La curée contre nos actifs

Les gaspillages et pots-de-vin sont légions, c'est la curée contre nos actifs.

Tribune libre

Je me permets de répéter mon texte inscrit sur ce sujet sur le forum du RRQ

Un message de Jean-Pierre Plourde;

Ce message s'adresse particulièrement aux femmes et aux Montréalais.

En premier lieu, les Montréalais doivent savoir que de fermer les régions et d'en être indifférents vous coûtera le titre de province Canadienne et/ou le pays du Québec. Il n'existe aucun pays sans territoire.

Les médias vous font croire délibérément et faussement que les régions ne sont que de quelques terrains de chasses et de pêches sans importances et qu'elles sont une charge sociale pour Montréal, détrompez-vous.

Les régions sont omniprésentes dans votre vie et vos emplois, voici comment.

Vous possédez des milliards d'actifs sous forme de barrages, de lignes de transport, d'eau, de mines, de forêts etc. Tout cela vous appartient et fait votre fortune par les redevances qu'elles génèrent et les profits générés à l'étranger par la vente des ressources produites.

Sans les régions, le Québec n'existe plus. c'est la stratégie du diviser pour régner qui est poursuivie par les fédéraux. Je vous invite à lire le texte, Montréal, le traité de l'approche commune va te faire mal, sur, http://www.ameriquebec.net/actualites/2008/09/24-montreal-le-traite-de-lapproche-commune-va-te-faire-mal-2.qc

Vous devez savoir que le Fédéral et la Compagnie Rio Tinto Alcan ont des intérêts communs et partagés.

Le 30 avril, le Canada et RioTintoAlcan préparent un coup médiatique spécialement adressé aux femmes.

En 2004, le gouvernement Charest à nommé M. Yves Fortier, un président d'Alcan, pour négocier en notre nom le traité dit de l'approche commune avec les Amérindiens. Ce traité transfert la propriété de nos territoires aux Amérindiens. Il est donc primordial de vous informer du pourquoi vous devrez vous intéresser de toute urgence à ces négociations, voir le texte, Conflits d'intérêts, sur, http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/10/08-conflits-dinterets.qc.

M. Fortier, est l'un des membres importants d'option Canada impliqué pour le "non" lors du référendum de 1995,

Le fédéral et les gens d'option Canada ont fait des dépenses de toutes natures avoisinant le milliard de dollars pour battre le projet référendaire de 1995 contre les 20 millions totaux prévus par le gouvernement de l'époque, soit 10 millions pour le oui et 10 millions pour le non, ces dépenses n'ont jamais cessés et continuent de se produire quotidiennement jusqu'à ce que notre culture soit disparu.Tous nos actifs sont sous tutelle.

En négociant l'approche commune, l'Alcan tombait en conflit d'intérêts majeur avec nos propres intérêts, l'Alcan étant un utilisateur privé des mêmes territoires que nous. Elle exploite des barrages à son profits, elle produit l'électricité qu'elle a besoin, Alcan, aujourd'hui, Rio Tinto Alcan a également des intérêts marqués pour nos ressources minières et autres, elle a donc tout intérêt à nous voir disparaître du décor.

Par ce traité, nous y perdrons notre droit de réclamer des redevances à cette entreprise sur nos ressources, nous héritons de la tutelle que détient le Canada sur les Amérindiens sans droit de recours.

Québec devient virtuel et perd le titre de province et devient un territoire fédéral sous juridiction Amérindienne dont les gestionnaires ont été choisis par lui dans un simulacre de référendum Amérindien ou on leur demandait s'ils voulaient bien accepter nos territoires sans que vous et moi ne soyons consultés de la même manière.

Par notre indifférence nous sommes à construire une prison inextricable qui nous sera fatale, culturellement et économiquement. La caisse de dépôt n'investit plus chez nous et ne contribue plus à créer de l'emploi.

l'Hydro-Québec est en projet de démembrement à l'insu des citoyens, par exemple, l'achat d'énergie Nouveau-Brunswick nous en faisait perdre le contrôle au profit d'intérêts Canadiens, il me faudrait quelques pages pour vous l'expliquer mais sachez que cela se produira de toute façon, voir, http://www.ameriquebec.net/actualites/2010/03/25/vente-denergie-nb-annulee-les-citoyens-du-nouveau-brunswick-rejettent-lentente-3293.qc
A moins qu'il se produise un réveil général de la population du Québec, c'est inévitable.

À la fin avril 2010, Rio TInto Alcan va vous dire à vous les femmes, tenez vous peinardes, laissez-nous aller, on s'occupe de tout. Comment faire cela?

En nommant une femme à la présidence de l'un des groupes du consortium, Mme Jacynthe Côté originaire du Lac St-Jean, une nomination exceptionnelle, planifiée et médiatique.

Je ne vois aucun hasard la-dedans, c'est un coup médiatique en préparation. Il aura lieu à la fin du mois par l'émission par l'Université du Québec à Chicoutimi d'un doctorat honorifique à cette dame. C'est une façon de noyer le poisson.

Nous assistons impassible à la deuxième déportation massive de citoyens de ce pays depuis la conquête, elle se fait par expropriation au lieu de bateaux. Le droit au travail des générations à venir est en danger.

Pourquoi pensez-vous que le Québec a le plus haut taux de décrocheurs à l'école? Le message qu'on envoie à nos jeunes qui ne trouvent plus d'emplois c'est: Écrasez-vous.

Québec va bientôt perdre le titre de province Canadienne pour devenir un territoire Canadien sous la botte Amérindienne et nous, ses habitants, nous devenons sous la tutelle d'Ottawa par héritage et soumis au droit de veto contre toutes nos actions.

Le Juge Bastarache, nommé par M. Charest pour enquêter sur les magouilles de ce gouvernement fut nommé juge par Jean Chrétien, les deux personnages ont déjà travaillés dans les mêmes bureaux d'avocats. voir,
http://www2.lactualite.com/chantal-hebert/2010-04-14/au-sujet-du-juge-michel-bastarache/?#comment-15929.

Ce qui se passe présentement est majeur pour notre survie à tous et celle de nos descendants.

Sans l'unification des forces de Montréal, de Québec et des régions, tous ensembles dans une prise de conscience générale de nos valeurs, nous disparaîtrons...

Québec est présentement sous la tutelle effective du Canada, tous les ministères sont dirigés par des sympathisants Canadiens à l'encontre du droit du Québec à s'autodéterminer. Seuls les Québécois ignorent qu'on leur fait la guerre de l'intérieur.

Les gaspillages et pot-de-vins sont légions, c'est la curée contre nos actifs.

Merci d'être là et d'avoir pris le temps de me lire.

***

Mon but n'étant pas d'attaquer la respectabilité des individus, je me dois
d'apporter la correction suivante.

Att. M. Le modérateur sur la tribune libre, texte, La curée contre nos
actifs.

Dans mon dernier commentaire, je dis ceci:

"M. Bernard n'est pas le véritable négociateur de ce traité en notre nom,
il en est le porte parole seulement.

Le véritable négociateur du Québec ce n'est pas M. Bernard, mais M. Yves
Fortier, un des présidents de l'Alcan à l'époque, il a été nommé par M.
Charest vers 2004, vous devriez être en mesure de relever la date de sa
nomination et son mandat sur internet ".

Pour M. Bernard, c'est à la fois vrai et faux.

L'acteur principal de ces négociations, M. Fortier, a établi les lignes
directrice de ce traité, les balises à partir desquelles des choses sont
négociables.

M. Bernard me semble le négociateur du Québec à l'intérieur des balises
déjà fixées par le premier.

Vous devez comprendre qu'il est très difficile de collecter de
l'information sur ces négociations, rien n'est transparent et la
communication depuis le début laisse à désirer, comme tout ce qu'entreprend
ce gouvernement d'ailleurs.

Je pourrais, si vous le désirez, reprendre cette partie du texte afin de
ménager les susceptibilités, vous pouvez également m'indiquer tout point de
mon commentaire qui demanderait des précisions ou pourrait vexer.

Je comprends qu'il ne s'agit pas là de censure, mais de bonne manière.

Merci de votre écoute.

Jean-Pierre Plourde.

-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

Jean-Pierre Plourde.


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7 commentaires

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    23 avril 2010

    j'ai un article à paraitre aujourd'hui ou demain sur vigile dont le titre sera: L'approche commune décodé en langage du peuple...
    Pour ceux qui voudrait avoir plus de détails, par exemple ce que représente les termes "innu" "innu assi" "nistassinan" et autres ce qui suit va vous donné les réponses que vous attendez.
    Une autre analyse faite par un groupe indépendant arrive sensiblement aux même résultat que le notre,
    voir. http://www.mef.qc.ca/recette_partition.htm
    L'adresse générale du site est: http://www.mef.qc.ca
    Une fois sur ce site, je vous invite à cliquer dans le bas sur le mot "indiens" dans la liste des sujets.
    Vous pourrez alors consulter l'ensemble des analyses portant sur ce traité.
    Vous y retrouverez également la carte estimée de ce que seront devenus les territoires de l'ancien Québec dans quelques années, la voici.
    http://mef.qc.ca/images/indienistan.gif
    A cette étable, notre assimilation sera avancée, nous aurons été dépossédés de nos richesses dont l'Hydro et la Caisse de dépôt, de nos territoires, etc. Le Québec sera virtuel.
    Voici, tiré du site mef.qc.ca l'un des nombreux articles et textes d'analyses de ce groupe sur ce projet.
    __________________________
    Référendum sur le projet de partition du Québec avec les Indiens
    Jacques Poisson
    Le samedi 3 janvier 2004
    Le gouvernement libéral du Québec a signé avant Noël l'entente de principe sur l'« Approche commune » avec les Indiens montagnais. Ce projet de partition du Québec avec les Indiens est si lourd de conséquences que seul un référendum auprès des Québécois pourrait légitimer pareille entreprise.
    Puisque les Indiens, les bénéficiaires, seront consultés par référendum, il est impératif que les Québécois, qui auront à payer la note, puissent aussi se prononcer par référendum.
    L'institutionnalisation de l'apartheid, l'agrandissement des réserves, la création d'un nouvel ordre de gouvernement au Québec, basé sur la pureté raciale, avec pouvoir de taxation, sont trop importants pour être laissés entre les mains de quelques individus.
    IndienistanQuatre réserves indiennes seraient agrandies si l'« Approche commune » était finalisée. Les vannes seraient alors ouvertes pour les cinq autres réserves montagnaises. Suivraient ensuite inévitablement le même statut pour les dix autres tribus indiennes du Québec, avec leurs 48 réserves, soit pour les Anglo-inuits : quinze réserves, les Anglo-naskapis : une réserve, les Anglo-mohawks : quatre réserves, les Anglo-micmacs : trois réserves, les Malécites : une réserve, les Hurons-Wendat : une réserve, les Anglo-cris : neuf réserves, les Attikameks : trois réserves, les Algonquins : neuf réserves et les Abénaquis : deux réserves.
    Donc, en tout, 57 nouvelles républiques parasitaires.
    Toute décision prise au nom des Québécois et entraînant le démembrement du Québec ne saurait refléter la volonté de la nation québécoise sans son accord exprimé par référendum.
    Sans l'acceptation explicite des Québécois, la signature de l'« Approche commune » risque d'être la plus grande fraude dans l'histoire du Québec.
    Jacques Poisson, Le samedi 3 janvier 2004
    ____________________
    Merci d'être là...
    Jean-Pierre Plourde.

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    22 avril 2010

    Bonjour M. Sylvain Tremblay,
    Notre collaboration date depuis déjà de quelques années et c’est toujours un plaisir de vous lire.
    Votre propre analyse de ce traité complète très bien la mienne vous y apportez des précisions qui peuvent aider un paquet de gens à se sensibiliser aux enjeux.
    On fait croire aux Montréalais que les régions sont une charge sociale pour eux alors que les gens qui les habitent sont vos frères et soeurs, les gestionnaires et protecteurs des investissements importants que nous y avons et qui font notre richesse à tous, en particulier les Montréalais.
    Ne pas s'y opposer, va entraîner la fin de la francophonie et de Montréal comme métropole du Québec, les régions ayant changé de juridiction vont devenir territoires fédéral par tutelle Amérindienne.
    Montréal n'aura plus jamais l'occasion de reprendre de la vigueur sans les régions pour l'appuyer.
    Nous sommes présentement victime de la mondialisation au profit des multinationales ou les peuples n'ont plus leur mot à dire dans leur qualité de vie et leur avenir.
    Vous devez, citoyens de tous le Québec, connaitre ces informations, il faut vous conscientiser sur l'avenir que vous désirez pour vos enfants et de réagir.
    N'attendez pas pour s'opposer et s'affirmer. N'attendez surtout pas que les informations qu'on vous donne vous viennent de Charest ou de vos députés, ils sont à des années lumière de la connaissance de ce que nous vous décrivons ici.
    Si vous ne l'apprenez pas, vous le saurez par des faits accomplis.
    Les revenus de nos bras de levier comme la caisse de dépôt et l'Hydro sont en processus de changer de main et ne contribueront plus à notre richesse dans un avenir prévisible. Ces entreprise d'état ne générant plus de profits dans les coffres de notre état mais dans ceux du Canada, tous les Québécois serons devront augmenter leurs impôts pour compenser le manque de revenus pour payer nos services. Le peuple sera réduit à l'état de mendicité et le Canada tout entier augmentera sa croyance en notre état d'infériorité consommée.
    Sans les régions, Montréal sera devenu un gros village canadien et les Montréalais auront perdues des centaines de milliards en barrage, mines, eaux etc, au profit du Canada.
    M. Tremblay, je n'aurais pas pu expliquer mieux que vous l'avez fait.
    Permettez-moi, pour le bénéfice de tous les lecteurs et en particulier des Montréalais de reprendre votre texte sur tous les cites dont je collabore afin que pour la première fois, la véritable information circule vers les intéressés, les véritables Autochtones du Québec, tous les Québécois, ce qui inclus les Amérindiens.
    Merci d'être là.
    Jean-Pierre Plourde.

  • Tremblay Sylvain Répondre

    21 avril 2010

    L'essentiel du Projet de traité de l'Approche commune, c'est de déclarer que le Pays innu est le territoire des habitants des réserves actuelles, et, par extension, de tous les innus inscrits hors-réserve aussi. Dans le texte, c'est ce qui est appelé le Nitassinan, chaque réserve ayant le sien propre, en principe, correspondant, très étrangement, à l'ensemble des bassins versants de tout ce très grand territoire. On explique, pour s'en défendre, que chaque groupe innu, établissait son territoire dans un bassin versant.
    Donc, ce Nitassinan étant posé, délimité, incluant toutes les régions habitées de la Côte-Nord et du Saguenay Lac-St-Jean, on propose aux innus des réserves signataires, dont eux seuls ont eu droit de vote là-dessus, pas du tout les citoyens les citoyens de ces régions concernées, comme le précise bien m. Plourde, d'établir leur gouvernement dans une sorte de réseve agrandie, appelée Innu assi, qui sera leur capitale, propriété exclusive d'eux-mêmes. On leur propose aussi de désigner des lieux spécifiques en-dehors du Innu assi mais dans leur nitassinan propre, qui auraient des fonctions ou des caractères particuliers, comme des parcs, lieux historiques, religieux ou de rassemblement, et qui leur appartiendraient en propre également. Ces choix, à l'instar du projet initial, n'appartiennent qu'aux intéressés et ne font l'objet d'aucune consultation auprès des citoyens des régions; les négociateurs seuls sont au courant, et quand tout est décidé, une tournée de communication est effectuée pour rendre compte des points importants, et ce qu'en pensent ces derniers, mais malgré toute tempête, le bateau passe quand même, car ce n'est pas de leurs affaires. La politique régionale, c'est une affaire d'innus au pays des innus, exclusivement, en vertu du Projet de traité de l'Approche commune. C'est eux qui mènent désormais, sur tout leur nitassinan, y compris en dehors de ce qui leur apparttient en propre, où nous vivons, notamment, en vertu de cette entente de projet de traité.
    Évidemment, tout semble normal, la députation, les mairies, les instances régionales, fonctionnent. Les innus ne traitent d'ailleurs qu'avec les gouvernments, ils n'ont pas de temps à perdre avec les représentants régionaux. Leurs tractations sont invisibles à quiconque. Leur gouvernement aura un statut régional, c'est-à-dire que ce sera effectivement le gouvernement régional, du Saguenay Lac-St-Jean, par exemple, pour ce qui est du Innu assi de Mashteuiatsh. La preuve c'est qu'instituer tout autre gouvernement régional pour le même territoire, incluant donc le Innu assi et autres territoires innus d'appartenenace, serait conflictuel avec celui projeté par les Innus, et serait donc impossible. C'est pourquoi aucun gouvernement régional démocratique, incluant tout le monde y compris les Innus des réserves, ne sera proposé ou projeté tant que le Projet de traité de l'Approche commune sera en vigueur. Comme ce projet de traité est aussi un projet pilote, applicable partout au Québec et éventuellement ailleurs au Canada aussi, probablement, il est peu probable que la création de véritables gouvernements régionaux démocratiques voient le jour au Quéebc. Tout est bloqué par ce projet de traité, dont seules trois réserves sur neuf adhèrent toujours actuellement.
    Ça, ce n'est que dans une première étape, car le Projet de traité, lorsqu'en vigueur, sera modifiable dans le temps à l'infini, par amendement constitutionnel, à étapes régulières. L'Entente indique aussi que toute modification devra toujours être à l'avantage des Innus. Donc on a tout à perdre et ils gagneront tout le temps, ce sera inscrit dans la Constitution canadienne. Dans un premier temps, donc, le choix de ce qu'ils veulent s'approprier comme terrains et ce qu'ils tenteront de nous taxer et imposer, ce sera juste assez pour ne pas trop nous énerver, mais entretemps on fera des plans, en prévision du prochain amendement au traité, toujours en négociations secrètes, à l'abri des retards indiscrets de la population, pour en accaparer davantage et serrer encore la vis aux contribuables régionaux, qui n'auront aucun droit de vote au gouvernement Innu assi, ni d'ailleurs aucun représentant et ni même droit à la citoyenneté sur le Nitassinan des innus, où ils habitent pourtant quand même depuis quatre cents ans. Au fur et à mesure que les années passeront, donc, et que les amendements au traité s'accumuleront, les régions vont complètement perdre leur élan de développement et vont stagner puis décroître et dépérir. Les gouvernements vont leur annoncer toutes sortes de décisions malencontreuses et déplorables, fermetures de municipalités, d'usines, etc.. Les jeunes n'y verront plus aucun avenir et vont littéralement s'enfuir.
    Comme les innus auront besoin de main-d'oeuvre, quand même, ils feront venir des travailleurs migrants, en remplacement, avec aucun droit d'établissement ni de citoyenneté. Ça, ce ne sera pas de l'immigration, car ils n'auront aucun droit là-dessus, au départ, mais ce n'est qu'une requête en main-d'oeuvre. Même s'ils ne pourront pas empêcher l'immigration, qui voudra habiter une région où il ne sera jamais possible de devenir citoyen, ni de voter et ni non plus d'avoir de représsentant au gouvernement régional? Peut-être seuls les amérindiens inscrits de n'importe où au Canada, qui eux, auront la possibilité d'avoir tous ces privilèges.
    Mais est-ce vraiment un privilège? Aucun des programmes et services offerts aux Innus actuellement ne sera affecté, tout sera reconduit comme si rien ne s'était passé. Les innus demeureront des amérindiens inscrits. C'est écrit dans l'Entente. Ce qui change, c'est qu'on passera d'un gouvernement de village à un gouvernement régional, autrement dit le chef de la réserve deviendra le grand chef de tout le nitassinan, y compris de tous les citoyens de la région concernée, qui n'auront jamais voté pour lui, et qui n'auront d'ailleurs jamais la possibilité de le faire. C'est écrit et ça ne changera pas: ce projet de traité, ce n'est pas un cadeau!
    Comme dit m. Plourde, et il a parfaitement raison, nous passons, par ce Projet de traité de l'Approche commune, sous les ordres directs du gouvernement fédéral qui a tous pouvoirs sur les amérindiens et sur ce qu'ils possèdent, ainsi que sur tout ce qu'ils dirigent, dont tous les citoyens régionaux du Pays innu qui seront ainsi encerclés et prisonniers dans les nitassinans dessinés sans eux et sans aucun droit y afférent. Les pouvoirs du Québec sur ces régions vont s'estomper au fil des ans et tout peut arriver. Plus rien ne sera politique, tout deviendra administratif; nous n'aurons plus rien à gérer, on gérera tout à notre place. Ce n'est pas dans notre mentaité de nous faire diriger sans aucune prise sur notre destin. C'est pourtant l'idée maîtresse du Projet, nous enlever tout moyen de diriger comme il se doit nos régions, et de les confier à des réservies amérindiennes, comme si on les confiait à des agences quelconques sans but lucratif, pour occuper leur temps et refiler les ristournes à leurs membres.
    Merci m. Plourde de nous faire régulièrement un peu de lumière sur le Projet de traité de l'Approche commune, complètement perdu dans la brume des négociations secrètes depuis des années. "Je me souviens", oui, c'est notre devise, souvenons-nous toujours de ce qu'on traite dans notre dos contre nous, c'est actuel, même si nous ne le voyons pas. Un jour, ça va ressortir sur la place publique, et si nous ne sommes pas préparés pour y faire face, si nous n'avons pas appris ce que c'est, si nous n'avons jamais étudié en profondeur la question, on va encore confier ça à des incompétents tout autant que nous, et c'est pas moins que notre pays tout entier que nous perdrons. Rien de moins, c'est sûr et certain.
    Le Projet de traité de l'Approche commune, c'est la tutelle fédérale sur tout le Saguenay Lac-St-Jean et Côte-Nord ainsi que tout le Moyen-Nord, quand il sera en vigueur et que les autres réserves y adhéreront, éventuellement, avec le temps. Si ça réussit, toutes les autres régions du Québec sont susceptibles d'y passer aussi, car c'est un projet pilote. Est-ce le pays que l'on veut? Informons-nous pour contrer ce projet qui ne nous appartient pas.


  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    21 avril 2010

    Att. M. Matte.
    Concernant votre première référence sur M. Landry. http://archives.vigile.net/ds-socie...
    Je crois qu'on ne devrait jamais négocier de territoires sans d'abord s'assurer qu'il n'y a pas un autre intervenant qui va jouer dans le décor. Je suis d'avis que la paix des braves a été une erreur. Le fédéral s'est servi abondamment de cet arrangement dite paix des braves pour mousser l'approche commune. Je crois même que M. Landry à dû se sentir vexé de voir sa photo dans les pages de ce traité, bien entendu je ne peux pas parler pour lui.
    Il a sans doute agit de bonne foi...
    Concernant votre deuxième référence, http://archives.vigile.net/ds-socie...
    M. Bernard n'est pas crédible, la seule chose que je constate personnellement c'est l'absence de consultation et d'information simple et limpide à la population. Cela ne s'est jamais produit parce que les buts de ce traité sont aussi nébuleux que le discours de M. Bernard.
    Le vol du référendum, l'orgie de dépenses qui continuent et les agissements du gouvernement Charest me sont amplement suffisant pour invalider toute négociation faites par ces gens sans un accord par référendum des citoyens concerné, vous et moi.
    Ce traité est à mettre à la poubelle.
    Faisons d'abord la paix avec nous même et assumons nous, les Amérindiens sont nos frères et beaucoup portent nos noms.
    On cherche à nous réduire au niveau de l'immigrant. On a aucun autre choix que de réagir en bloc et vite.
    Concernant votre dernier document: http://www.versuntraite.com/documen...
    C'est le texte du projet de traité lui-même, les extraits que je cite sur, saglacweb.com ne m'inspire aucune confiance en ces prétendus négociateurs, un traité irréversible comme on veut nous le faire avaler, ça n'existe pas, sauf si la fédération veut se donner un droit de nous faire la guerre physique pour nous obliger à abandonner nos droits. Il m'apparait y avoir suffisamment d'indice que ce pays brûle d'en découdre physiquement avec nous et nos lecteurs le ressentent, c'est pourquoi il nous faut un peuple majoritaire pour s'attaquer au respect de nos droits d'occupation et de gestions de nos territoires.
    Il faut faire l'unité de tous les Québécois en se bouchant les oreilles contre les médias, ce que l'on aurait dû faire au référendum de 1995.
    Si vous n'avez pas lu les livres de Normand Lesters, Le livre noir du Canada anglais, je vous invite à le faire, ce sont les mêmes techniques de tricheries canadienne remises au goût du jour.
    Merci d'être là,
    Jean-Pierre Plourde

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    20 avril 2010

    Merci M. Matte et Mme Héléna de vos commentaires.
    Ce que fait les fédéraux avec l'approche commune c'est la suite du rapatriement de la constitution de 1982. Ce traité est la suite logique du rapatriement constitutionnelle unilatéral de Trudeau. Le traité de l'approche commune est basé sur cette constitution que nous avons rejeté collectivement. On ne peut donc pas d'un côté rejeter un changement unilatéral de la constitution et de l'autre accepter par en arrière la modification de nos droits d'occupation et de développement de nos territoires basé sur ce rapatriement. Ça marche pas.
    Les dés sont pipés dès le départ.
    A moins d'avoir notre consentement collectif sur le premier geste de rapatriement, tout ce traité est de la frime, de la bouilli pour les chats.
    Vous me cité M. Bernard, ce monsieur n'est pas le véritable négociateur de ce traité en notre nom, il en est plutôt le porte parole.
    Le véritable négociateur du Québec ce n'est pas M. Bernard, mais M. Yves Fortier, un des présidents de l'Alcan à l'époque. Il a été nommé par M. Charest vers 2004, vous devriez être en mesure de relever la date de sa nomination et le mandat qui lui avait été confié via internet. La dernière fois que j'ai trouvé cette information c'était via Canoe. Je vous invite également à consulter ce site:
    http://akakia.blogspot.com/2007/07/fusion-riotintoalcan-et-approche.html
    La lecture des 44 commentaires et recherches de vérités sur cette nomination sont très intéressants.
    M. Fortier est un avocat réputé, sur son CV vous apprendrez qu'il était très impliqué dans le groupe d'action Canada.
    L'entreprise pour laquelle il travaille utilise déjà des ressources hydrauliques et électriques sur nos mêmes territoires. Cette situation le mettait en conflits d'intérêts majeurs avec le mandat de défendre nos droits. C'est au départ inacceptable. Voir mon texte, Conflits d'intérêts, ici même sur vigile.net. Ce texte, j'en ai payé, à l'époque, la publication sur une page complète de notre hebdo régional. Si j'avais dit des mensonges....
    Le texte de ce traité est réducteur pour nous, c'est une porte ouverte aux abus fédéraux contre notre droit à l'égalité des citoyens de ce pays et du droit de gestion de notre majorité sur nos territoires (province) dans ce pays.
    Je crois sincèrement qu'un tel traité ne pourrait pas s'appliquer sur les territoires d'aucune autre province du Canada sans un lever de bouclier général de la population et je souhaite hardemment que nous ne faisions pas exceptions.
    Il y a quelques années, on nous a publicisé dans tous les médias du Québec le transfert aux Amérindiens de nos droits fonciers, je fus estomaqué de n'entendre personne s'en inquiéter, sauf quelques personnes allumée qui m'ont écrit personnellement par courriel.
    Les droits fonciers messieurs, ce sont les droits de propriété des terrains sous nos propriétés ou dit autrement, nos territoires. Si à cette époque on avait appelé cela territoire, il y aurait eu un tollé, mais droits fonciers, cela a passé comme dans du beurre dans la poêle.
    Je vous invite à aller sur http://saglacweb.com, cliquez dans la partie centrale appelé, Les enjeux territoriaux et économiques. Vous y lirez l'entente de principe originale et des passages très importants à connaitre.
    Le bon peuple s'attend à voir s'ouvrir une négociation constitutionnelle multipartite et de bonne foi dans un futur inconnu.... Erreur, c'est terminé.
    Les dés sont pipés avant même d'être à la table par notre acceptation de ces malversations, il n'y aura plus de négociations sauf pour se faire rabaisser d'avantage, tous les Québécois n'ont donc pas le choix de s'unir et de défendre leurs droits s'ils veulent survivre comme peuple.
    Ce traité est réducteur et anti-démocratique, il n'implique pas la majorité qui occupe les territoires. De plus, les Amérindiens ne sont pas tous représentés et la nomination des négociateurs est ambigüe. On ouvre la porte à une boite de pandore.
    S'il doit y avoir un traité avec les Amérindiens qui occupent le territoire du Québec, il devra se négocier avec les Québécois, pas avec des fédéraux assis des deux côtés de la table de négociation. Ce traité c'est la suite du dépeçage du Québec commencé en 1949 par le transfert du Labrador sans notre consentement.
    Il nous faut comprendre les règles qui régissent la démocratie et nous y tenir, voir sur vigile.net, mon texte, Vivre libre ou disparaître. Vous y apprendrez que la démocratie origine du peuple, pas des politiciens, c'est donc à vous et moi de s'informer des vrais affaires et à imposer nos volontés, pas aux politiciens. Si ces derniers ne font pas notre affaire, il faut les mettre à la porte maintenant. Additionnez les cachettes du gouvernement Charest et dites moi si que j'ai tord pour voir.
    Le Canada, via M. Charest, occupe présentement le Québec et le tient sous sa tutelle dans tous nos ministères, M. Daniel Gagnier, un autre président du groupe Alcan était jusqu'à tout récemment le chef de cabinet de M. Charest, du temps de la préparation de l'offre d'achat d'Énergie Nouveau-Brunswick.
    M. Le Hir à parfaitement raison dans son texte, cette stratégie d'achat aurait éventuellement autorisé Ottawa à intervenir militairement chez nous pour réclamer l'Hydro-Québec comme un bien Canadien sans qu'aucun Canadien n'ait participé à sa construction. Soyez assuré que ce n'est pas terminé.
    Pendant qu'on tergiverse, le fédéral agit, Québec et ses institutions sont sous sa tutelle, l'Hydro-Québec et la caisse de dépôt sont en processus de privatisation ou à tout le moins sous fortes pressions de l'être.
    Le phénomène des pertes de la caisse de dépôt ne peut pas s'expliquer seulement pas la prétendue crise économique.
    Lire l'ensemble de mon oeuvre pour en apprendre d'avantage.
    Chacun de nous est important et votre opinion plus que tout autre.
    Merci d'être là.
    Jean-Pierre Plourde.
    P.S.

    1. Mme Héléna, nos médias, universités, écoles et institutions sont sous tutelle. Nous sommes conditionné à n'entendre que ce que l'on veut nous faire entendre.
    2. Si l'on ne s'occupe pas de la politique, c'est la politique qui s'occupera de nous, c'est ce qui se produit présentement, prenons-nous en main.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 avril 2010

    Monsieur Plourde,
    J'ai lu déjà votre cri d'alarme, je le relis ce soir et j'en suis effrayée.
    Pourquoi êtes-vous le seul à parler de ce traité d'approche commune ? Pourquoi personne, ici, sur Vigile ne se prononce sur ce grave danger qui nous guette ? Nous parlons d'Indépendance à faire, de langue française à protéger, de citoyens en éveil et vous, vous nous annoncez notre mort imminente pour fin avril 2010 !
    Pendant que l'on aiguise -encore une fois- les longs couteaux pour décapiter notre territoire, nous restons passibles, comme des agneaux innocents broutant l'herbe grasse, jacassant de propos qui n'auront plus ni queue ni tête si cette "bête" monstrueuse nous avale ?
    J'aimerais qu'on me dise si ce cauchemar ...va nous engloutir ? Pourquoi ne nous agitons nous pas ? Pourquoi ne lis-je aucune réaction à ce sujet ?
    Pourquoi n'y a t-il aucun cri de guerre qui s'élève dans tout le Québec ?

  • Archives de Vigile Répondre

    20 avril 2010

    L'entente de principe en vue du traité de l'Approche commune a suscité un débat en 2002. M. Parizeau avait alors dénoncé l'entente négociée sous la gouverne de Bernard Landry et de son ministre Rémy Trudel.
    http://archives.vigile.net/ds-societe/index-cris-parizeau.html
    M. Louis Bernard, négotiateur pour le Québec avait alors démenti que l'Entente placerait les territoires visés sous l'autorité du fédéral.
    http://archives.vigile.net/ds-societe/docs2/02-8-29-bernard-lettre-cris.html
    M. Bernard se référait aux articles 4.4.2 et 4.4.3 de l'Entente disponible sur le site du Min.des Affaires autochtones du Québec:
    http://www.versuntraite.com/documentation/publication/EntentePrincipeInnus.pdf
    et
    http://www.versuntraite.com/documentation/publications/approche_commune.pdf
    Ces questions sont assez difficiles à suivre pour le commun des mortels. Votre texte présente une interprétation très alarmante.
    1- Est-ce que vous vous basez sur les documents du Ministère cités ci-dessus?
    2- Sinon, sur quels textes basez-vous votre analyse?