D’entrée de jeu, nous sommes tous sensibles aux drames que vivent actuellement les milliers de sinistrés touchés par les inondations dans l’est du pays qui nous laissent bouche bée devant l’ampleur des dégâts sur leurs passages.
Par ailleurs, je me suis demandé si les changements climatiques n’avaient pas quelque influence sur les variations de niveaux des eaux, et une petite recherche m’a conduit à des observations pour le moins révélatrices.
À titre d’exemple, selon les experts, en ce qui concerne le lien entre changement climatique et eau, l’eau est impliquée à tous les niveaux du système climatique et les impacts du changement climatique se font principalement sentir aux hommes à travers l’eau : sécheresses, inondations, fonte des glaces, élévation du niveau des mers.
Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) estime que globalement, les précipitations, et avec elles le débit des rivières, augmentent dans les hautes latitudes. Les précipitations gagnent en intensité, entraînant des risques accrus d’inondations dues à la modification du débit des rivières ou à la montée du niveau des mers.
Bien sûr, ces assertions scientifiques ne contribueront nullement, et j’en suis conscient, à adoucir la détresse que vivent actuellement les sinistrés. Par contre, elles peuvent tout au moins apporter quelque élément de réponse à la « colère des eaux », un reflet incontestable des changements climatiques... Il est minuit moins quart, les gouvernements, de tous palliers confondus, doivent rapidement mettre sur pied des politiques appropriées pour que cessent ces inondations aux décors apocalyptiques !
En dernière heure…
Selon le bilan provisoire publié le dimanche 28 avril à 8 h par la Sécurité publique, le nombre de résidences inondées est passé de 3584 à 5584. Celui des personnes évacuées a grimpé de 2572 à 7686. On comptait aussi 3188 maisons isolées, comparativement à 3101, samedi soir. Henri Marineau, Québec
Sauver la chèvre et le chou
En réalité, sur les plans environnemental et économique, Mm Trudeau et Scheer se retrouvent sur la même longueur d’onde. En effet, les deux chefs de partis prônent la construction d’un pipeline tout en se targuant de mettre sur pied une politique environnementale « réaliste ». Autrement dit, ils veulent sauver la chèvre et le chou…
Comment les deux leaders de partis peuvent-ils espérer obtenir quelque crédibilité en acceptant d’une part d’encourager l’exploitation d’un des plus grands pollueurs, à savoir le pétrole, tout en invoquant d’autre part qu’ils sont préoccupés par les changements climatiques?
Questionné eu égard au manque d’acceptabilité sociale pour un tel projet au Québec, le chef de l’Opposition officielle avance que «c’est le rôle du gouvernement de créer un climat de confiance». Eh bien, à moins que M. Scheer ait des capacités de pédagogue insoupçonnées, il devra s’atteler à rencontrer des résistances tenaces au Québec à commencer par le premier ministre François Legault qui ne s’est pas gêné pour parler récemment du « pétrole sale » de l’Alberta.
Alors, Mm Trudeau et Scheer, faites votre choix et cessez de jouer les équilibristes… Vous risquez de vous ramasser au sol!
Henri Marineau, Québec
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