La position de Lisée sur la langue

Cela n'a jsute pas d'allure

Tribune libre

La nouvelle orientation défendue par le chef du Parti québécois (PQ), Jean-François Lisée, en matière de défense du fait français, et qui ferait partie de la proposition principale soumise aux membres de cette formation politique, en prévision de la série de congrès locaux et régionaux qui se tiendront sous peu et qui culmineront ultimement par un grand congrès national, l’automne prochain, n’a pas d’allure.

Après les informations qui avaient coulé plus tôt cette semaine quand à d'autres parties du même document et qui semblaient indiquer que le PQ était enfin reparti dans une bien meilleure direction, que ce à quoi il avait pu jadis nous habituer, c'est comme une gigantesque douche froide qu'on vient de recevoir.

Après avoir fait un bon pas en avant, on recule d'autant ensuite. Est-ce fait exprès ? J'ose espérer que non. On reste malgré tout avec une drôle d'impression.

Les grandes lignes de cette nouvelle orientation ont été rendues publiques hier dans le cadre d’une entrevue du chef du PQ, publiée sur le site du Journal Le Devoir. J’oserais dire que si ce qui ressortait hier, dans cette entrevue, reflète effectivement ce que la proposition principale contient en matière de langue, alors cette section de la proposition principale devrait carrément être revue de fond en comble.

Dès demain, alors que s’ouvrira un très important Conseil national du PQ, à Québec – ce sera le premier depuis février 2016 --, on devrait être plus fixé puisque la proposition principale en entier devrait alors être déposée.

Certaines informations laissent à penser que ce que monsieur Jean-François Lisée affirmait hier, dans son entrevue, ne reflétait pas forcément ce que contenait au départ, dans sa forme d’origine, les propositions soumises par la Commission politique, et qui portaient spécifiquement sur cette question. Celle-ci furent ensuite soumises à l’exécutif national. Vrai ? Faux ? Il serait plus réconfortant de savoir que cela fut effectivement le cas.

Quoiqu’il en soit, ce qui serait présentement sur la table, représente très clairement un très net recul par rapport à tout ce que défendait jusqu'ici, sur la question de la langue, le PQ, y compris du temps où c’était Pauline Marois qui était chef.

Même par rapport au fameux projet de loi 14, qui fut déposé par le gouvernement de madame Marois en 2013 et qui devait aider à boucher les trous, au niveau de la loi 101, mais qui représentait déjà, et en même temps, de très importants compromis par rapport à quoi on aurait pu s’attendre, compte tenu de la situation de plus en plus précaire du français, notamment au niveau de la grande région de Montréal -- ceux-ci furent alors fait dans un contexte où le gouvernement était minoritaire et qu’on cherchait ainsi à essayer d’obtenir l’appui de la CAQ dans cette démarche – les reculs sont majeurs.

À noter : on s'éloigne également de plus en plus de ce que les syndicats réclament toujours en matière de défense du français; il serait, à ce titre, plutôt intéressant de savoir ce que ces mêmes syndicats pensent de cette nouvelle orientation.

Maintenir l’approche, actuellement privilégiée par monsieur Lisée, au niveau du dossier du français, pourrait s’avérer une erreur tragique, et ce pour au moins 3 grandes raisons.

La première raison concerne d’abord l’état des lieux au niveau de l’utilisation du français, et des reculs successifs que celui-ci accumule. On le dit depuis des années, sauf que rien n’est vraiment fait à cet égard et le maintien des libéraux au pouvoir n’a rien pour aider. Monsieur Lisée dit qu’il faut savoir choisir ses batailles et qu’on ne pourra tout changer tout de suite, surtout dans un premier mandat. Soit. Je suis d’accord avec cela.

Mais justement, et parce qu’il faut justement savoir choisir ses batailles, et parce que ce qui est en jeu ici touche un enjeu crucial – un des plus importants qui soit quand on parle de questions plus identitaires, et qu’il y a, comme nous le disions plus haut, urgence en la demeure, cette question devrait précisément être en haut de priorité.

Faut-il conclure que le PQ pourrait dès son 1er mandat tout régler pour autant ? Peut-être pas. Mais, au strict minimum, il pourrait faire mieux que ce que Lisée laisse entrevoir. Pas mal mieux.

Quand c’est rendu qu’un éditorialiste du journal Le Devoir – cela se passait ce matin – affirme lui-même que le PQ fait fausse route sur cette question, cela devrait envoyer un signal fort. Après tout, on ne saurait accuser le journal Le Devoir d’être un haut- parleur des tendances les plus radicales du mouvement indépendantiste.

La deuxième raison qui m’amène à dire qu’une refonte en profondeur de cette section de la proposition principal s’impose, simplement en relisant le détail de l'entrevue d'hier, est très liée à la nature même du dossier en cause ainsi que ce que le PQ est ou devrait être.

Le PQ est le parti qui a fait la loi 101; c’est également le parti grâce auquel sont venus bons nombres des grandes avancées en matière de défense du français, et qui sont de plus en plus menacées. Le PQ, à maints égards – cela est en même temps contradictoire – est probablement son pire ennemi quand il s’agit de la relance du combat pour mieux défendre ce grand acquis social.

J’appréhende également, ce qui pourrait survenir, advenant que cette section de la proposition reste pour l’essentiel telle quelle.

Selon moi, cela pourrait éventuellement finir par ternir tout le processus en marche, et annuler bon nombre de choses plutôt positives, actuellement contenues dans cette même proposition principale, et dont il était récemment fait état. Voici là la 3e raison pour laquelle un important changement cap sur la question de la langue devient absolument nécessaire.

Si cela ne se produit pas, on ouvrira du même coup grande la porte pour que la CAQ et François Legault, dans un geste qui serait alors profondément opportuniste, sauf que le mal serait quand même fait, reprennent pour eux-mêmes tout le dossier de la défense du français et cela pourrait par la suite avoir des conséquences désastreuses. Le mot ne serait pas trop fort.

Jusqu’à ce que le PQ décide finalement de mettre de côté ses propres appréhensions sur l’autre dossier de la laïcité, ainsi que du dossier de l’immigration, et accepte finalement de replonger sur ces mêmes questions, la CAQ pouvait de fait prétendre être la seule formation à être capable de se démarquer des libéraux à ces niveaux. Cela leur donnait alors un beau rôle. Au PQ, on a fini par comprendre. Tant mieux et c'est d'ailleurs tout à l'honneur de monsieur Lisée d'avoir permis cela. Tout n'est pas encore parfait, une fois encore, à ce niveau, mais c'est sûrement un progrès.

Faudra-t-il encore répéter le même type d’erreurs dans le dossier du français, avant qu’on finisse à nouveau par se réveiller ? J’ose espérer que non.

Cela serait vraiment triste. Pour sûr, cette proposition principale, qui aurait plus de 70 pages, n’est pas parfaite. Sans doute ne satisfera-t-elle pas tout le monde, sur toutes les différentes questions abordées, y compris dans ses sections beaucoup plus positives. La politique, c’est aussi l’art du possible et cela implique aussi de faire à l’occasion certains compromis.

Mais il y a en même temps compromis et compromis. Il y a également des limites à ce qu’on devrait accepter ou non.

Là, je pense que ce qui est sur la table, au niveau de la langue, n’est juste pas acceptable. Un peuple qui veut se libérer et devenir pleinement souverain n’arrivera pas à vraiment s’affranchir s’il n’est pas capable, au départ, de défendre ce qui est au cœur de sa propre identité nationale, ce qui inclut sa langue.

C’est aussi vrai que de dire qu’un peuple qui en opprime un autre ne sera jamais vraiment libre.

Je n’oserais pas me prononcer, à ce stade-ci, sur ce que devrait contenir, au strict minimum, cette section sur la langue.

Dans le meilleur des scénarios, c’est Jean-François Lisée lui-même qui devrait accepter de faire machine arrière sur cette question, et reconnaître que ce qui est sur la table n’est finalement pas le meilleur terreau pour refaire l’unité des souverainistes et favoriser la relance de notre mouvement, autant pour 2018, que pour plus tard, et y compris en 2022. Il pourrait même reconnaître qu’il a fait une erreur.

Seuls ceux qui ne font rien, ne font jamais d’erreurs de toutes les manières; cela pourrait d'ailleurs, en bout de ligne, l’aider à démontrer qu’il sait être à l’écoute de ce que les autres peuvent dire.

Ultimement, et d’une manière ou d’une autre, ce que devrait contenir cette section devra faire l’objet de négociations. Chose certaine, et contrairement à d’autres sections de ce document à venir, un retour à la planche à dessins, dans le but de réécrire carrément toute cette section – il faudrait aussi et possiblement voir à la possibilité de revenir à ce que contenait cette même section à l’origine, à supposer que cela était effectivement différent -- , s’impose très clairement. Il n’y a aucune hésitation à avoir à ce sujet.


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5 commentaires

  • Yves Corbeil Répondre

    16 janvier 2017

    Pour ceux qui ne sont pas encore sûr de la petitesse d'esprit de Jean François Lisée, lire la chronique de;
    Marco BÉLAIR-CIRINO Le Devoir 16 janvier sur ce site de vigile,
    Hallucinant comme colonialisme politique flateux, y doit navigué au sextant comme Christophe Colomb qui cherchait la route des Indes puis qui a accosté en Amérique.
    Une honte pour Lévesque et tous ceux qui ont suivi après. Vite le vote de confiance pour ceux qui croit encore à ce parti.

  • Yves Corbeil Répondre

    16 janvier 2017

    M.Parizeau,
    Êtes-vous un fan de hockey, moi oui et Vendredi j'étais devant mon téléviseur pour voir le retrait du chandail de Martin St-Louis à Tampa Bay Floride.
    Le petit gars de Laval qui à 17 ans est parti joué à Hawkesbury une saison avant de joindre les Catamounts du Vermont à Burlington pour quatre ans et obtenir un diplôme en ''small Business Management'' et marié une brillante et jolie Américaine. Small, St-Louis, Business non aucun rapport.
    Après on connait son périple des circuits inférieurs professionnels jusqu'à la ligue nationale. Il aura 42 ans en Juin, un quart de siècle en milieux anglophone.
    Son très beau et touchant discours en anglais seulement, les fans francos y comprennent surement tous l'anglais mais le plus touchant fut quand il s'adressa à sa mère France décédé en anglais aussi.
    Ces enfants sont surement bilingues, ces petit enfants à venir probablement pas. Un quart monsieur Lisée, un quart de siècle s'est vite passé pour qu'on oublie d'où on vient.
    P.S_ son père et sa soeur assistaient aussi à la cérémonie, ils doivent être tous les deux bilingual.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 janvier 2017

    S'il y a des domaines où il est facile d'être clair et de pouvoir éviter le flou artistique ce sont bien ceux de la langue et de la démographie. Et si l'on veut que la société québécoise demeure une société francophone, il faudra dans ces domaines se donner des objectifs chiffrés.
    Au plan de la démographie, on ne devrait pas se contenter de dire que 50 000 immigrants par année au Québec c'est le chiffre de l'échec et laisser uniquement à des fonctionnaires la tâche de déterminer le chiffre à retenir. La CAQ a déjà exprimé son intention de réduire à 40 000 ce nombre. Le PQ pourrait avoir une vision plus large en ayant une politique démographique à deux volets, l'un portant sur l'immigration, l'autre sur la natalité.
    Par exemple, le premier volet pourrait consister à autoriser au Québec entre 30 000 et 35 000 immigrants par année (au lieu du 50 000 actuel). Cette réduction favoriserait une plus grande sélection des immigrants et une plus grande intégration de ceux-ci. À ceux qui seraient tentés de parler de fermeture de la société québécoise, l'on pourrait rétorquer qu'au prorata de la population, ce nombre serait encore supérieur au nombre d'immigrants autorisé aux États-Unis et en France.
    L'autre volet pourrait consister en une politique nataliste qui ferait passer le taux de fécondité au Québec de 1,60 à 1,85, ce qui permettrait d'avoir plus de 100 000 naissances par année ( au lieu du 87 000 actuel). Il faudrait pour ce faire s'inspirer des politiques familiales scandinaves beaucoup plus généreuses. Par exemple, en Norvège le congé parental de base est de 49 semaines rémunéré à 100% du salaire, en Suède il est de de 13 mois à 80% du salaire (des extensions de ces congés sont possibles à moindre revenu); il y a aussi d'autres mesures comme de longs congés parentaux pour les maladies d'enfants, la possibilité de réduire les heures de travail, etc.
    Une telle politique nataliste profiterait à toutes les régions du Québec. Elles serait également très attractive auprès de deux clientèles plus éloignées du PQ soient les jeunes et les communautés allophones et anglophones du Québec. À ceux qui seraient tentés de croire que cet objectif d'augmentation des naissances est inatteignable, on pourrait souligner qu'en 2015 le taux de fécondité en Norvège était de 1,86 et en Suède de 1,88.
    Par ailleurs, pour ce qui est de l'enseignement du français on pourrait s'attendre qu'étant donné que les anglophones forment moins de 10% de la population du Québec que le nombre d'étudiants et le pourcentage de financement des institutions collégiales et universitaires soient du même ordre où à tout le moins s'y rapprocherait. Or en raison de l'attractivité de l'anglais, ces proportions ne sont pas au rendez-vous; en étendant l'application de la loi 101 au CEGEP l'on contribuera à corriger progressivement ce déséquilibre. Il faut d'ailleurs se rappeler qu'au Congrès du PQ d'avril 2011, les délégués du PQ avaient appuyé massivement une résolution visant à étendre la loi 101 au CEGEP.

  • Yves Corbeil Répondre

    16 janvier 2017

    La position de Lisée pue la politique électoraliste au détriment du peuple fondateur du Québec.
    Tout cela va dans le même maudit sens que la petite politique multiculturelle du Peewee, je ne comprends pas ce qu'il se passe dans le monde ou je comprends trop bien et je vous dirige là ou on m'a dit de vous dirigez, des sujets aux services de l'économie sans patrie (qu'ossa donne) quand le monde nous appartient et plus tard l'univers tant qu'a rêvé réveiller devant les belles promesses d'amitiés à venir des humains de toutes les couleurs.
    Le monde leur appartient à ceux qui vous font rêver, servez les comme de bons petits sujets du roi tout puissant, il vous en sera reconnaissant longtemps, longtemps en vous permettant de consommer à crédit longtemps, longtemps, ça vous donnera l'impression d'être des sujets importants et uniques dans le royaume des capitaux.

  • François A. Lachapelle Répondre

    15 janvier 2017

    Est-ce que André PARIZEAU peut être plus clair et plus vulgarisateur de sa proposition sur la langue en lieu et place de la position de Monsieur Lisée ?
    Vous écrivez, je cite: « Je n’oserais pas me prononcer, à ce stade-ci, sur ce que devrait contenir, au strict minimum, cette section sur la langue. »
    Mais osez mon cher ami.
    Lisée a peur. Mais de quoi , de qui ? Il a peur des médias et il a peur des Québécois anglos et hallosphones. Il veut leur faire plaisir mais c'est impossible dans le dossier de la précarité du français au Québec en 2017.
    Pour faire plaisir aux anglos et allophones du Québec, il faut démissionner sur tous les plans d'un sain développement du français langue commune: dans les écoles incluant les CÉGEPS, dans les commerces au niveau de la rigueur à afficher en français dont les étiquetages de millions de produits importés sans français, dans le retrait du bilinguisme institutionnel dans les bureaux de l'administration, le respect des conditions d'origine pour les municipalités bilingues au Québec, dans des campagnes plus fortes qu'actuellement pour valoriser et recommander le français à parler dans les lieux publics.
    Au Québec, on n'est pas au Canada qui souhaite l'assimilation lente, constante et efficace des francophones, partout même si la publicité d'Ottawa dit le contraire.
    La structure du Québec français est dans sa culture qui englobe tous les domaines de la vie: la langue commune se retrouve dans le même combat que notre opposition ferme à l'oléoduc Énergie Est. La langue commune du français se retrouve dans le même combat que dire NON aux accommodements raisonnables, lesquels sont actuellement envahissant, gérés par des ti-clins incompétents de gestionnaires qui veulent à tout prix maintenir la paix dans leur bureau, dans leur département.
    C'est le Cheval de Troy partout en même temps, en silence, qui nous place toujours devant des faits accomplis acquis à cause du principe juridique britannique "du précédent".
    Si Lisée n'est pas un batailleur, il fait le jeu des anglos et hallos assimilés, assimilants et dominateurs. Lisée est alors un dominé, un perdant comme nous décrivait l'ex-ministre de Jean Chrétien, Pierre PETEGREW.
    J'ai fait l'entraînement militaire à Shilo, Manitoba, une base de blindés: nous étions 30 francos sur 300 officiers cadets. C'est uniquement par le courage des francos que les anglos nous respectent: LE COURAGE.
    Un petit exemple du tapis que les immigrants sont prêts à nous rouler dedans et à nous tirer de dessous les pieds: c'est le procès contre Dhemila Benhabib par l'École musulmane de Montréal (EMM). L'idée de ce procès n'aurait jamais dû germer dans la tête de la direction de l'école EMM. Pourtant, ces immigrants chez nous ont réussi à intenter une poursuite contre la liberté de parole qui fait partie des valeurs sociales du Québec.
    Même si ce procès a été gagné par Mme Benhabib, combien d'argent a-t-il fallu sortir pour gagner ce procès ? Un ami m'a parlé de deux cent mille dollars. Je ne peux vérifier ce chiffre mais même s'il était que de la moitié, c'est une écoeuranterie que ça se passe au Québec. Cela fait partie de l'héritage que le Canada nous envoie dans le visage et que le Gouvernement central réussisse à convaincre des immigrants à bâillonner les libertés de parole et d'expression chez nous.
    Pendant qu'on défend nos droits au Québec, des lobbies musulmans travaillent sans relâche pour l'avènement de tribunaux de la charia au Québec. Je suis convaincu que de tels tribunaux existent actuellement dans la clandestinité parce que les vrais musulmans méprisent nos lois et l'esprit de nos lois. S'ils ne les méprisaient pas, ils les respecteraient.
    Si Lisée était courageux, il trouverait des centaines de raisons de partir en campagne pour sauver le Québec et sa culture qui sont menacés tous les jours dans nos propres murs. La situation est grave pour celui et celle qui ouvrent les yeux et qui sont capables d'apprécier l'urgence de la situation.
    Et on ne parle pas encore du 10e anniversaire (2007-2017) du texte des Modes de vie -- Municipalité de Hérouxville. Ce texte est clair comme l'eau de nos rivières, sa grande qualité. Ce texte est très d'actualité parce qu'il n'y a rien de réglé au Québec au sujet des "accommodements dits faussement raisonnables". Imaginez: au Québec, les accommodements raisonnables sont gérés au cas le cas par des gestionnaires n'ayant aucune conviction de protection de la culture du Québec. Ils gèrent pour garder la paix dans leur département, concession après concession. Je reviendrai sur ce sujet en ne comptant pas sur LISÉE pour réveiller les Québécois qui ont peur, qui ont peur, qui ont peur ...