Réponse à l'article [Lettre ouverte à Monsieur Frappier->36452]
Chère Bernard Thompson,
Demander un standard éthique et moral de la part de Mr. Frappier sous le paravent de l’ouverture absolue sur le monde est fortement réducteur.
Pensez-vous que les grandes corporations médiatiques de ce monde se privent pour vanter leurs propres agendas sur le dos du Québec social-démocrate ? Le ’Québec bashing’ du Toronto Sun & McLeans, la droite à toute de l’agence QMI, le moralisme intellectuel manipulatoire à quatre niveaux du Groupe Gesca (La Presse) et de sa synergie incestueuse avec Radio-Cadenas ? Eux ils ne s’en privent pas !
Ces grands médias que l’on dit ’de qualité’ peuvent s’en sortir avec leurs coffres pleins d’argents (litiges juridiques) et leurs puissances de diffusion & dissémination de leurs déchets d’opinions.
Ils ont tous en commun ceci : dans ma mémoire, il n’y a existé aucune rétractation d’un texte d’opinion ou de commentaire de l’actualité depuis ces 10 dernières années par un grand média. La preuve de mobile à l’atteinte à la réputation est difficile à démontrer lorsque le cycle de l’information est si courte que celle d’aujourd’hui. L’information a une durée de vie si courte et la durée du litige judiciaire si longue aujourd’hui !
En retour, ce site internet d’échange est animé par des individus comme Mr Frappier qui essaient tant bien que mal à avoir une attitude professionnelle sans l’être nécessairement. On ne peut lutter contre des intérêts malveillants qui se drapent dans la tyrannie de la vertu à une seule direction. La guerre que les politiciens du PLQ et des grands médias mènent contre Vigile est la guerre de la perception et de la convenance. Le débat philosophique propre ou d’éthique y est exclue.
Mais j’ai une excellente suggestion pour Mr Thompson pour une quête des débats soi-disant "courtois" et "ouverts sur le monde". Il y a des cours de ’careful communications’ qui se donnent pour les employés et cadres dans le milieu corporatif (surtout pour les affaires juridiques). Tout en ’perception management’, tout politiquement correct et très anglos-saxon ! De la pure contraction anale intellectuelle ! J’en sais quelque chose ; j’y ai passé malheureusement.
Je sais que Mr. Frappier fera des ajustements mesurés et non-précipités par rapport aux leçons à retenir sur cette controverse dans les choix futurs. Mais il n’est pas fatalement nécessaire de ’péter’ trop haut en éthique journalistique au-dessus des têtes des Fournier et Bergman de ce monde. Juste assez pour qu’ils nous sentent venir. Prenez-le dans le sens que vous le voudrez !
Réponse à l'article Lettre ouverte à Monsieur Frappier
La guerre de la perception et de la convenance
Je sais que Mr. Frappier fera des ajustements mesurés et non-précipités par rapport aux leçons à retenir sur cette controverse dans les choix futurs.
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Archives de Vigile Répondre
29 mars 2011Monsieur Stepheinstein,
Quelle surprise que ce pseudonyme dissimulant un homme de génie (Einstein) mais malheureusement précédé d’un diminutif (Steph) ! En googlant (verbe savoureux emprunté à un auteur de Vigile), je découvre que la plupart de vos interventions l’ont été via le journal Le Devoir, en virtuel évidemment. Le 24 mars dernier vous disiez « Que le monde se le disent (sic) : ne tuons pas le messager avant de savoir si le message est pertinent. » Le messager vous fournira donc ici quelques autres explications.
Lorsque vous parlez d’ouverture absolue, est-ce à dire que nous devrions pour cela lire et partager les insanités de tout chacun ? Quand vous parlez du ‘Québec bashing’, de l’agence QMI, du moralisme de GESCA et de la synergie incestueuse avec Radio-Canada, vous indiquez qu’on ne devrait se priver nous-mêmes d’avoir la même attitude. Curieux raisonnement ! Serait-ce que vous êtes un fervent défendeur du code d’Hammourabi ? Celui-là même qui soumet son peuple à la Loi du Talion ? Œil pour œil, dent pour dent ?
Si j’ai moi-même usé de tels stratagèmes dans le passé, je me rends compte aujourd’hui combien ils ont été inutiles.
Mais encore. Si les patrons des plus grands médias ont tous les torts comme vous le prétendez, nous pourrions ajouter que ceux et celles qui encouragent le déploiement de leurs journaux, blogues et autres sont tout à fait inconscients, crédules et soumis ? Ils seraient donc totalement dépourvus d’intelligence et de jugement ? Dans ce cas, pourquoi Vigile perdrait son temps à discourir avec tout ce beau monde ?
Vous poursuivez votre intervention en disant qu’ « En retour, ce site internet d’échange est animé par des individus comme Mr Frappier qui essaient tant bien que mal à avoir une attitude professionnelle sans l’être nécessairement ». N’est-ce pas réduire la portée de Vigile au cœur de ses lecteurs et de ses auteurs les plus assidus ? C’est quelque peu snobinard et outrageant comme propos non ? Comme vous le suggéreriez probablement vous-mêmes, vous parleriez donc de ‘pets-en-cul’ ? Non ?
Une assertion que j’aurais pu voir positive est celle où vous dites que « L’information a une durée de vie si courte que et la durée du litige judiciaire si longue aujourd’hui. » Hélas, je me dis que David a tout de même vaincu Goliath et qu’il s’agit d’une question d’attitude et de courage si on veut vaincre ses peurs face à ce qui nous paraît insurmontable. Naïf direz-vous ? Contrairement à ce que l’ami Gébé prétend, je n’ai rien du personnage naïf, c’est que je n’ose trop parler de lucidité tant ce mot fait réagir. S’il y a eu un ‘Siècle des Lumières’, il doit bien y avoir celui des illusions, le nôtre peut-être. Aussi, l’instinct guerrier semble en habiter plusieurs. Mais comme le dit si bien Gébé beaucoup d’entre eux « n’ont qu’un seul but intellectuel, c’est celui de contrôler le discours par tous les moyens (diffamation, calomnies, censure, poursuites judiciaires, emprisonnements), afin d’imposer leur vision narcissique du monde ». L’admiration conduisant parfois trop souvent à un état de passivité, je considérai cette réplique de maître Gébé comme un mal nécessaire.
En ce qui a trait à votre excellente suggestion de cours, vous parliez de ‘careful communications’ non ? Rassurez-vous, mes très nombreuses années chez ‘Mother Bell’ m’ont appris tous les bons usages. Question de me distinguer de vous et reconnaître ma spécificité, j’ai conservé tout de même ce petit côté sarcastique qui me va si bien ! Voyez-y ici une moquerie qui m’est destinée.
« Je sais que Mr. Frappier fera des ajustements mesurés et non-précipités par rapports aux leçons à retenir sur cette controverse dans les choix futurs. » Voilà le bon commentaire que vous aurez inscrit ici et je le partage volontiers.
Beau printemps !
P.S. M Barberis, on ne peut pas dire que vous n'avez pas de suite dans les idées sauf que mon intervention n'a rien à voir avec Hérouxville! Faut croire que votre admiration pour notre municipalité n'a d'égal que votre aveuglement. Merci de commencer à penser à le comprendre.
Archives de Vigile Répondre
28 mars 2011A Stepheinstein (à Pierre Falardeau et Patrick Bourgeois)
Monsieur, n'ayant pas le plaisir de vous connaître, je me donne le plaisir de saluer votre intervention.
Je me suis moi-même donné un cours accéléré de "careful communications" lorsque j'ai été poursuivi deux fois par la Directrice générale de mon collège (Sorel-Tracy) pour atteinte à la réputation et diffamation. Il a été démontré que c'était deux poursuites-bâillon. J'ai beaucoup appris de ces affrontements avec des libérales qui s'est terminé par une entente hors-cour qui n'a pas mis fin au conflit.
Par ailleurs, je suis en train de lire "le côté de Guermantes" de Marcel Proust où les nombreuses et barbantes descriptions de la vie snobinarde de salon sauront m'inculquer la courtoisie et la délicatesse qui n'a pas été jusqu'ici la principale caractéristique de mes analyses principalement celle sur la fuite de Joseph Facal du site de Vigile que je regrette d'avoir appelé gratuitement et sans aucune raison CHACAL et SCAB du Journal de Montréal.
Je suis conscient que cela ne respecte pas les convenances et, par courtoisie envers ce grand intellectuel qui enseigne aux HEC, et dont je suis en train de lire le dernier et excellent livre, je retire ces propos et je lui demande de m'excuser d'avoir manqué de tact.
Il faudrait que je suive un cours sur les bonnes manières avec une partie pratique d'autant plus que je me souviens avoir été grandement impressionné par l'esprit de chevalerie des Chevaliers du Moyen-Age: il faudrait que j'y revienne mais je n'ai pas besoin que des préfets de discipline me ramènent à l'ordre pour des raisons qui ne sont pas aussi pures qu'ils le prétendent. Qu'ils nous donnent l'exemple et nous serons plus attentifs à leurs frustrations.
Je reviens à vous Stepheinstein.
Le "politicially correct" anglo-saxon n'est pas mon fort d'autant plus n'est-ce pas que nous savons à quoi nous en tenir sur le mythe du fair play anglo-saxon.
Comme Marcel Proust, vous me semblez fort sensible aux odeurs. Comme me disait ma grand-mère, sur la rue Brébeuf à Montréal non loin du Parc Lafontaine, méfies-toi de ceux qui pètent plus haut que le trou.
Et bravo pour André Drouin et pour les Hérouxvillois qui ont approuvé son code de vie.
Robert Barberis-Gervais, Marie-Victorin, 28 mars 2011