«La guerre détruira tout ce que vous possédez»: le chef des troupes d’élite iraniennes menace Trump

32e2d61c56a200eef6babfa5e8f0a72e

Les Iraniens, toujours aussi prompts à dénoncer le bellicisme du « Grand Satan »

Qassem Soleimani, le commandant des Quds, les forces spéciales iraniennes, a violemment répliqué ce 26 juillet aux mises en garde de Donald Trump contre son pays et promis de détruire tout ce que les Etats-Unis possèdaient.


«Nous sommes tout près de vous, là où vous ne pouvez même pas nous soupçonnez… Venez. Nous sommes prêts. Si vous commencez la guerre, nous la finirons.» C’est en ces termes que s’est exprimé le général en chef Qassem Soleimani dans un discours devant le Club iranien des jeunes journalistes, dans la ville d’Hamedan le 26 juillet, selon l'agence de presse Tasnim news, citée par Reuters.



Si vous commencez la guerre, nous la finirons



«Trump devrait savoir que nous sommes la nation du martyr et que nous l’attendons», a averti le général. «La guerre détruira tout ce que vous possédez», a-t-il affirmé. Le chef des troupes d'élite a ajouté que la rhétorique de Donald Trump avait «l’éthique des boites de nuit et des casinos». Il a aussi estimé que la mer Rouge n’était plus en sécurité en présence des troupes américaines qui y étaient déployées. Le général, à la tête des Quds, l’unité des Forces spéciales des Gardiens de la révolution a également recommandé au président d’adresser ses menaces directement à sa personne. «En tant que soldat, c’est de mon devoir de répondre aux menaces de Trump. S’il veut utiliser le répertoire de la menace, il devrait en référer à moi et non au président [Hassan Rohani», aurait-il averti.



La guerre détruira tout ce que vous possédez



Il a ainsi répondu au président américain et balayé son avertissement contenu dans un tweet écrit dans la nuit du 23 juillet. Dans ce post rédigé entièrement en majuscules, dans lequel il s'adressait nommément au président iranien, Donald Trump avait écrit : «Ne menacez plus jamais les Etats-Unis ou vous allez subir des conséquences telles que peu au cours de l'histoire en ont connues auparavant. Nous ne sommes plus un pays qui supporte vos paroles démentes de violence et de mort. Faites attention !»