 000 (92 % avec des armes à feu), ce qui représente un taux de 55,2 homicides pour 100 000 habitants. Le Venezuela se placerait ainsi au troisième rang mondial pour la criminalité après le Honduras et le Guatemala. Ces chiffres très élevès sont néanmoins contestés par des organisations non gouvernementales qui donnent une estimation encore plus haute pour 2012 de 21 692 meurtres commis, soit un taux de 73 homicides pour 100 000 habitants14. Caracas serait la capitale la plus dangereuse dans le monde, avec 122 homicides pour 100 000 habitants.»
    De plus, 91% des meurtriers sont impunis. C'est incroyable! La haute criminalité dans le pays est principalement dûe à la politique du gouvernement Chavez qui décida de donner beaucoup moin de pouvoir à la justice, puisqu'il trouva que la justice est un système de «bourgeois».
    Chavez a fait basculer son pays dans la criminalité et ce même si la pauvreté a nettement diminuée.
    La justice a été corrompue par l'état.

  • Serge Charbonneau Répondre

    12 mars 2013


    60 commentaires et aucun concernant cette performance édifiante:
    http://www.dailymotion.com/video/xuatyb_la-lecon-de-chavez-a-l-empire_news
    Ce luxe d'avoir une des interventions magistrales du Président Chávez sous-titré en français !
    Oui, un luxe !
    Jamais Radio-Canada ne nous offrirait d'entendre clairement ce que disait cet Homme remarquable, ce grand Homme, ce grand politicien, ce grand Humaniste.
    Jamais personne ici n'a entendu un seul discours de ce personnage.
    C'est une chance inouïe d'avoir cette traduction. D'entendre cet Homme avec sa voix et ses intonations. Son langage corporel, son visage expressif, son regard franc et profond.
    Il faut le voir et l'entendre. Il faut bien analyser ce qu'il dit. Il ne dit pas des conneries.
    Écoutez-le, le sujet c'est lui, pas moi.
    http://www.dailymotion.com/video/xuatyb_la-lecon-de-chavez-a-l-empire_news
    Merci et salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    12 mars 2013


    Si ce texte était payant, Vigile emplirait ses coffres (ou ne serait pas lu!).
    Mardi 12 mars, 700 visites !!!
    Presqu'un exploit !
    Sans publicité, sans première page, sans être à la Une de Vigile !
    700 visites ! Vraiment… !
    Je suis renversé. Est-ce l'engouement des «trolls» ???
    Les «trolls» radio-canadiens ?
    C'est gros Radio-Canada.
    Ça rejoint du monde Radio-Canada et chose sûre Radio-Canada c'est un gros moyen de manipulation du jugement populaire québécois.
    Radio-Canada participe à maintenir notre peuple bien endormi.
    Et Radio-Canada utilise des «trolls» pour parvenir à ses fins.
    700 visites !
    Plus de 60 messages (beaucoup des miens, mais il faut admettre que je ne discute (!) pas seul) !
    Une "performance" assez hallucinante !
    Comment expliquer ????
    Expliquez-moi.
    Merci.
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: 700 visites et cela demeure en croissance !
    Expliquez-moi.

  • Serge Charbonneau Répondre

    12 mars 2013

    Monsieur Perez, à l'instar de plusieurs, pourquoi donc tenez-vous tant à "sauver" la population vénézuélienne ?
    Êtes-vous Vénézuéliens ?
    Vos proches sont-ils Vénézuéliens ?
    Souffrent-ils comme des Africains ?
    Combien de Vénézuéliens connaissez-vous ?
    Je veux dire des gens qui habitent le Venezuela.
    Combien ?
    Vous avez déjà visité les misiónes comme Bario adentro, comme Mercal, comme Vuelvan Caras ?
    Lorsque vous dénoncez les politiques du défunt Chávez, c'est pour vous ou c'est pour sauver les Vénézuéliens ?
    D'après vous, sont-ils trop imbéciles pour se sauver eux-mêmes ?
    Un des articles que vous nous proposez dit que Chávez a dilapidé l'argent du pétrole ! Considérez-vous qu'une telle affirmation puisse être valable ? Considérez-vous que depuis 1908 que le Venezuela produit du pétrole les profits de cette richesse étaient bien utilisés pour soulager la misère vénézuélienne ?
    Comment expliquez-vous que le Venezuela qui flotte sur le pétrole depuis toujours ait été si pauvre ?
    Nous pouvons faire exactement le même constat pour l'Afrique.
    Pourquoi donc l'Afrique est-elle si pauvre ?
    L'Afrique déborde de richesse et la misère est une honte.
    Est-ce la faute de Chávez ?
    Non, mais, Monsieur Perez, soyez un peu sérieux.
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: Les «trolls» nous éblouissent toujours (je ne parle pas de vous, M. Perez. Vous au moins vous signez et vous assumez vos opinions.. Ce qui est tout à votre honneur. Nous avons tous droit à nos opinions et malgré que je confronte âprement les vôtres, je les respecte.)

  • Serge Charbonneau Répondre

    12 mars 2013

    C'est très intéressant M. Perez cette théorie disant:
    «Le socialo-communisme échouera partout où il s’implantera, puisque son objectif totalitaire est de promouvoir la CULTURE de la MISÈRE et la criminalité organisée afin de restreindre le POUVOIR pour qu’une caste parasitaire (la nomenklatura) puisse le monopoliser de manière à accaparer tous les BIENS PUBLICS et PRIVÉS.»
    C'est digne des motivations de ceux qui tuaient en fonction du plan condor.
    Dans les années 70-80 c'était le communisme pur, aujourd'hui c'est le «socialo» communisme. On constate que les peurs évoluent.
    Le «socialo»-communisme ! La culture de la misère ! On parle sûrement de l'Afrique ! Parce que s'il y a un endroit où la misère est bien présente c'est bien en Afrique.
    Diriez-vous le contraire ?
    Il y a plusieurs années, on pouvait aussi dire que c'était l'Amérique latine, mais aujourd'hui, l'Amérique latine a décidé que ses richesses lui appartiennent.
    Promouvoir la culture de la misère! C'est exactement ce que l'on fait en Afrique et c'est exactement contre ce que se battait Mouammar Kadhafi.
    On l'a assassiné. Aujourd'hui, regardez la Libye. Une honte.
    Qu'est-ce qui combat le plus la misère, Monsieur Perez, nationaliser les entreprises rentables comme les pétrolières où les privatiser ?
    Selon vous, M. Perez, Chávez a ruiné le Venezuela ?
    Étrange qu'il y ait tant de Vénézuéliens qui le pleurent.
    Ils sont sans aucun doute heureux d'avoir plus de misère que du temps des dictatures du passé.
    Pourquoi donc les milliers de Vénézuéliens sont-ils pour vous tous des imbéciles ou des masochistes ?
    Qu'est-ce que la démocratie pour vous ?
    Est-ce leur imposer votre vision pour "les sauver" (sic) ???
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Oscar Fortin Répondre

    12 mars 2013

    @ Sami Drissi : juste un petit mot d'encouragement. Si jamais ce que vous dites correspond à la réalité, vous pouvez être certain que le peuple vénézuélien va mettre ces aventuriers dehors et qu'il va se tourner vers le candidat de l'opposition, M.Capriles. Je suis certain que vous connaissez bien ce personnage et ses hauts faits politiques, surtout en 2002, lors du coup d'État militaire. Son profil serait sans aucun doute un gage de sécurité pour ce peuple vivant la plus grande insécurité de son histoire.
    Je me demande toujours ce qui peut bien pousser ce peuple à manifester autant d'estime pour quelqu'un qui les a conduit à la ruine. À moins bien sur que les racontars que l'on fait à leur sujet ne soient que des inventions pour discréditer la grande révolution bolivarienne à laquelle ils sont les premiers acteurs et les premiers bénéficiaires!
    Les élections, sous haute surveillance internationale, nous donnera la réponse du peuple. Elle saura d'autant plus consistante que le niveau d'éducation est de beaucoup supérieur à ce qu'il était il y a 13 ans.
    J'attends vos sources d'information sur vos informations antérieures avec impatience.

  • Oscar Fortin Répondre

    12 mars 2013

    @Samy Drissi : Je vous lis pour la première fois sur Vigile et je vous souhaite la bienvenue. Vous faites une affirmation qui n'est pas la moindre et comme j'en ai l'habitude de demande les fondements et les références qui justifient et permettent de faire de telles affirmations. Vous dites :
    « En 15 années de pouvoir, les homicides ont quadruplé ! Ça veut dire qu’il y’a 4* plus de meurtres au Venezuela qu’il y’a 15 années.
    91 % des meurtriers demeurent impunis. C’est incroyable. Le Venezuela est passé de 4 550 homicides en 1998 à 14 589 en 2008 et 16 047 en 2009. Depuis 2005, le gouvernement de Chavez interdit de publier les données sur la délinquance.
    J'aimerais savoir d'où proviennent ces homicides, qui en sont les auteurs. On dit que la pauvreté et la misère engendrent souvent les conditions de violence et les homicides. Dans le cas du Venezuela, cette affirmation ne tiendrait plus, étant donné que la pauvreté a diminué et que les marginalisés ont été en grande partie réincorporée dans le réseau social. Je prends pour référence les informations qui apparaissent dans mes trois commentaires précédents et que vous avez certainement lues.
    Je n'oserais croire que le problème se soit déplacé dans les milieux plus favorisés... Ce serait intéressant que vous nous communiquiez vos sources et les analyses qui sont faites de ce phénomène. Encore tout récemment j'ai lu une étude qui disait que le Venezuela était dans les 10 premiers peuples où les gens sont les plus heureux de vivre. De toute manière, le témoignage de ces foules défilant devant le cercueil du présiden Chavez ne laisse pas voir ces drames cruels sur lesquels vous attirez notre attention.
    De grâce, transmettez-nous vos sources le plus rapidement possible pour que je puisse en analyser les auteurs et leur fiabilité. Vous savez comme moi, il faut se méfier de bien des choses qui se disent. Je vous promets de m'y atteler avec toute l'énergie de mon être.
    Vous savez qu'une affirmation sortie de son contexte peut dire n'importe quoi. J'aime, tout comme vous, remettre de telles affirmations, si elles existent, dans leur véritable contexte tout en cherchant à les comprendre à la lumière des faits qui les expliquent. Merci de donner suite à ma requête.
    Avec tout mon respect

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    12 mars 2013

    Le socialo-communisme, un système de Pouvoir despotique, de criminalité organisée et de saccages institutionnalisés

    Le socialo-communisme échouera partout où il s’implantera, puisque son objectif totalitaire est de promouvoir la CULTURE de la MISÈRE et la criminalité organisée afin de restreindre le POUVOIR pour qu’une caste parasitaire (la nomenklatura) puisse le monopoliser de manière à accaparer tous les BIENS PUBLICS et PRIVÉS.
    Des exemples qui font état de cette manière totalitaire de gouverner :
    Fidel Castro: Chavez, le «meilleur ami» que Cuba ait eu
    http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201303/11/01-4629769-fidel-castro-chavez-le-meilleur-ami-que-cuba-ait-eu.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4629871_article_POS1

    Venezuela: la chaîne d'opposition va être vendue
    http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201303/11/01-4629978-venezuela-la-chaine-dopposition-va-etre-vendue.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_amerique-latine_288_section_POS2

    Comment Chavez a ruiné le Venezuela
    http://www.slate.fr/story/69141/chavez-ruine-socialisme-radical
    ***
    JLPM
    ______________________________
    Note : les ‘’intellectuels’’ organiques (voir à Google, La pensée politique de Gramsci ) sont ceux qui pensent que leurs élucubrations est parole d’Évangile et qu’à ce titre, elles doivent formater l’imaginaire des citoyens qui sont contre les régimes totalitaires socialo-communistes. Ce bien le cas de ce débat concernant le régime cháviste.

  • Serge Charbonneau Répondre

    12 mars 2013


    Les trolls sont sourds.
    Il n'y a pas pire sourd qu'un troll.
    Tout ce que l'on peut leur dire tombe dans le néant.
    Jamais aucun fait n'est valable à leurs yeux.
    Lorsque la réalité est trop encombrante, ils s'esquivent comme des serpents pour revenir aussitôt par l'arrière pour tenter de vous mordre au cou.
    M. Fortin qui nous livre des propos et des faits éloquents tirés d'un article remarquable (un témoignage accompagné de statistiques solides), aussi éloquente et édifiante que soit la démonstration, nos «trolls» rejetterons sans considération et du revers de la main tous ces solides arguments.
    Ils réattaqueront sur un autre thème sur une autre insulte ou arrogance quelconque. Leur attitude demeurera imperturbable.
    Les multiples déclarations de dernier mot de M. "Jean" ont toutes été des fantaisies pour se donner une sorte de sérieux artificiels. La réalité est claire, ces gens disent absolument n'importe quoi.
    C'est à la fois puéril, éloquent et presque amusant.
    Nous pouvons en avoir pour des semaines.
    Des semaines d'études pour approfondir les comportements des «trolls».
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    12 mars 2013

    Une des caractéristiques du «troll» c'est de nier et accuser.
    L'accusation est constante et la recherche de prise de bec et d'engueulade est aussi constante.
    Les thèmes et les sujets sont secondaires
    Les thèmes débattus sont secondaires et accessoires. Le but visé est l'altercation et le discrédit.
    Aussi le changement de sujet. On peut passer des réussites de Chávez à la criminalité et aux changements climatiques, le sujet importe peu et même que la multitude de sujets est pour eux une réussite. On butine d'un bord à l'autre pour éviter que l'auditoire se concentre sur l'essentiel.
    C'est en d'autres mots, noyer le poisson.
    C'est-à-dire, créer la confusion, embrouiller les choses pour éluder une question.
    La solidarité «troll»
    Et les «trolls» se tiennent. Ils opèrent à plusieurs et se multiplient eux-mêmes. Il est possible que l'on voie apparaître un nouveau venu pour les épauler.
    Ils ont une énergie sans fin. Sans doute un signe de leur jeunesse.
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: Je tiens à remercier les «trolls» pour leur participation active. Ils nous démontrent par l'exemple que toutes ses définitions du «troll» sont mise en application. Ils nous en font clairement la démonstration. C'est comme un cours de «troll» 101 par l'exemple. Merci.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mars 2013

    Oscar, la réalité est que le régime Chavez a fait basculer son pays dans l'insécurité totale.
    En 15 années de pouvoir, les homicides ont quadruplés! Ça veut dire qu'il y'a 4* plus de meurtres au Venezuela qu'il y'a 15 années.
    91% des meurtriers demeurent impunis. C'est incroyable. Le Venezuela est passé de 4 550 homicides en 1998 à 14 589 en 2008 et 16 047 en 2009. Depuis 2005, le gouvernement de chavez interdit de publier les données sur la délinquance.
    Chavez peut bien avoir réussis à faire passer de 50 à 31% le taux de pauvreté, il laisse son pays dans une grande instabilité criminelle.
    Il y'a personne qui voudrait vivre dans ces conditions, ni moi, ni Serge, ni tout le monde.

  • Serge Charbonneau Répondre

    12 mars 2013

    Les propagandistes sont les pires imposteurs.
    C'est Michel Collon qui a fait ce constat très pertinent:
    «Les imposteurs, ça ose tout et c'est un peu à ça qu'on les reconnaît. »
    On constate que pour exceller en propagande, il faut avoir un front de bœuf.
    Il faut pouvoir affirmer des demi-vérités ou carrément des mensonges en ayant le ton de l'assurance à toute épreuve.
    Dire sans broncher:
    « Je parle espagnol » ou pire, «j'ai été maire» ou encore «j'ai été Président de syndicat ou j'ai été au Venezuela ou en Colombie ou en Syrie ou au Liban » ou quoi encore ?
    Dire ces mensonges sans broncher et les maintenir sans jamais se sentir mal de ne pas pouvoir les prouver.
    Oui, les propagandistes ont un front de bœuf et une arrogance inégalable.
    Toujours prêts à accuser l'autre de leurs propres dérives et de leurs propres défauts. L'important pour eux c'est de rester solides imperturbables comme le font tous les grands menteurs.
    Mentir est un art.
    Mais la réalité est tout de même de ciment.
    Aucune municipalité n'a dans ses dossiers «Gilles Jean» comme nom de maire.
    Aucun syndicat n'a dans ses archives un président s'étant nommé «Gilles Jean».
    Les imposteurs ont pour mission de tromper les gens.
    La question intéressante, c'est de savoir ce qui les motive.
    Est-ce par ferveur idéologique ?
    Est-ce parce qu'ils sont payés et par qui ?
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Oscar Fortin Répondre

    12 mars 2013

    @Gilles Jean : Je termine sur certains commentaires de l’auteur sur le rôle des médias. Je signale que l’auteur est un français de France.
    « J'avoue que ces arguments m'ont fait rire :
    • Si Hugo Chávez a « dévasté » l'économie parce qu'il a fait grimper la dette publique de 102 milliards de dollars en 14 ans, quel verbe le quotidien Les Échos réserve-t-il alors à Nicolas Sarkozy qui a, quant à lui, fait exploser la dette publique française de quelque 700 à 800 milliards de dollars en 5 ans (5 à 600 milliards d'euros) ? Et qu'il a porté le déficit public jusqu'à 8,5 % ?
    • Si Hugo Chávez a « dévasté » l'économie parce que le secteur industriel vénézuélien serait sinistré, que dit alors le quotidien Les Échos du démantèlement général de nos protections douanières et de la liberté totale des mouvements de capitaux qui nous ont été imposés par les traités européens et qui ont conduit, depuis 12 ans, à la disparition d'au moins 1/3 des heures travaillées dans l'industrie française ? Que dit le même quotidien du taux de change externe de l'euro qui, joint aux phénomènes précédents, explique que la France perd actuellement 800 emplois industriels et une usine en moyenne par jour ouvrable ?

    Cependant, ce journal - propriété du milliardaire français Bernard Arnault - étant un journal réputé sérieux, il n'ose quand même pas travestir totalement la réalité. Le journaliste reconnaît, du bout des lèvres, le succès spectaculaire remporté par Chávez en matière de lutte contre les inégalités. Mais, pour discréditer ce phénomène historique, l'article venimeux porte le titre « Chávez a réduit les inégalités au prix d'un échec économique. »
    « Mais, comme l'a justement fait remarquer l'un des lecteurs critiques de cet article, si « Chávez a réduit les inégalités au prix d'un échec économique », que dire alors de la totalité des dirigeants européistes qui ont, quant à eux, augmenté les inégalités, et cela au prix d'un échec économique bien pire encore… ?
    Je conclue ces trois commentaires d’affilés, en vous invitant et en invitant les lecteurs et lectrices à aller au dela des clichés et des campagnes de diabolisation, pour cerner un peu mieux et plus justement la réalité vénézuélienne.
    En tout respect et sans prétention.

  • Oscar Fortin Répondre

    12 mars 2013

    @Gilles Jean : suite à mon commentaire précédent
    Sous la gouvernance de Chavez selon les données des Nations Unies, toujours sur la base de l’article que je vous ai donné en référence.
    Ces statistiques, dignes de foi, dressent de façon laconique le bilan d'une décennie de gestion "chaviste" :
    • le taux de pauvreté au Venezuela s'est effondré, en passant de 48,6 % de la population générale en 2002 à 27,8 % en 2010.
[ source : http://www.eclac.cl/publicaciones/xml/1/45171/PSE2011-Sintesis-Panorama-Social-de-America-Latina.pdf, tableau page 5 ]
    • le taux de "pauvreté extrême" ("indigencia" en espagnol, correspondant à moins de 1 $ de revenu par jour) est passé, sur la même période, de 22,2 % à 10,7 %. Il s'agit de ces Vénézuéliens qui vivaient dans des favelas ou dans la rue et dont le nombre m'avait tant frappé en 1993.
    • le Venezuela a diminué de 58% le taux de malnutrition infantile, qui est passée de 7,7% en 1990 à 3,2% en 2009.
    le coefficient de Gini, qui mesure le degré d'inégalité de la distribution des revenus dans une société donnée, a connu, dans la même période, une évolution considérable au Venezuela est passé de 0.498 en 1999 à 0.39 en 2011, ce qui représente une réduction spectaculaire des inégalités.
    À la lumière d’un tableau présenté dans son article, l’auteur a ce commentaire :
    « Comme on le voit de façon spectaculaire, tous les régimes alignés politiquement sur Washington et économiquement sur le FMI ont laissé croître vivement les inégalités : ce fut le cas, dans les années 90, des gouvernements d'Argentine, de Bolivie, du Brésil, du Chili, de Colombie, du Costa Rica, de l'Équateur, du Salvador, du Mexique, du Paraguay... et du Venezuela de Carlos Andres Perez. À suivre...

  • Oscar Fortin Répondre

    12 mars 2013

    @Gilles Jean : Si vous voulez que le dialogue n’en soit pas un de sourds, il faut que vous preniez le temps de lire certaines des références que je porte à votre attention. Déjà, je vous ai référé à un article qui m’apparait des plus crédibles qui ne semble pas avoir frappé votre intelligence d’homme soucieux de la vérité. Pour être certain que vous en ayez une idée, je vais en extraire quelques citations que vous pourrez compléter en lisant l’article au complet.
    http://www.alterinfo.net/Une-Maree-Humaine-pour-Hugo-CHAVEZ_a87703.html
    Sous la gouvernance des régimes de droite avant l’élection de Chavez :
    « Pendant cette décennie - qui couvre les présidences de Carlos Andrés Pérez puis de ses fugaces successeurs Octavio Lepage, Ramón José Velásquez et Rafael Caldera, et qui s'achève par l'accession au pouvoir d'Hugo Chávez le 2 février 1999 -, le pourcentage de pauvres au Venezuela bondit de 40,0 % de l'ensemble de la population à... 49,4 %, et cela alors même que le pays est assis sur des réserves faramineuses d'hydrocarbures. »
    « Au même moment, le nombre "d'indigents" - c'est-à-dire de personnes vivant dans la rue ou dans des bidonvilles avec moins de 1 $ par jour de revenu - explosa : de 1990 à 1999, leur pourcentage passa de 14,6 % à 21,7 % de la population générale, ce qui - compte tenu de l'accroissement démographique entretemps - représente une hausse vertigineuse de quelque + 80 %. »
    Ce sont des données fondamentales à garder à l'esprit. Lorsque Hugo Chávez accéda au pouvoir :
    • 1 Vénézuélien sur 2 vivait dans la pauvreté,
    • plus d'1 Vénézuélien sur 5 vivait dans l'extrême misère,
    et une toute petite oligarchie vivait dans un luxe insolent, parce que, parfaite "collabo" de la puissance américaine, elle avait monnayé ce train de vie contre la cession de l'essentiel de la rente pétrolière vénézuélienne aux grandes compagnies américaines.
    À suivre

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mars 2013

    Quelqu'un qui débat sur un forum de nouvelles alternatives comme le fait si bien Gilles ne s'appelle pas un troll.
    Un troll est une personne qui entretient artificiellement le chaos sur un espace dont il n'est pas le bienvenu. Ici, sur vigile.net, c'est un espace de nouvelles dont un espace de commentaires nous est disponible.
    Par conséquent, le dialogue et le débat est mis de l'avant. Débatre n'est pas synonime de troll. Si vous n'êtes pas capable d'accepter le débat, que faites-vous sur ce forum?
    Même au sujet de changement climatique vous êtes comme ça, Serge.
    http://www.legrandsoir.info/La-terre-se-rechauffe-t-elle.html
    Serge, vous êtes incapable d'accepter le débat.

  • Serge Charbonneau Répondre

    12 mars 2013

    Mon cher ami qui se fait appeler "Gilles Jean", vous semblez être un des pires imposteurs que nous ayons eus sur Vigile.net.
    Il est grand temps que vous apportiez des explications et des précisions sur vos prétentions.
    De quelle ville avez-vous été maire ?
    De quel syndicat avez-vous été président ?
    Il faut nous montrer que l'on peut discuter avec vos amis au Venezuela.
    Il faut venir débattre avec moi uniquement en espagnol devant une caméra.
    Et discuter avec mes amis au Venezuela.
    Bref, mon ami, vous êtes rendu au moment de devoir faire vos preuves.
    L'imposture a des limites.
    Dites-moi mon cher inconnu, qu'est-ce qui vous motive tant à nous livrer constamment vos derniers mots ?
    Est-ce une satisfaction puérile ?
    Vous paie-t-on à l'acte ?
    Croyez-vous vraiment manipuler le jugement des gens par vos affirmations sans fondement ?
    Dites-nous ce qui vous motive, mon ami.
    Êtes-vous atteint d'une maladie idéologique ?
    Vous qui mettez beaucoup d'accent sur le respect, j'espère que votre réponse sera posée, précise, éloquente et bien sûr respectueuse, sans attaque vulgaire, subtile et déplacée.
    Salutations, monsieur X, nous attendons vos preuves.
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: La censure de Vigile a-t-elle bien reçu le message de M. Jean dont il nous fait part dans le premier commentaire sous l'article de Pierre Cloutier:
    http://www.vigile.net/Reponse-a-Martine-Desjardins-et
    M. "Jean" dit:
    «Le titre du message était :"Je n’ai jamais cru à la démocratie directe"-Martine Desjardins. En sous-titre : Le gouvernement de la rue.»
    Cette question est importante. M. Gilles nous ment-il ?

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mars 2013

    En réponse à un intervenant pour qui c'est la pauvreté qui explique le drame de l'augmentation dramatique de la violence sous le règne du précédent président.
    "Très longtemps, les chavistes ont nié cette réalité, accusant les médias de faire le jeu de l'opposition. Le discours officiel décrivait la violence comme la conséquence de «l'agression sociale» que constituent les inégalités. L'une des premières déclarations de Chavez une fois élu président de la République vénézuélienne - pas encore bolivarienne - en 1999 avait été de dire: «Si quelqu'un a faim, il est normal qu'il vole.» La politique volontariste de réduction de la pauvreté suffirait donc à endiguer la violence.(....)
    Le sociologue Roberto Briceno Leon, a analysé les phénomènes de violence au Venezuela(....) «Ce n'est pas la pauvreté qui a provoqué l'augmentation de la violence sous Chavez, mais la remise en cause par les autorités des institutions», estime l'universitaire. Pour lui, la contestation des institutions par le président lui-même a délégitimé le respect de la loi. Le gouvernement de Hugo Chavez ferait souvent la promotion de la violence et de l'utilisation des armes.
    «Quand des paysans du sud de Maracaibo ont été expropriés, le ministre de l'Agriculture Juan Carlos Loyo a dirigé lui-même les opérations de l'armée un pistolet à la ceinture!, se souvient Briceno Leon. C'est un exemple de la façon dont ce gouvernement passe outre la loi, fait la promotion des armes et finalement légitime la violence hors la loi».
    Roberto Briceno Leon dénonce également l'impunité. (...). Il déplore enfin que Hugo Chavez fasse la promotion systématique de la violence. «Il y a une place à Caracas où est érigée la statue de Marulanda, le fondateur des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), note le chercheur. Quand Raul Reyes, le numéro deux des Farc, est mort, Hugo Chavez a observé une minute de silence. On peut avoir une discussion philosophique sur la légitimité de l'usage insurrectionnel de la violence. Mais quand on est chef d'État, cela prend un tout autre sens.»
    http://www.lefigaro.fr/international/2012/10/03/01003-20121003ARTFIG00380-venezuela-comment-chavez-a-laisse-prosperer-la-violence.php
    Je m'excuse de revenir là-dessus. Je m'étais promis de ne plus intervenir mais il importe de clarifier un fois pour toutes.

  • Serge Charbonneau Répondre

    12 mars 2013

    Monsieur Gilles Jean,
    Sous l'article de Pierre Cloutier vous dites avoir été maire!
    De quelle municipalité s.v.p. ?
    Article de Pierre Cloutier:
    Réponse à Martine Desjardins et Gilles Jean
    http://www.vigile.net/Reponse-a-Martine-Desjardins-et
    Toutjours sous l'article de M. Cloutier, vous dites avoir été Président de Syndicat !
    Lequel ???
    Sous mon article vous dites parler espagnol et vous dites être en contact avec des amis au Venezuela !
    Je vous invite à débattre en espagnol devant caméra et je vous invite aussi à discuter avec mes amis vénézuéliens que je contacterai via VoipBuster devant la caméra.
    Je serais aussi intéressé à discuter avec vos amis vénézuéliens.
    J'attends votre réponse concernant cette invitation sérieuse et j'attends des précisions sur la mairie que vous avez occupée ainsi que sur le syndicat dont vous avez été président.
    Vous savez, mon cher ami, on a beau sur internet se forger toutes sortes de personnalités et d'expérience, il ne faut pas prendre les gens pour des cons.
    Nous attendons tous vos explications.
    Salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mars 2013

    Toujours en réponse à M. Oscar Fortin.
    http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201303/11/01-4629936-presidentielle-au-venezuela-maduro-convoque-une-maree-rouge.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_international_29810_accueil_POS2
    "Le candidat Maduro a également promis aux Vénézuéliens d'«en finir» avec la criminalité galopante qui fait du pays l'un des plus dangereux au monde, avec un taux d'homicide officiel de 55 meurtres pour 100.000 habitants, presque huit fois la moyenne mondiale.
    Nous nous engageons à assainir la société vénézuélienne. Assez de violence ! Que cessent les agressions, les enlèvements, les crimes !», a-t-il imploré.-fin citation-
    C'est tout un défi ÉNORME, étant donné la gravité de la situation et "le bordel" dans l'organisation policière et de la justice. Et l'étendue de la corruption. Que le candidat l'admette, c'est un gros pas en avant! Bravo! C'est un défi immense!
    ¡Hay que desear al pueplo venezolano que la situación se mejore!

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mars 2013

    En conclusion à M. Oscar Fortin.Suite à sa question.
    http://www.jepolitique.com/forum/actualite-politique/Chavez_le_grand_mensonge/11962/1.html
    C'est le changement de système qui est responsable de cette situation. Chavez a complètement démantelé la police et la justice, des institutions bourgeoises, selon lui. Il a donc livré le pays aux milices et à la guérilla, permettant aux armes de se répandre. Dix-neuf millions d'armes à feu circulent pour 27 millions d'habitants. La population est donc soumise à la loi du plus fort et 90% des meurtres restent impunis.

  • Serge Charbonneau Répondre

    11 mars 2013

    Samy Drissi nous livre un commentaire éclairant et constructif concernant les différents points débattus ici.
    M. Drissi nous dit:
    « Je remarque que même sur vigile.net, monsieur Serge Charbonneau est toujours de mauvaise foi face aux gens ne partageant pas son opinion.
    Je remarque aussi que les réponses de Serge à l’endroit de Gilles sont long, sans substance et on but uniquement pour que Serge ait le dernier mot sur Gilles, une sorte de petiti jeu de gamin. »
    Comment ne pas reproduire au complet cet éloquent commentaire ?
    Le «troll» est un perturbateur sur Internet.
    Il intervient dans un débat engagé sur un forum avec des déclarations à l'emporte-pièce et totalement hors sujet.

    C'est de cette façon que l'on décrit le «troll» ici:
    http://www.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2012-2013/chronique.asp?idChronique=250692
    Les «trolls» sont toujours partants pour les petits jeux de gamins.
    De plus le troll se multiplie lui-même.
    Je crois qu'il serait bien difficile de rencontrer Gilles Jean et Samy Drissi. Ces deux personnes sont probablement la même.
    Le «troll» se donne pour mission de mousser la polémique.
    C'est ce qu'on dit ici:
    http://www.radio-canada.ca/emissions/Libre_echange/2012-2013/chronique.asp?idChronique=271423
    On dit:
    «On a tous rencontré un jour ou l'autre sur Internet des personnes qui affichent des messages volontairement offensants dans le seul but est de provoquer une polémique.

    Il existe un mot pour décrire cette réalité...le «troll». Ce drôle de nom désigne une personne qui participe à une discussion sur un forum ou dans les médias sociaux dans le seul but de perturber le cours de la conversation et l'équilibre du groupe.»
    Monsieur Drissi a tout du comportement de «troll».
    De plus M. Drissi a déjà usurpé mon identité pour commenter sur le site d'infoSyrie (aujourd'hui inactif)
    Voyez ici:
    http://www.infosyrie.fr/a-savoir/damas-une-offensive-plus-mediatique-que-militaire/
    et ici:
    http://www.infosyrie.fr/actualite/la-russie-reagit-et-agit/
    (Recherchez "Charbonneau" sur ces deux pages.)
    Ce «troll» est hyperactif sur Radio-Canada. Il s'évertue à faire valoir les actes agressifs militaires contre les gouvernements refusant la marche que les mondialistes veulent imposer aux Pays du monde entier.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2013

    Je remarque que même sur vigile.net, monsieur Serge Charbonneau est toujours de mauvaise foi face aux gens ne partageant pas son opinion.
    Je remarque aussi que les réponses de Serge à l'endroit de Gilles sont long, sans substance et on but uniquement pour que Serge ait le dernier mot sur Gilles, une sorte de petiti jeu de gamin.
    salut.

  • Serge Charbonneau Répondre

    11 mars 2013

    Tiens, M. Jean n'avait pas encore dit son dernier mot !
    Il nous revient, encore une fois, avec le fameux thème de la criminalité au Venezuela.
    «Le» thème qui semble payant pour dénigrer le nouvel «homme fort», comme disent nos médias propagandistes, le nouvel «homme fort» à abattre.
    Monsieur Jean, étrangement ne nous parle plus qu'il parle espagnol et qu'il a une connaissance profonde du Venezuela.
    Il ne fait que nous radoter la violence.
    Eh oui, la violence, comme si le Venezuela était pire que le Mexique où les assassinats sont encore pires ou comme le Honduras où les journalistes tombent régulièrement, ou en Colombie où les syndicalistes disparaissent sans laisser de traces.
    Je ré-invite M. Jean, à un débat en espagnol devant caméra. Je l'invite aussi à communiquer en direct avec ses amis vénézuéliens, j'en ferai de même.
    Alors, M. Jean, quand allons-nous débattre dans la langue de Cervantès ?
    Vous ne répondez pas ?
    Pourquoi donc ?
    Auriez-vous quelques lacunes en espagnol ?
    Et vos amis au Venezuela, seraient-ils fictifs ?
    Il semble bien que oui.
    L'imposture sur internet est une plaie.
    Combien de fois encore ce M. Jean, va-t-il nous livrer son dernier mot ?
    Quant à moi, je vous avise que ce n'est pas mon dernier mot.
    Je fais constamment reformuler ma demande de débat en espagnol devant caméra à ce M. Jean qui nous raconte visiblement des histoires.
    Renseignez-vous sur les «trolls» et leur comportement.
    Salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: Pour votre prochain commentaire, M. Jean, essayez de changer de thème, celui-là, nous l'avons tous compris.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2013

    La criminalité a explosée durant les 15 années de pouvoir de Chavez. Le Venezuela est passé de 4 550 homicides en 1998 à 14 589 en 2008 et 16 047 en 2009. Depuis 2005, le gouvernement de chavez interdit de publier les données sur la délinquance.
    Par contre, la pauvreté a nettement diminuée en 15 années, passant de plus de 50% à 31% en 2012. Cependant, c'est un phénomène globale à l'Amérique latine, pas seulement propre au Venezuela.
    Les malandros (délinquants)op­èrent tranquilles: 91% des homicides sont impunis.
    au vénézuela, votre enfant se fait tuer pour un cellulaire, une moto ou des souliers de course.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2013

    En date du 4 mars 2013. Ce que dit la diplomatie française à son monde qui veut aller au pays de Chávez:
    "Le Venezuela fait partie des pays au monde ayant le plus fort taux de criminalité. Les conditions de sécurité continuent de s’y dégrader rapidement. Si Caracas reste la ville la plus dangereuse, les autres grands centres urbains ne sont pas épargnés. Il est donc conseillé à nos ressortissants qui souhaiteraient se rendre au Venezuela de préparer leur séjour avec le plus grand soin. Il est préconisé, à tout voyageur, de régulièrement informer ses proches du bon déroulement de son voyage, par téléphone (se munir d’un téléphone portable local, modèle de base) ou par courriel. ".
    A lire de haut en bas la page qui se troue au site:
    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/venezuela-12312/

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2013

    Monsieur Charbonneau,
    Plus haut, j'ai écrit que lorsque Jean-Luc Mélanchon parle des réactions malveillantes des européens à propos de Chavez, ses paroles s’adressent invariablement aux autres donneurs de leçons : le Canada, les États-Unis, l’entité sioniste, etc... Justement à ce sujet, voici le discours qui reflète assez bien la pertinence de votre analyse:
    http://www.youtube.com/watch?v=U9LJar1ltes

  • Gabriel Proulx Répondre

    11 mars 2013

    @Gilles Jean
    Vos chiffres d'ONG bourgeoises bidons, on s'en balance, M. Jean. C'est biaisé jusqu'à la moëlle, donc complètement invalide dans un débat sérieux. Nous ne sommes pas sur le site de Radio-Cadenas ici, je vous ferez remarquer.
    Les seuls que je vois faire de la propagande ici, c'est vous et Pérez-Martel (qui ne fais que ça, lui). Vous refusez systématiquement de répondre aux questions quand même assez compromettante de M. Fortin, mais vous vous permettez de faire la vierge offensée devant les alliances internationales du gouvernement révolutionnaire du Venezuela. Moi, « l'alliance » (plutôt soumission) du Canada et de ses caniches « québécois » avec les États-Unis impérialistes et Israël, responsables ensembles de millions de morts à travers le monde, depuis la fin de la 2e Guerre Mondiale, c'est une source de honte, une vraie.
    Ce petit jeu, il se joue à deux, M. Jean. Des vidéos youtube, je peux vous en sortir des tas moi aussi.
    « Les pires dictateurs du monde » selon vous, seraient donc Ahmadinejad, Al-Assad, Khadafi et Hussein. Intéressante théorie géopolitique, mais qui ne tient pas la route une seconde. Les pires dictatures du monde, de loin, ce sont le Turkménistan, l'Arabie saoudite et ses protectorats monarchiques du Golfe, la Colombie, la Turquie et Israël (demandez aux non juifs et aux non blancs, ce qu'ils en pensent de l'apartheid sioniste). Remarquez qu'à part le Turkménistan et la Corée du Nord (monarchique elle aussi), les pires dictatures du monde sont toutes « nos alliées » en occident.
    Saddam Hussein a été d'abord placé au pouvoir par la CIA, a massacré kurdes et iraniens, sous les ordres de la CIA, avec des armes chimiques d'Allemagne de l'Ouest « libre », puis s'est fait fait désavouer lorsqu'il a désobéi aux ordres en envahissant la monarchie du Koweït voisin pour un accès franc au Golfe Persique. C'était un grand ami des États-Unis, comme Ben Laden. Le fait que Chavez se soit affiché avec lui était plus un signe de défiance à l'empire qu'autre chose, dans le cadre des pays membres de l'OPEP. En passant, l'invasion, puis l'occupation de l'Irak par les États-Unis et leurs pantins ont causé plus d'un million de morts en Irak, d'innombrables blessés et estropiés à vie, des villes entières contaminées à l'uranium appauvri pour des générations, un conflit sectaire qui n'existait pas avant, le pillage des musées et des artéfacts de l'histoire de la Mésopotamie et la fuite de millions d'irakiens supplémentaires vers les pays voisins, dont surtout la Syrie.
    Avec un tel bilan, vous osez vous offusquer de l'Iran, qui n'a déclaré de guerre à personne depuis plus d'un siècle que je saches, ainsi que de la Syrie, victime de l'agression de mercenaires terroristes étrangers financés par les États impérialistes occidentaux et les monarchies du Golfe sur son territoire. Purement hypocrite votre « argumentaire ».
    Votre numéro de vierge offensée propagandiste, on a tous vu au travers. Vous dîtes être de « centre gauche », mais vous êtes en faveur de la hausse des frais de scolarité, alors excusez, mais voici un beau cas de deux poids deux mesures.
    -Gabriel Proulx

  • Serge Charbonneau Répondre

    11 mars 2013

    Un excellent survol accompagné d'excellentes photos.
    Un survol qui se rend dans quelques-unes des racines historiques du Venezuela.
    Le Venezuela, son vécu et son Histoire ce terreau qui fit germer la révolution bolivarienne.
    À voir et à lire:
    http://www.alterinfo.net/Une-Maree-Humaine-pour-Hugo-CHAVEZ_a87703.html
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    11 mars 2013

    Jean-Luc Mélanchon, député européen et président du parti de gauche, dénonce les «commentaires haineux» concernant Chávez et la révolution bolivarienne.
    On peut voir ici sa mini-conférence de presse sur ce sujet:
    http://www.lepoint.fr/politique/disparition-de-chavez-melenchon-denonce-des-commentaires-haineux-06-03-2013-1636726_20.php
    Aussi ici en entrevue sur i-télé France, le 6 mars dernier (2013):
    http://www.youtube.com/watch?v=GzpW6khRQaw
    Parfois, il y en a qui ont ce minimum de courage de dire autrement que le discours imposé.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    11 mars 2013

    M. Jean dans tous ses derniers mots ne dit mot de mon invitation très sérieuse de débat uniquement en espagnol devant caméra.
    M. Jean que je soupçonne d'imposture et qui se vante de maîtriser la langue de Cervantès et d'avoir des amis au Venezuela refuse mon invitation.
    L'imposture sur internet est une plaie que je dénonce vigoureusement. Imposture et anonymat sont utilisés pour participer à ces commandos de manipulation de l'information et remodelage de la réalité pour en faire une grossière caricature déshumanisée.
    Mes commentaires dénonçant ces techniques de manipulation du jugement n'ont pas été publiés. Sans doute considère-t-on que cette dénonciation est hors sujet, ce qui n'est pas le cas. L'article que je présente ici sert à mettre en lumière la réalité qui prévaut et à détruire les faux jugements.
    On utilise l'imposture pour manipuler le jugement. Un imposteur dont on démontre clairement l'imposture perd toutes ses armes et son jeu est mis à jour.
    M. Drissi a tenté d'usurper mon identité. Je le démontrais dans un commentaire non publié. M. Drissi m'a envoyé plusieurs courriels personnels d'une puérilité et d'une vulgarité difficile à croire.
    M. Jean pourrait aussi bien être celui qui utilise de multiples pseudonymes pour sévir sur le site de Radio-Canada.
    Le problème des «trolls» est bien réel et est un des maillons de cet endoctrinement que nous subissons quotidiennement. Même la CIA a fait des campagnes de recrutement.
    http://occupycorporatism.com/cia-sponsored-trolls-monitor-internet-interact-with-users-to-discredit-factual-information/
    http://www.veteranstoday.com/2012/12/01/cia-trolls-infect-the-net/
    L'imposture doit être dénoncée.
    L'imposture est un sujet très sérieux dont nous devons prendre conscience.
    Le simple fait que ce M. Jean tienne sous silence mon invitation est une preuve que cet individu est un imposteur. Imposteur probablement de nom et imposteur de qualification. M. Drissi quant à lui, se dit "syrien" !
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    11 mars 2013

    À force de se faire baigner de simplisme et de clichés, on en vient qu'à déclarer des choses comme celle de M. Drissi ou de M. Jean qui n'en finit plus d'avoir des derniers mots.
    Dans un autre dernier mot de M. Gilles Jean, nous martèle le thème de la violence.
    Il faut être un peu plus sérieux et analyser les origines de cette insécurité au Venezuela.
    Il faut aussi voir la Colombie et le Honduras qui sont deux Pays d'Amérique latine qui dépasse largement le Venezuela si on considère les assassinats de journalistes et de syndicalistes.
    http://libresameriques.blogspot.ca/2013/03/honduras-stigmatisation-des.html
    http://www.dc4mf.org/fr/content/un-journaliste-tu%C3%A9-au-honduras
    http://resistenciahonduras.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1542:honduras-en-tete-de-liste-des-journalistes-tues&catid=110:droits-humains&Itemid=386
    La violence vénézuélienne est maintenue et favorisée par ceux qui tentent depuis toujours de déstabiliser le Venezuela et de miner la crédibilité du gouvernement bolivarien.
    Aussi, l'insécurité au Venezuela ne date pas de l'arrivée du gouvernement révolutionnaire bolivarien, mais date de bien longtemps avant.
    Le gouvernement bolivarien tente de sécuriser le Pays, mais la tâche est immense. Ce sont des décennies de pauvreté extrême qui poussa la population à utiliser ces moyens violents pour survivre. Peu à peu en luttant pour améliorer les conditions de vie et éradiquer la pauvreté, les autorités vénézuéliennes parviendront à offrir plus de sécurité à leurs citoyens.
    Si nous avions une information plus complète et surtout plus intelligente, nous aurions moins de propos superficiels comme ceux de M. Drissi ou de M. Jean.
    MM. Drissi et Jean ne font que répéter ce qu'ils entendent sans se soucier de creuser intelligemment la réalité. Ce thème de la violence au Venezuela est un thème majeur utilisé pour tenter de décrédibiliser les politiques du gouvernement bolivarien. On passe sous silence que depuis plusieurs années le gouvernement tente de trouver une solution pour faire diminuer la délinquance pendant que les ennemis du gouvernement, eux, de leur côté la favorise.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2013

    Je réponds á une question posée par M. Oscar Fortin. Ensuite, je promets de ne plus parler de Chávez pendant un bout de temps. Assez, c'est assez! Puisqu'il le faut!
    Vous avez réponses á votre question dans les sites ci-dessous:
    http://www.francetvinfo.fr/venezuela-chavez-a-livre-le-pays-aux-milices-et-a-la-guerilla_150783.html
    http://www.youtube.com/watch?v=1kXrEioC07Q
    D'autre part, Caracas est une des villes les plus violentes au monde.
    AMÉRIQUE LATINE LA MORT À TOUS LES COINS DE RUE.". Titre en page 12 de la revue L'ACTUALITÉ de mars 2013.
    Source:Conseil citoyen pour la sécurité publique et la justice pénale, un centre de recherche mexicain. "Taux d'homicide pour 100 000 habitants en 2012".
    "Épargnée par la guerre, l'Amérique latine n'est pas à l'abri de la violence pour autant: 41 villes parmi les 50 les plus meurtrières au monde s'y trouvent..". Cela s'expliquerait par les trafiquants de drogue et les gangs de rue.
    1ère position: San Pedro Sula, Honduras. 169,30
    2e position: Acapulco Mexique 142,88
    3e position Caracas Venezuela 118,89
    Seules 9 villes hors Amérique latine font partie du funeste classement, toutes aux USA (Nouvelle Orléans, Détroit, San Juan, Saint Louis, Baltimore, Oakland)..et en Afrique du Sud (Le Cap, Nelson Mandela Bay, Durban.).
    Montréal: 1,36 pour 100 000
    Bonne fin de journée!

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2013

    En réponse à M. Oscar Fortin.Bon! C'est un dialogue de sourds.
    Je ne partage pas votre vision hagiographique de Chávez. Et je vous ai expliqué pourquoi.Vous avez une bonne partie des réponses à vos questions dans mes messages précédents.
    Concernant le népotisme:
    "Selon le journal El Nuevo Huerald reprenant l'avis d'analystes« aucun [précédent président] ne lui arrive à la cheville en matière de népotisme dans toute l'histoire du Venezuela.
    Deux douzaines de personnes de la famille Chávez occupent des postes politiques d'envergure régionale ou nationale. Le journal rapporte également que la présidente du parlement a autorisé la nomination à des postes législatifs de 40 parents ou amis. Fin mai 2007, un cousin du chef de l'État, Asdrubal Chávez, a été promu vice-président de l'entreprise publique Petroleos de Venezuela (PDVSA). Le frère aîné du chef de l'État, Adrian Chávez, a été nommé ministre de l'Éducation.
    Son père, Hugo de los Reyes Chávez, gouverneur élu de l'État de Barinas, a nommé son fils Argenis Chávez comme secrétaire d'État. Les opposants au clan Chávez parlent ainsi de « la famille royale de Barinas », faisant mention, en plus des deux personnes précédemment citées, d'autres élus plus ou moins proches parents d'Hugo Chávez. Parmi les autres membres de la famille, Anibal Chávez a été élu maire de Sabaneta de Barinas et Narciso Chávez brigue la mairie de Bolivar".
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Hugo_Ch%C3%A1vez#N.C3.A9potisme

  • Oscar Fortin Répondre

    10 mars 2013

    @Gilles Jean: J'aurais pensé que votre dernier mot aurait porté sur les questions que je vous ai posées dans mon dernier commentaire. Nous dire par exemple ce que vous pensez des régimes dictatoriaux du Qatar, de l'Arabie Saoudite, du Bahrein par exemple. Que vous nous disiez pourquoi d'avoir une arme fait des Vénézuéliens des êtres violents alors que dans d'autres pays comme le Canada, les États-Unis ce n'est pas le cas. Ou encore que vous précisiez avec des exemples la corruption des proches de Chavez dans les fonctions qu'ils occupent dans le gouvernement.
    Il me semble que celui qui accuse et affirme tout de go des choses sérieuses est en mesure d'en donner des preuves que tout esprit humain raisonnable est en droit d'exiger.
    Je vous invite à lire le témoignage d'un homme libre qui livre sa pensée sur Chavez tout en analysant ce que ses adversaires en disent. Ce sera mon cadeau du jour pour vous remercier de l'intérêt que vous portez au Venezuela et à son peuple.
    http://www.alterinfo.net/Une-Maree-Humaine-pour-Hugo-CHAVEZ_a87703.html

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2013

    Je me permets d'ajouter ce qui suit à mon dernier message.Je m'excuse, j'avais oublié.
    "Depuis 1995, l'ONG Transparency International publie chaque année un indice de perception de la corruption (CPI) classant les pays selon le degré de corruption perçu dans un pays. L'indice est élaboré à l'aide d'enquêtes réalisées auprès d'hommes d'affaires, d'analystes de risques et d'universitaires résidant dans le pays ou à l'étranger."
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_perception_de_la_corruption
    Indice de perception de la corruption 2012:
    Le Vénézuéla est perçu comme un des pays les plus corrompus au monde. Et le plus corrompu de l’Amérique latine. La nation andine est classée 165e sur 174 pays par Transparency International pour 2012. La Somalie se situe au 174e rang.
    http://www.transparency-france.org/ewb_pages/i/indice_de_perception_de_la_corruption644.php
    http://www.transparency-france.org/e_upload/pdf/cpi2012_mapandcountryresults.pdf
    http://latino.foxnews.com/latino/news/2012/12/05/corruption-perception-index-ranks-venezuela-worlds-most-crooked-countries/

  • Serge Charbonneau Répondre

    10 mars 2013

    Tout en disant que ce sont ses derniers mots et qu'il est inutile de poursuivre, M. Gilles Jean nous alimente encore une fois d'un texte faisant preuve de sagesse, de civilité et même de nétiquette.
    En ce qui me concerne je vous avise que ce ne sera pas mon dernier mot et j'en profite pour reformuler ma demande à M. Gilles Jean, fin connaisseur du Venezuela et de l'Amérique latine maitrisant la belle langue de Cervantès, quand pourrions-nous nous rencontrer pour débattre à la caméra, en espagnol, et contacter nos amis respectifs vénézuéliens en direct afin d'approfondir plus sérieusement les aspects du Chavisme et l'Histoire du Venezuela.
    Mon cher Monsieur Jean, vous qui maitrisez la langue espagnole, vous qui avez des amis au Venezuela, pourquoi donc refusez-vous mon offre de débat à la caméra ?
    Nous pourrions avoir le plaisir de nous rencontrer, et de discuter sin pepita en la lengua de tous ces aspects du chavisme.
    Comment une personne qualifiée telle que vous peut-elle refuser une telle offre ?
    Ne me dites pas que vous n'avez pas le temps !
    Voyons, nous avons tout notre temps lorsqu'il s'agit de faire valoir la vérité et la réalité des choses.
    Concernant tous ces Pays que vous jugez contrôlés par des dictateurs (sic) non fréquentables, je parie que vous parlez aussi leur langue et que vous y êtes allé au moins 15 jours.
    Mon cher Monsieur Jean, la chute de votre commentaire est remarquable par son béotisme !
    Vous dites:
    « Malgré tous les avancés de la "révolution bolivarienne", au Vénézuéla, ce pays, "patrie socialiste, est devenu la caricature la plus abouti de l'ultra libéralisme, sans foi ni loi.". »
    M. Jean, vous qui maitrisez la langue espagnole, vous me surprenez un peu d'écrire Venezuela avec ces grossières fautes d'orthographe que font les gens qui ne maitrisent pas cette langue.
    De plus, au niveau du sens de votre phrase malgré l'effort d'aligner des mots d'apparence significatifs et recherchés vous nous livrez un message sans queue ni tête.
    Vous concédez que la révolution bolivarienne a fait avancé por adelante el Venezuela, pero, sin embargo, vous dites que ce pays «patrie socialiste» (note sans doute due à votre cœur de gauchiste), oui, ce pays «patrie - socialiste - » est devenu la "caricature" la plus aboutie (avec un e, s.v.p.) de, - rien de moins que -, l'ultra libéralisme et un ultra libéralisme «sans foi ni loi», rien de moins encore une fois!
    Ouf ! Vraiment, vous l'avez cherché longtemps votre chute concluante ?
    Mon cher ami, si vous voulez sauver votre réputation, vous n'avez d'autres alternatives que d'accepter mon débat en espagnol devant caméra.
    Et voilà, en tout respect,
    Salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: Notez bien que ce ne sera pas mon dernier mot.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2013

    Monsieur Charbonneau,
    Par inadvertance, je n'ai pas ajouté le lien-vidéo le plus important en complément de mon commentaire. Le voici:
    http://www.dailymotion.com/video/xy056j_conference-de-presse-du-parti-de-gauche-chavez-ce-qu-il-est-ne-meurt-jamais_news#.UT0AoxkxuHk
    Je vous remercie.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2013

    D'abord à M. Serge Charbonneau. Effectivement, c'était mon dernier mot d'échange avec vous. Inutile de poursuivre: tout a été dit. En tout respect, je vous rappelle une règle de la netiquette: ne pas mettre le nom d'un(e) intervenant(e) dans le titre du message. Pis vous avez raison:"La propagande annule l'intelligence!".

    Ce sera mon dernier mot, aussi, avec M. Oscar Fortin. Ce dernier mot sera pour lui rappeler mon questionnement.
    Comment "un humaniste" peut cautionner des pays comme l'Iran, la Corée du Nord , le Zimbabwe....et d'autres dictatures, où les droits humains élémentaires ne sont pas respectés: notamment liberté d'expression, liberté d’opinion et liberté de religion?

    Malheureusement, malgré tous les avancés de la “révolution bolivarienne”, au Vénézuéla, ce pays, "patrie socialiste, est devenu la caricature la plus aboutie de l’ultra libéralisme, sans foi ni loi.". Pourquoi? La corruption systémique et l'extension gangreneuse de la violence.

    Voilà! En tout respect!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2013

    Monsieur Charbonneau,
    Je vous remercie, et je remercie Vigile de publier votre excellent exposé qui replace indubitablement la réalité dans le domaine des faits vérifiables, contrairement aux mensonges propagandistes qui sont volontairement répétés par les uns ou machinalement répétés par les autres.
    "Ce qu'est Chávez ne meurt jamais. C'est l'idéal inépuisable de l'espérance humaniste..." (Jean-Luc Mélenchon):
    http://www.lepoint.fr/politique/disparition-de-chavez-melenchon-denonce-des-commentaires-haineux-06-03-2013-1636726_20.php
    http://www.youtube.com/watch?v=GzpW6khRQaw
    PS: Lorsque Mélanchon parle des européens, ses propos s'adressent invariablement aux autres donneurs de leçons: le Canada, les États-Unis, l'entité sioniste, etc...

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2013

    D'abord à M. Serge Charbonneau. Effectivement, c'était mon dernier mot d'échange avec vous. Inutile de poursuivre: tout a été dit. En tout respect, je vous rappelle une règle de la netiquette: ne pas mettre le nom d'un(e) intervenant(e) dans le titre du message. Pis vous avez raison:"La propagande annule l'intelligence!".
    Ce sera mon dernier mot, aussi, avec M. Oscar Fortin. Ce dernier mot sera pour lui rappeler mon questionnement.
    Comment "un humaniste" peut cautionner des pays comme l'Iran, la Corée du Nord , le Zimbabwe....et d'autres dictatures, où les droits humains élémentaires ne sont pas respectés: notamment liberté d'expression, liberté d’opinion et liberté de religion. ?
    Malheureusement, malgré tous les avancés de la “révolution bolivarienne”, au Vénézuéla, ce pays, "patrie socialiste, est devenu la caricature la plus abouti de l’ultra libéralisme, sans foi ni loi.". Pourquoi? La corruption systémique et l'extension gangreneuse de la violence.
    Voilà! En tout respect!

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    10 mars 2013

    Plus d’information sur le grand mensonge du communisme et la fortune de ses dirigeants
    Chávez, un communiste Milliardaire
    Criminal Justice International Associates rapporte que la famille Chávez accumule une fortune de 2 000 millions de dollars
    L’ex-président du Venezuela Hugo Chávez, chef et mentor du socialisme du XXIe siècle (sic), a une fortune personnelle milliardaire, selon dénonce Jerry Brewer, directeur de l’organisation de l'intelligence économique Criminal Justice International Associates ( http://www.cjiausa.org/ ). Plus précisément, il calcule que la famille du défunt président possède une fortune d’environ 2 000 millions de dollars, soit une somme similaire à celle obtenue par les frères Castro, rapporte La Gaceta ( http://www.intereconomia.com/noticias-gaceta/internacional/chavez-deja-una-fortuna-personal-2000-millones-dolares-20130306 ).
    Selon Brewer, Cuba a reçu « environ 5 000 millions de dollars annuellement du Venezuela en pétrole, en argent ainsi qu’en prestation de multiples services ». En plus, il dénonce que le crime organisé bolivarien, proche du régime Cháviste, aurait soustrait de l’économie nationale près de 100 milliards de dollars des 1 000 milliards provenant des ventes de pétrole du conglomérat étatique PDVSA depuis 1999, la société pétrolière contrôlée par l’État du Venezuela. C’est-á-dire, par la nomenklatura cháviste.
    D’autre part, la liste de Forbes place à Hugo Chávez à la 48e position des personnes les plus fortunées du monde.
    JLPM

  • Serge Charbonneau Répondre

    10 mars 2013

    Et pour conclure je dirais que quant à moi, le reportage de la propagandiste Caroline du Saint, qui dit avoir passé plus d’un an à enquêter au Venezuela est des plus faibles. Elle a pondu docu-propagande vulgaire qui navigue entre les demi-vérités et le mensonge grossier.
    Voilà ! Ce n'est pas mon dernier mot.
    En tout respect ! Oui à la critique politique du chavisme, mais non aux mensonges et conclusions erronées.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    10 mars 2013

    M. Jean nous apprend que les Chávez auraient des "fincas" (petites fermes) près de la frontière colombienne et il semble que ces "fincas" abritent des guérilleros qui tue des colombiens ! Cette allégation mériterait d'être sérieusement vérifiée et étayée de documentes sérieux.
    Monsieur Jean comme à peu près tous ceux qui sont sérieusement contre le "chavisme" nous dit:
    « C’est à partir de tout ce vécu que, au fil des ans, mon opinion sur le chavisme est devenue de plus en plus nuancée. Autant j’en étais fasciné, il y a 12 ans...autant j’ai appris à mettre des réserves. »
    Cette formule est un grand classique.
    Très grand classique.
    On la retrouve dans tous les films de propagande comme ''Dans la peau de Fidel'' ou encore dans la version de ceux qui se sont convertis au capitalisme comme Régis de Bray (ancien guérillero avec le Che) ou Teodoro Petkoff ancien querillero de gauche, aujourd'hui plus sérieux et directeur du journal Tal Cual.
    Oui, le nombre de gens qui nous viennent des luttes gauchistes ou qui étaient séduits par une cause gauchiste ou par le chavisme font légion. Ce sont tous des gens qui «par expérience» et analyse ont «compris» et maintenant ils se dévouent à nous expliquer pour nous faire comprendre que le chavisme est un délire nous entraînant tous vers l'abime, tout comme tout ce qui touche les folles idées de gauche.
    Oui il faut prendre bonne note de cette déclaration de M. Gilles Jean que j'espère rencontrer le plus tôt possible afin de mettre au plus vite sur Youtube notre débat qui va sûrement offrir de la matière à réflexion pour tous.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    10 mars 2013

    Monsieur Gilles qui nous disait qu'il avait dit «son dernier mot» a visiblement fait cette déclaration trop tôt.
    À la suite de con commentaire disant: «C’est mon dernier mot !», nous notons 4 autres commentaires "consistants".
    Monsieur Jean dit reconnaître que «Chávez a accompli des réalisations remarquables pour son peuple et pour l’Amérique latine».
    C'est toujours cela de pris.
    Malgré les graves défauts de comportement que M. Jean s'évertue à clairement nous démontrer concernant Hugo Rafael Chávez Frias, il avoue que celui-ci a fait des choses remarquables.
    M. Jean nous dit qu'il parle espagnol et a vécu 15 jours en Colombie et 15 jours au Venezuela, il s'est aussi occupé bénévolement des "réfugiés" latinos de plusieurs Pays et a appris beaucoup d'eux. C'est tout à son honneur. Je ne pourrais en dire autant.
    M. Jean nous démontre que sa crédibilité est donc élevée et par conséquent ce qu'il avance peut difficilement être remis en question.
    J'invite M. Jean à venir débattre avec moi devant caméra en espagnol uniquement. Nous pourrons ainsi faire valoir nos visions réciproques et je l'invite à communiquer en direct devant la caméra à ses amis au Venezuela. Bien entendu, je communiquerais moi-même avec des amis à Valle Verde, San Esteban, la Corina et Caracas, et ce, en direct, devant la caméra et en présence de M. Jean à qui j'offrirais la possibilité de dialoguer avec mes amis vénézuéliens. J'aimerais aussi bien sûr m'entretenir avec ses amis vénézuéliens afin qu'ils ou elles m'informent de leur vécu, de leur Pays et de leurs représentants politiques.
    Cet exercice serait plus valable pour établir notre "crédibilité" respective.
    Je suis disponible quand il veut.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Oscar Fortin Répondre

    10 mars 2013

    @gilles Jean
    Pour un homme modéré qui veut voir les choses sous différents angles, je trouve que vous y allez assez fortement contre l’Iran qui n’a jamais attaqué aucun pays, qui ne fait que réclamer ses droits au développement de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et même si c’était à des fins défensives comme c’est le cas pour de nombreux autres pays comme Israël, le Pakistan, l’Inde, la Corée du Nord et tous ces autres pays qui ont des bases étasuniennes sur leur territoire avec de telles armes, ça n'en ferait pas pour autant un diable. Un regard serein sur l’Iran vous rapprocherait sans doute de Chavez qui ne s’est pas fait dicter sa conduite par Washington.
    Concernant les proches de Chavez qui participent au gouvernement, vous en faites automatiquement des corrompus. Avez-vous des preuves de ce que vous avancez ou vous ne faites que répéter ce que ses ennemis en disent ? Le critère, me semble-t-il, n’est pas qu’ils soient parents ou pas, mais qu’ils soient compétents et intègres. Si vous avez des preuves à l’effet qu’ils ne sont ni compétents, ni intègres, alors je serai heureux d’en prendre connaissance.
    Ici au Québec, notre presse et l’ensemble de nos médias visuels, nous donnent la version des adversaires de Chavez, comme c’est d’ailleurs le cas dans la presse générale qui suit les consignes de Washington. Il s’agit d’un outil massif qui martèle à qui veut l’entendre que Chavez fut ceci, fut cela, qu’il est mort depuis longtemps ou encore qu’il n’est pas encore mort....
    Ne trouvez-vous pas normal que le petit nombre que nous sommes sur les réseaux d’information alternative puisse parvenir à renverser la vapeur de la désinformation ? Il est donc raisonnable que nous présentions Chavez dans ses éléments de force, dans ses qualités de leader, dans son amour fidèle au service de son peuple, dans ses succès et dans ses luttes?
    Je ne saurais terminer sans vous dire toute ma surprise de lire sous votre signature, vous, le modéré et soucieux de la juste appréciation des choses et des personnes ce qui suit:" Je m’étonne, par exemple, que vous soyiez d’accord avec le fait que Chávez ait appuyé les pires dictateurs du monde:Kadhafi, Kim Jong-il, Saddam Hussein, Mahmoud Ahmadinejad, Robert Mugabe et plus récemment Bachar al-Assad."
    Dites-moi, au-delà de ces clichés, ce que vous savez réellement de ces personnages que vous qualifiés de pires dictateurs au monde? Ce n'est pas rien comme affirmation. Que savez-vous réellement de Kadhafi ? Savez-vous ce qu'il a fait pour son peuple et pour l'Afrique? Que savez-vous exactement des crimes de Kadhafi qui soient si différents de ceux commis par les bombardements humanitaires de l'Otan? Quelle est actuellement la situation du peuple Libyen? Bush, père et fils, ont fait des centaines de milliers de morts en Irak, en Afghanistan et ailleurs dans le monde ? Qu'en dites-vous?
    Que savez-vous de Bachar Al Assad qui dirige actuellement la Syrie ? Il a été confirmé comme Président de Syrie par l'Assemblée nationale, entériné par la suite par référendum par une grande majorité du peuple syrien. Je suppose que vous saviez cela et qu'il continue d'avoir l'appui de la majorité de son peuple contre cette lutte d'agression venant de l'extérieur. Que pensez-vous des dictateurs du Qatar, de l’Arabie saoudite, de Bahrein, etc. ? J'aimerais vous entendre sur ces sujets, question de voir les deux cotés de la médaille.
    Quant aux armes dont peuvent disposer les Vénézuéliens, si tel est le cas, leur situation serait semblable à celle de notre voisin du nord et à nous-mêmes où à peu près tout le monde a une arme à feu. Sommes-nous plus violents parce que nous avons une arme à feu ? C’est évidemment utile pour se défendre contre des agresseurs armés qui veulent s’emparer de nos biens.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2013

    Au Venezuela, caricaturer le président Chavez est passible de prison
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/07/17/au-venezuela-caricaturer-m-chavez-est-passible-de-prison_1734914_3222.html
    Comment Chavez a utilisé les médias pendant sa présidence
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/03/06/chavez-et-les-medias-la-tentation-hegemonique_1843779_3222.html
    Amendes contre la chaîne Globovision pour avoir "suscité l'angoisse au sein de lapopulation", fermeture de la plus ancienne chaîne privée, RCTV, réduction de la publicité privée : Hugo Chavez a mis les médias au pas.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    9 mars 2013

    Pourquoi le communisme est un grand mensonge et une fraude politique institutionnalisée :
    Les 83 milliardaires du Parlement chinois
    http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/08/01003-20130308ARTFIG00290-les-83-milliardaires-du-parlement-chinois.php
    « … Des chiffres qui semblent vouloir redéfinir les notions de communisme et de capitalisme. »
    http://www.lapresse.ca/international/ailleurs-sur-le-web/201303/08/01-4629002-les-83-milliardaires-du-parlement-chinois.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_ailleurs-sur-le-web_33084_accueil_POS1
    ***
    JLPM

  • Serge Charbonneau Répondre

    9 mars 2013

    « C’est mon dernier mot ! »

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2013

    M. Berbery a écrit:"erge Charbonneau écrit à juste titre : « Ces gens n’aiment tellement pas Chávez, même mort, qu’ils donnent l’impression qu’ils auraient envie d’aller bombarder le Venezuela pour sauver (sic) la population !!! »."
    Mais c'est du délire! M. Berbery, il n'est pas question d'aimer ou pas Chávez. Il est question ici de faire le bilan d'un homme politique.
    Comme dans le cas de tout homme politique, il y a du positif pis du mois bon.
    Je suis en total désaccord avec ce fanatisme aveugle, sans nuance. Incapable de recevoir une information qui dérange leur "infaillibité". Des journalistes, ou des obervateurs ou de spoliticiens osant avancer une observation donnée à partir de faits constatés deviennent "des ordures"!
    Franchement! Serait-ce la loi de la charia? Va-ton revenir à l'époque des Croisades? Voyons donc!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2013

    M. Oscar Fortin a écrit:”Je sais que vous êtes un homme sérieux et que vous respectez l’intelligence des autres.”.
    J’essaie aussi de ne pas me faire aveugler par le fanatisme, j’essaie d’utiliser mon jugement. Je le dis et je le répète: Chávez a accompli des réalisations remarquables pour son peuple et pour l’Amérique latine. Je l’ai écrit ailleurs.
    Il y a une douzaine d’années, j’ai appris l’espagnol et je me suis impliqué, à titre bénévole, dans l’accueil des réfugiés Latinos:Colombiens, Cubains, Mexicains, Vénézuéliens...surtout Colombiens. Je les aidais à s’intégrer la première année. J’ai beaucoup échangé avec eux, j’ai appris beaucoup à leurs contacts sur la Colombie, sur le Vénézuéla, sur l’Amérique latine. Je me suis intéressé à lire beaucoup de quotidiens dans ces pays. Je dévorais tout ce qui s’écrivait dans les médias d’ici sur ces pays-là, notamment la Colombie et le Vénézuéla. J’ai accompagné une famille colombienne, dont le père a été tué par la guérilla et qui vivait aux limites du Vénézuéla, là où les Chavez ont des “fincas”.
    Il y a 5 ans, je suis allé en Colombie. L’année suivante, suis allé au Vénézuéla. J’ai passé une quinzaine de jours dans chaque pays, en vivant dans une famille. Depuis lors, je corresponds avec des bons amis, dans les 2 pays.
    C’est à partir de tout ce vécu que, au fil des ans, mon opinion sur le chávisme est devenue de plus en plus nuancée. Autant j’en étais fasciné, il y a 12 ans...autant j’ai appris à mettre des réserves.
    Des réserves sur son accointance avec des dictateurs parmi les pires. Je ne comprends pas qu’un humaniste, comme vous M. Fortin, ferme les yeux sur le fait que Chávez appuie le leader de la Corée du Nord, de l’Iran,du Zimbabwe, de la Libye. Vous, un défenseur des droits humains, un partisan de la liberté d’expression et d’opinion. Comment concilier l’action positive de Chávez en regard du rejet de l’impérialisme états-unien avec son appui à la triste Corée du Nord, à la triste théocratie en Iran?
    L’augmentation de la violence sous Chávez c’est une triste réalité. Il y a des armes partout dans ce pays dû au fait que la chávisme a armé ses nombreux membres de la milice civile et dû au fait de la corruption. J’ai des amis qui vont passer l’hiver à Margarita et qui vont se promener dans le pays:ils pensent la même chose que moi en regard de la violence et de la corruption endémique. Il y a des ambassades qui préviennent leurs ressortissants du danger d’aller à Caracas.
    Que diriez-vous, Monsieur Fortin, si Harper nommait deux douzaines de ses proches dans des postes importants au gouvernement ou dans l’appareil gouvernemental? Vous parleriez, avec raison, de népotisme! Si des proches de Harper en profitaient pour s'enrichir grâce à "ses contacts"?
    Que diriez-vous si, à tout bout de champ, et à l'année longue,Harper utilisait les ondes des postes de télé pour haranguer le peuple? Si Harper ou Marois prenait le contrôle de l’appareil judiciaire et de la magistrature?
    Quant à moi, le reportage de la journaliste Caroline du Saint, qui a passé plus d’un an à enquêter au Vénézuéla est des plus fiables.
    Voilà! C’est mon dernier mot. En tout respect! Oui à l’apport du chávisme mais.........il y a des réserves!
    Les armes fourmillent dans le pays, depuis la révolution bolivarienne ; la corruption est omniprésente à tous les niveaux. Le nombre d”homicides a quadruplé. Depuis la*révolution bolivarienne*, “LE VÉNÉZUÉLA, PATRIE SOCIALISTE, EST DEVENUE LA CARICATURE LA PLUS ABOUTIE DE L’ULTRA LIBÉRALISME, sans foi ni loi”.Méchant paradoxe !
    http://www.youtube.com/watch?v=Zblh...

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2013

    Serge Charbonneau écrit à juste titre : « Ces gens n’aiment tellement pas Chávez, même mort, qu’ils donnent l’impression qu’ils auraient envie d’aller bombarder le Venezuela pour sauver (sic) la population !!!».
    Ça c'est déjà vu! Demandez aux Iraquiens, aux Libyens, aux Syriens.
    Et ce qui est tragique, c'est qu'on va le voir de plus en plus souvent, et de plus en plus violemment. Demandez-vous pourquoi Harper réduit tellement toutes les dépenses de l'État (surtout celles à caractère social), tout en accroissant sensiblement les budgets militaires. Jamais l'homme occidental n'a été un prédateur aussi féroce!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2013

    M. Oscar Fortin a écrit:“Un grand merci, M. Charbonneau, pour cet argumentaire, bien documenté, qui démolit ceux des adversaires dont l’objectif principal ne semble pas être la vérité des choses, mais le discrédit de l’homme que le monde pleure et accompagne en ce moment à son dernier repos.”
    "La propagande annule l'intelligence", écrit paradoxalement M. Charbonneau....dans un message on ne peut plus propagandiste.
    Pour ma part, j'ai relevé. ailleurs. les aspects positifs du Chávisme. J'essaie d'ouvrir les yeux de certains sur des aspects moins positifs.
    M. Fortin, je m’étonne que vous écriviez ces paroles qui endossent une propagande aveugle, sans nuance. Mon objectif principal, c’est justement “la vérité des choses”. Mais comme M. Charbonneau et vous, vous vous limitez aux aspects positifs du chávisme, il importe de faire valoir les côtés moins positifs du chávisme.
    Je m’étonne, par exemple, que vous soyiez d’accord avec le fait que Chávez ait appuyé les pires dictateurs du monde:Kadhafi, Kim Jong-il, Saddam Hussein, Mahmoud Ahmadinejad, Robert Mugabe et plus récemment Bachar al-Assad.
    Si Chávez doit être félicité pour avoir contribué à la libération de son peuple de l’emprise états-unienne(et son exemple a amené d’autres peuples latinos à le suivre), comment pouvez-vous cautionner le fait que Chávez ait encouragé ces chefs d’États tout à l’opposé de la libération nationale?
    Il a utilisé les pétrodollars pour les pauvres (éducation, santé, logement), et il faut lui en être reconnaissant. Cependant, il n’a pas vu à diversifier l’économie:
    “ Le Venezuela tombe en morceaux : les routes sont crevassées, les ponts s'effondrent, les raffineries explosent. Le réseau électrique, asthmatique, enchaîne les coupures de courant. Les hôpitaux publics sont rongés par l'humidité et dans les prisons d'une saleté répugnante la barbarie règne. La devise vient d'être dévaluée pour la cinquième fois en une décennie. Beaucoup de jeunes diplômés ont émigré. L'économie est biaisée par les subventions et les contrôles. On peut faire le plein pour environ 40 centimes d'euro, mais il faut se battre pendant des mois pour monter son entreprise. Des parasites, surnommés les "boligarques" (la bolicratia), jouent les flambeurs avec les milliards qu'ils détournent grâce à leurs contacts au sein du gouvernement. (...)
    http://www.courrierinternational.com/article/2013/03/06/les-nombreuses-contradictions-d-hugo-chavez
    Les armes fourmillent dans le pays, depuis la révolution bolivarienne; la corruption est omniprésente à tous les niveaux. Le nombre d”homicides a quadruplé. Depuis la*révolution bolivarienne*, “LE VÉNÉZUÉLA, PATRIE SOCIALISTE, EST DEVENUE LA CARICATURE LA PLUS ABOUTIE DE L’ULTRA LIBÉRALISME, sans foi ni loi”.Méchant paradoxe!
    http://www.youtube.com/watch?v=Zblh7xLfOc
    Or, dans ces “propos diffamants”( dixit M. Charbonneau) , il était question du népotisme du clan Chavez et du fait que la famille Chavez s’était enrichie. En 13 ans de chavisme, elle est devenue propriétaire de 17 “fincas”(fermes), soit l’équivalent de la moitié de La Martinique.
    “Deux douzaines de personnes de la famille Chávez occupent(ou ont occupé), des postes politiques d’envergure régionale ou nationale. Dont le père et les frères de Chávez
    http://www.youtube.com/watch?v=NkCt...
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Hugo_C...
    Et le contrôle des médias, de l’appareil judiciaire!
    En tout respect!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2013

    Complément d'information sur le «dérapage» de Victorin Lurel, qui ne tarit pas d'éloges qualifiant Chavez de rien moins que de Gaulle + Léon Blum.
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Derapage-du-representant-francais-aux-obseques-d-Hugo-Chavez-16871.html

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2013

    Dans le Journal de Montréal d'aujourd'hui samedi, Denise Bombardier écrit à l'encontre de toute vérité : «Hugo Chavez contrôlait les médias. Les sept chaînes de télévision et de radios nationales étaient à son service. (...) Cette censure ne l'a pas empêché d'être le chouchou de la gauche québécoise.» En fait pas seulement chouchou de la gauche, mais chouchou des catholiques qui se souviennent des Évangiles et de la droite patriotique aussi. Hugo Chavez était un grand patriote, un indépendantiste et un humaniste catholique, donc sympathique à une gestion socialiste qui valorise le partage.
    À l'encontre des propos de cette Bombardier, qui dénotent le manque de jugement voire l'aveuglement de cette personne qui n'en rate pas une pour poser comme «intellectuelle nuancée», le représentant de la France aux obsèques pense tout autrement.
    Victorin Laurel, le secrétaire d'État qui représentait la France aux obsèques du Président Chavez tient en effet des propos nettement plus nuancés:
    "Le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Chavez. On présente Chavez comme un dictateur mais il a toujours respecté les droits de l'homme". Le ministre a toutefois estimé que l'on "pouvait ne pas être d'accord avec telle ou telle action d'Hugo Chavez".
    C'est ici :
    http://lci.tf1.fr/monde/amerique/victorin-lurel-le-monde-gagnerait-a-avoir-beaucoup-de-dictateurs-7875151.html
    M. Laurel craint d'ailleurs que ses propos lui soient reprochés, car il n'a pas la liberté de rendre à Chavez ce qui appartient à Chavez, si je peux dire. Il est déjà la cible des politiciens de son parti et de l'opposition. Il risque probablement son poste et sa carrière dans notre «monde libre» pour avoir exprimé au nom de la France quelque chose de sensé.
    Jean Chrétien a lui aussi rendu hommage à Hugo Chavez en se rendant aux obsèques. On constate donc que même dans le camp du pouvoir et du système, l'oeuvre exceptionnelle de Hugo Chavez force l'admiration de ceux qui ont encore un peu d'honnêteté.

  • Oscar Fortin Répondre

    8 mars 2013

    @gilles Jean: Avec tout mon respect, vos références ne font pas très sérieuses. Je suppose que vous êtes habituellement plus critiques sur vos sources. Je ne pense pas qu'un correcteur de thèse en analyse politique et sociale accepterait vos données sur la base de vos références. De grâce, développez un peu plus votre analyse à la lumière des informations confirmées d'avant Chavez et de celles, de mêmes sources, sous le régime de Chavez.
    Il vous appartient de nous convaincre que Chavez a ouvert la voie à plus de violence, à plus de corruption, non pas à partir ce qu'en disent ses adversaires, mais à ce qu'en disent les chercheurs universitaires ou ceux des Nations Unies. Il serait bon, également de faire ressortir les chiffres que le gouvernement Chavez apporte sur ces points que vous soulevez. Autrement chacun peut dire ce qu'il veut et citer n'importe qui.
    Je sais que vous êtes un homme sérieux et que vous respectez l'intelligence des autres.
    Sans prétention et avec tout mon respect.

  • Oscar Fortin Répondre

    8 mars 2013

    Un article à lire pour tous les détracteurs de Chavez et ceux qui cherchent vraiment à en savoir plus sur le personnage et son oeuvre. Un article sérieux dont l'auteur a atteint un niveau de crédibilité internationale.
    http://www.legrandsoir.info/50-verites-sur-hugo-chavez-et-la-revolution-bolivarienne.html

  • Oscar Fortin Répondre

    8 mars 2013

    @M.le bolé en info: La réponse se trouve dans les résultats de l'élection du 7 octobre dernier où il a obtenu, avec l'usure de 7 années de gouvernance supplémentaires, plus de 54% des voix avec une opposition déchainée et les poches pleines d'argent.
    Qu'en pensez-vous M.le bolé en info?
    Avec tout mon respect et sans prétention.

  • Oscar Fortin Répondre

    8 mars 2013

    Vous retrouvant sur le chemin des commentaires, je me permets de vous rappeler que vous n'avez jamais répondu à mes questions suite à vos positions adoptées sur le coup militaire au Honduras, le 28 juin 2009. À plusieurs reprises je suis revenus sur ces questions. En dépit des années passées elles gardent toute leur pertinence et elles mettent au défi la bonne foi de vos interventions. En y répondant vous ferez preuve d'une personne qui sait soutenir les affirmations qu'il avance et qui sait se mériter la confiance et la crédibilité de ceux et celles qui le lisent. Voici de nouveau ces questions:
    http://www.vigile.net/Pourquoi-Manuel-Zelaya-ne-retourne
    M. Perez pour la nième fois je vous demande de répondre aux questions que je vous ai posées sur le coup d’État militaire au Honduras. Vous me donnez l’impression de quelqu’un qui se fout carrément de ce qui est vrai et juste. Seules comptent vos idées fixes et sans doute les idéologies dont vous vous nourrissez. Vous qui êtes si scrupuleux sur le respect de la loi et facilement scandalisé par les fraudeurs, répondez donc à ces questions que je ne cesserai de vous les poser tant que vous n’y aurez pas répondu avec consistance.
    1. Pourquoi le processus constitutionnel de mise en accusation du Président constitutionnel, Manuel Zelaya, n’a-t-il pas été enclenché permettant de respecter ainsi la Constitution qui assure le droit de chaque accusé de pouvoir se défendre ? Aux États-Unis et dans d’autres pays, comme, actuellement en Italie, le tout se passe en respectant les institutions en place pour juger, exonérer ou condamner les personnes mises en accusation.
    2. Pourquoi ne pas avoir remis le pouvoir au vice-président en exercice, le temps de permettre à la justice de suivre son cours ?
    3. Pourquoi l’avoir sorti "manu militari" de son lit et de l’avoir expulsé clandestinement du pays alors qu’il ne présentait aucune disposition à s’enfuir ou à s’extraire des procédures judiciaires ?
    4. Savez-vous si on lui avait remis un « subpoena » avec obligation de se présenter devant un Tribunal ?
    5. Pourquoi avoir pris la peine de créer de toutes pièces une fausse lettre de démission du Président Zelaya si les motifs réels étaient ses crimes commis contre la nation et le peuple hondurien ? Cette procédure est propre aux escrocs.
    6. Pourquoi, s’il était coupable d’un crime, avoir tout fait pour l’empêcher d’atterrir à l’aéroport de la capitale nationale où l’occasion leur aurait été donnée de lui présenter les accusations portées contre lui et de permettre au processus judiciaire de suivre son cours ?
    7. Pourquoi avoir réprimé le peuple, d’avoir tué des opposants au coup d’État « militaire », d’avoir torturé, emprisonné des centaines sinon des milliers de personnes sans respecter les droits constitutionnels de ces derniers ?
    8. Les rapports des Commissions des droits de la personne sont éloquents sur ces crimes. N’est-ce pas inquiétant que les auteurs de ces crimes invoquent le respect de la constitution pour mettre hors du pouvoir et du pays par la force des armes un Président constitutionnellement élu et inconstitutionnellement jugé ?
    9. Vous n’avez malheureusement jamais répondu à ces questions comme si ce sujet ne vous intéressait pas alors que vous aviez pris prétexte de la fidélité à la Constitution pour justifier un Coup d’État militaire."
    Il y a une honnêteté intellectuelle de base qui peut seule permettre des échanges de "bonne foi" et rendre possibles de meilleurs éclairages sur les réalités que nous voulons mieux comprendre. J’espère que cette honnêteté intellectuelle sera, cette fois, au rendez-vous des faits.

  • Gabriel Proulx Répondre

    8 mars 2013

    @JLPM
    Votre commentaire vous couvre de ridicule, pour la énième fois, comme 99% de vos interventions sur Vigile.
    ABC, chaîne privée capitaliste originaire des États-Unis et au service de la propagande étatique de ce pays impérialiste responsable de millions de morts à travers le monde et l'histoire, sort une théorie du complot abracadabrante et c'est suffisant pour exciter l'extrême droite qui souhaitait de tout son être la mort de Chavez, véritable héros de notre époque.
    L'extrême droite, qui n'a aucune notion de respect et n'en mérite donc aucun, danse littéralement sur la tombe de celui qu'elle n'a jamais réussi à vaincre de son vivant, devant se « contenter » d'une maladie étrangement assez répandue chez les chefs d'États de la gauche latino-américaine. Tout simplement pathétique.
    Finalement, pour répondre à votre petit commentaire copié-collé tout préparé d'avance sur l'article de M. Oscar Fortin, il y a un univers qui sépare le fascisme de l'idéal communiste. Le communisme, phase finale du socialisme, c'est la prise de contrôle directe du pouvoir par les travailleurs et les travailleuses. Il n'y a plus d'État (dont les rouages doivent être détruits par la classe ouvrière, selon Marx), puisque « l'État », c'est devenu le peuple, seul maître de ses moyens de production et de sa propre destinée. De l'autre côté, le fascisme, c'est la prise du pouvoir par une clique, essentiellement militariste et impérialiste, supportée par les riches et les puissants de la société (le fameux 1%) pour mener à bien un agenda qui a toujours pour point commun, d'un régime fasciste à l'autre, la casse des droits et des progrès sociaux obtenus par les travailleurs.
    Votre nomenclature, elle existe déjà, bien installée à la tête de l'Otan et de ses protectorats capitalistes : la ploutocratie, ou haute bourgeoisie, que j'appelle également l'aristocratie moderne.
    Vous, M. Pérez, vous vous en sacrez peut-être de mes réponses, avec votre propagande impérialiste et « libertarienne » préparée d'avance, mais pour les autres lecteurs, il était important d'éclaircir ce point, duquel vous partiez maladroitement pour tenter de salir, en vain, l'héritage et la mémoire d'Hugo Chavez, héros de la démocratie et de l'Amérique latine, ainsi que champion des pauvres et des opprimés à travers le monde.
    Bon repos, commandant Chavez. Nous sommes la révolution.
    -Gabriel Proulx

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mars 2013

    M. Oscar Fortin se questionne:” Il est évident qu’il y a toujours de la violence au Venezuela, mais est-elle plus élevée ou moins élevée que dans le temps précédant l’arrivée de Chavez au pouvoir ?”-fin citation-
    La réponse: “Des chiffres qui ont quadruplé, depuis l'arrivée au pouvoir en 1999 d'un certain Hugo Chavez(...)”.
    Sources:
    http://www.youtube.com/watch?v=Zblh7xLfOcM
    http://www.youtube.com/watch?v=1kXrEioC07Q
    “Il fait meilleur vivre à Baghdad qu'au Venezuela. A Caracas, une personne meurt par balles toutes les deux heures. On compte de 15 à 20 000 morts violentes chaque année, soit 4 fois plus qu'en Irak, et autant que le Mexique... (...) Des chiffres qui ont quadruplé, depuis l'arrivée au pouvoir en 1999 d'un certain Hugo Chavez(...)
    Le Venezuela, patrie socialiste, est devenue la caricature la plus aboutie de l'ultra libéralisme, sans foi ni loi. “-
    Le chávisme a distribué des armes à des milliers de civils. soit les milices civiles. Quelque 130 000 personnes endoctrinées.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mars 2013

    Merci M. Charbonneau pour votre texte clair, précis, documenté qui ferme la "boite" aux pseudo connaisseurs qui ignorent les tenants de la Constitution canadienne.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mars 2013

    En 2005, l'opposition avait boycotté les élections, laissant alors le champ libre à Chavez. Et même avec ce fait, il reçu seulement 50% des sufrages.
    il aurait obtenu quoi avec une vraie opposition?

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    8 mars 2013

    Autre grand mensonge du régime socialo-communiste cháviste
    Le cercueil qui a défilé dans les rues de Caracas était vide
    Le journal ABC affirme que Chávez est décédé à Cuba, il révèle aussi que le cercueil qui fut acclamé par des milliers de Chávistes ne contenait pas le corps.
    Le cercueil que durant des heures défilait dans la capitale vénézuélienne, acclamé par des milliers de Chávistes, était vide. C'est ce que vient d’affirmer le correspondant du journal ABC à Washington, citant des sources militaires. Le document affirme que Chávez n'est jamais retourné vivant au Venezuela, sinon qu’il est décédé à Cuba, indique aussi que les restes du président vénézuélien furent amenés à l’Hospitalito, dans le complexe militaire de Fuerte Tiuna.
    De là, il a été transféré à l'Académie Militaire pendant que le gouvernement affirmait que Chávez était mort à l'Hôpital Militaire. De ce centre, révèle le journal, est sorti le cortège funèbre avec le cercueil vide pendant sept heures en parcourant les rues de Caracas vers sa destination. Le changement se serait produit dans le sous-sol de l'Académie Militaire, où le corps de Chávez est veillé par ses proches.
    Les sources du journal ABC indiquent que l'objectif était de préserver le corps, qui, selon ce que l’on a su hier, sera embaumé, tout en utilisant les funérailles comme propagande en vue de la prochaine campagne électorale.
    JLPM

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mars 2013

    Je regrette, votre message est un exemple parfait de propagande.
    Une fois de plus,vous tirez sur le(s) messager(s): ces "ordures de journalistes", dites-vous.
    J'ai répondu ailleurs en donnant les côtés positifs du chávisme.
    C'est mon dernier mot!

  • Oscar Fortin Répondre

    8 mars 2013

    Un grand merci, M. Charbonneau, pour cet argumentaire, bien documenté, qui démolit ceux des adversaires dont l’objectif principal ne semble pas être la vérité des choses, mais le discrédit de l’homme que le monde pleure et accompagne en ce moment à son dernier repos.
    Plusieurs parlent dans leurs interventions qu’il y a beaucoup de corruption au Venezuela, mais se garde bien de démontrer qu’il y en a plus qu’à l’époque d’avant Chavez. Il en va de même avec la violence dont on nous présente les statistiques entre pays. Il est évident qu’il y a toujours de la violence au Venezuela, mais est-elle plus élevée ou moins élevée que dans le temps précédant l’arrivée de Chavez au pouvoir? On nous parle moins de la pauvreté, de l’éducation, du logement, de la participation citoyenne, des services de santé. Ces sujets sont devenus trop évidents pour qu’ils puissent les nier.
    Personne n’est parfait, mais si on veut faire un bilan de l’administration Chavez, de sa direction, de sa vision d’un monde multipolaire, de ses relations avec ses collègues de l’Amérique du sud, alors il faut le mettre en perspective avec tous ses prédécesseurs à la tête du Venezuela. Autrement, les affirmations demeurent sans fondement et donnent lieu à la manipulation des faits sans souci de la vérité. C’est exactement ce que nous retrouvons dans la presse des amis de Washington qui n’a pas renoncé à trôner de nouveau sur le pétrole vénézuélien tout comme sur les richesses de l’ensemble de l’Amérique latine et des Caraïbes, considéré comme leur arrière-cour.
    Chavez fut l’ennemi à abattre parce qu’il a pris en main le destin de son peuple et qu’il a allumé le feu dans l’âme de tout le Continent latino-américain et des Caraïbes.
    Il est le signal d’un nouveau réveil qui dépasse les frontières du Venezuela et qui rejoint les peuples du monde en quête de liberté, d’indépendance et de respect.