La construction européenne, fossoyeuse de l’économie française

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Voici ce qui guette le Québec avec l'AEGCE (CETA) : une vague de privatisations

Si l’on vous demande ce que sont les « monopoles d’Etat », à quoi pensez vous ?

Le monopole est un privilège de droit dont dispose une entreprise ou un organisme public de fabriquer ou de vendre seul certains biens ou certains services à l’exclusion de tout autre concurrent.

Maintenant vous pouvez penser à la Poste, la Sécurité sociale, la SNCF etc, et beaucoup de services qui ont compté dans le développement de la France.

Avec la privatisation, beaucoup de monopoles ont été cédés avec comme résultat le dépeçage de nos fleurons industriels et stratégiques. C’est le ministère des finances qui a eu la charge directe ou la tutelle de ces monopoles au 19e et 20e siècle et dont la construction européenne a entraîné la disparition ou modifié les conditions d’exercice.

Le premier exercice fut la loi du 3 janvier 1973 du gouverneur de la Banque de France (Olivier Wormser), et du ministre de l’Économie et des Finances, Valéry Giscard d’Estaing, contraignant l’Etat à emprunter auprès des marchés financiers. L’expansion de l’Europe tel un ogre a dévoré notre économie et notre souveraineté qui étaient ancrés dans ces monopoles parce que Bruxelles ne supporte pas le système français de concessions et les lobbies européens non plus.


A quelques jours du premier tour des présidentielles, bon nombre de français épris de changements étaient en attente du fameux programme d’Emmanuel Macron. On pourrait s’y méprendre mais ce programme ressemble comme deux gouttes d’eau à celui du lobby de La Table ronde européenne des industriels ERT.

Comme l’ont fait nos anciens dirigeants et comme le fera Macron, la construction européenne passera par notre auto-destruction.


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