Ce qui se passe présentement sur la scène mondiale est d'une gravité extrême. Le sujet que je veux souligner ne semble pas être aussi important que la guerre avec l'EI, les massacres en Afrique, les folles exécutions en Arabie saoudite, les tueries aux États-Unis, non il s'agit d'autre chose qui ne peut qu'empirer la situation présente. Comme si ce n'était pas assez épouvantable, le mauvais sort semble s'acharner sur nous. Un ancien dissident soviétique du nom de Vladimir Boukovski dans un discours du 27/02/2006 nous mettait en garde contre une dictature de cette nouvelle Union Européenne qu'il compare à l'ancienne Union soviétique.

Voir sur internet: Vladimir-Boukovski-un-ancien-dissident-soviétique-met-en-garde-contre-une-dictature-de-l'UE

Force est de constater en voyant comment l'Union Européenne s'est comporté avec la Grèce et d'autres pays avoisinants, que le temps lui a donné raison.. Ce que le Rideau de fer nous cachait, par contre l'UE nous le montre sans vergogne. Ce qui va suivre n'est rien d'autre qu'une suite logique de ce qui s'est passé dans l'ancienne URSS. Qu'est-il advenu lors de la création de l'ancienne URSS? Des peuples entiers ont perdu leur souveraineté politique, économique, juridique, bref plusieurs nations sont devenues des sous-états, des vassaux, serviteurs de la nouvelle entité. Les peuples n'avaient plus que des pouvoirs de villes et villages.

Cette nouvelle URSS financière et économique par ses faux traités de libre-échange qui nous enchaînent, nous met sous sa coupe, sous sa tutelle. Avec des clauses de rétaliation pour non rendement de profits et toutes sortes de raisons, on fait du chantage pour que nous acceptions des règlements minables pour acheter la paix. Nous sommes sous le joug du pouvoir bancaire, financier. Les banquiers financent l'endettement des peuples. La majeure partie de la population mange que grâce à l'endettement, une autre qu'en rongeant l'héritage léguée par leurs parents. Pourtant collectivement nous pouvons produire plus que nous consommons, nos moyens de production sont très efficaces car presque tout est automatisé. On nous demandait lorsque j'étais jeune d'accueillir l'automatisation qui créait du chômage en nous faisant miroiter Liberté 55, la promesse d'une retraite dorée à l'âge de 55 ans.

Personnellement je n'ai jamais cru à ce discours de politiciens menteurs, fourbes, hypocrites, vendus aux oligarques. Ils n'ont fait qu'enrichir les oligarques pour se maintenir au pouvoir. Ils ont vendu leur âme et ne croient ni en Dieu ni au diable, ils ne croient qu'au pouvoir de l'argent. Pour de l'argent, ils vendraient pères et mères. Mille fois pire que des prostituées, ce sont de véritables criminels.

Chez nous, notre Commission Charbonneau en a éclaboussé quelques uns sans les toucher. L'argent a gagné au prix de la grogne générale mais pour combien de temps... La grogne générale ne peut mener qu'au désordre, qu'à l'augmentation de la criminalité et au chaos. Le sombre avenir qu'on nous prépare est très loin de Liberté 55 qui s'en va vers Liberté 70.

Pourquoi en sommes-nous là? Parce que le mensonge était et est omniprésent dans toutes nos institutions et principalement dans tous nos médias, la presse écrite et parlée. Radio, journaux, télévision n'ont fait que cacher la vérité et mentir sur les principaux enjeux économiques. Nos journaux se comportent comme la puissante Pravda de l'ancienne Union soviétique. La vérité sur tout ce qui se passe n'est accessible que sur internet. Encore faut-il avoir les moyens financiers d'y accéder. Ce qui n'est pas le cas de la majorité des gens qui peinent à vivre.

Les oligarques, (riches à milliards) contrôlent tout. Ils contrôlent l'économie, achètent, fusionnent, monopolisent et déplacent la main d'oeuvre à volonté pour faire plus de profits et éliminer la concurrence, de cette façon tous les emplois deviennent précaires, à temps partiel. Un emploi permanent sera chose du passé, il n'y aura que des CDI et CDD, langage européen, contrat à durée indéterminée et contrat à durée déterminée. Langage utilisé pour faire disparaître la notion de permanence. Le travail ne sera plus un droit mais une faveur ou un privilège. Nous basculons vers l'absurde.

Avec cette mentalité d'oppresseur, la finance et le pouvoir augmentent la pauvreté à un rythme infernal. La pauvreté est comme la peste, nous n'en mourons pas tous, mais elle nous atteint tous dans notre qualité de vie, notre joie de vivre.

Autrefois, les compagnies ne délocalisaient pas la production car c'était coûteux et l'État ne le permettait pas. Maintenant les multinationales peuvent le faire, tout est permis et le coût du transport est devenu dérisoire. Un paquebot cargo transporte 11,000 conteneurs en moyenne, le Jules-Verne avec 9 étages sous le pont et 11 au dessus en transporte 16,000. Qui aurait cru cela possible? C'est une réalité qu'on cache pour plaire aux puissants de ce monde, pour ne pas éveiller les soupçons. Une trentaine de personnes peuvent vous transporter pour plus d'un milliard de dollars de marchandises facilement avec une vitesse de croisière de 25 noeuds à l'heure ou 45 kilomètres à l'heure. C'est formidable en apparence mais dévastateur pour les emplois car on abuse de cette facilité.

Que va-t-il se passer dans les temps qui viennent? Quelle sera la place du Canada, du Québec au sein de cet échiquier mondial? Examinons ce qui se passe à l'heure actuelle. On met des états en faillite pour s'approprier leur main d'oeuvre à bon marché. On en attaque d'autres pour s'approprier leur pétrole, on les déstabilise avec la conséquence d'une migration épouvantable de populations écrasées comme des fourmis.

Et pendant que notre attention est dirigée vers le sauvetage de millions de personnes, nous ne voyons pas ce qui se passe en arrière. Les multinationales comme des ogresses progressent avec la complicité des banquiers et la vénalité des chefs d'états qui institutionnalisent une corruption pyramidale.

On hausse les coûts, diminue les services et dévalue les monnaies les unes après les autres. Dévaluer les monnaies est une façon d'augmenter les coûts et d'obliger le monde à acheter à crédit. Comment s'en sortir quand le pouvoir nous échappe? Bien, il faut sortir des griffes de ceux qui le possède et devenir autonome dans la mesure du possible. Devenir autonome, cela veut dire protéger nos emplois, faire le contraire de ce qui se passe. Les États-Unis l'ont compris mais trop tard, même en payant des millions ils ne récupèrent ou ne rapatrient que bien peu de compagnies.

Pour gouverner, les multinationales ont trouvé le truc. Elles ont poussé les gouvernements fantoches à créer un supra-gouvernement avec sa supra-banque. Ce supra-gouvernement s'appelle l'Union Européenne et sa supra-banque est la BCE ou Banque de la Communauté Européenne.

Tout comme dans l'ancienne URSS, personne ne vote dans ce nouveau pouvoir, on se nomme. À la BCE ou Banque Capitaliste Europaïenne, les banquiers s'échangent les postes en jouant à la chaise musicale, ils n'ont même pas à répondre à des actionnaires, ils décident de tout et les gouvernements obéissent aveuglément. Ils ne se sont pas accaparé ce pouvoir d'un coup sec, tout a commencé avec la signature des Accords de Bâle, accords entre banques sans le consentement d'aucun gouvernement. Accords qui permettaient aux banques de prêter avec une mise de fonds prétendument de 8% quand en réalité, ce fameux 8% n'atteignait même pas 1%, tel qu'on l'a constaté lors de la crise de 2008.

On triche encore en disant que la mise de fonds est maintenant de 4%. Même avec 4% , cela signifie qu'elles peuvent prêtent 25,000$ avec 1000$ en caisse et faire un profit de 100% sur un prêt hypothécaire à du 4% annuellement. Bien sûr on crée des bulles immobilières, mais là n'est pas le plus grave ou le plus dramatique. Ce qui est plus grave, c'est que les banques refusent d'investir dans les compagnies, dans l'économie réelle. Les hypothèques sont moins risquées et plus payantes.

En refusant d'investir dans l'économie réelle, le gouvernement, le peuple est obligé de le faire pour ne pas que l'économie s'écroule. En temps de crise accidentelle financière, bancaire, les gouvernements se croient obligés de mettre des obligations sur le marché pour absorber soi-disant les mauvaise créances bancaires que personne ne peut voir. Personne ne vote sur cette manière de renflouer les profits perdus. On nous gave avec des bills-omnibus. Même processus sur le plan mondial, la nouvelle Banque Capitaliste Europaïenne prête en s'emparant des pays, en les dévalisant, les acculant à la ruine sous les mots rigueur et austérité qui deviennent des maux de tête et d'estomac pour les populations.

Sous le joug de cette nouvelle URSS financière, le Canarda deviendra un vassal de la nouvelle URSS ou Union Européenne. Réduit à renflouer la BCE, nous deviendrons un Canadistan, nos provinces des sous-états, un Ouzquébecquistan, un Ontarionistan, un Manitobanistan, etc. Les canadiens chanceux feront la queue aux caisses des magasins de moins en moins nombreux avec de plus en plus de chômeurs. Ceux-ci ne se plaindront pas durant un certain temps car ils seront culpabilisés par nos mercenaires bancaires, nos politiciens véreux. Les moins chanceux feront la queue dehors devant les banques de nourriture semblables aux comptoirs de distribution alimentaire de l'ancienne URSS.

Est-ce cela que nous voulons? Non mais c'est cela qu'on nous impose d'une manière hypocrite. Loblaw vient d'annoncer la fermeture de 52 magasins au pays dans un grand plan de restructuration. Les concurrents vont emboîter le pas. Et ce n'est pas tout, lors de la prochaine crise financière, nos banques et celles de la France ont obtenu le droit de ponctionner nos comptes bancaires à volonté, elles ne se priveront pas de ce vol légalisé. Nous serons donc obligés de faire la queue aussi devant les banques pour avoir le droit de payer notre nourriture. Harper , feu Flaherty, Hollande ont endossé le vol légalisé des banquiers.

Trudeau le fils se tiendra-t-il debout devant le pouvoir bancaire? A-t-il une colonne assez forte pour dire non? J'en doute.

Que pouvons-nous faire devant la catastrophe imminente? Il faut envisager une nouvelle façon de penser sur le plan collectif et individuel. On doit s'exclure de cette nouvelle URSS, mais comme le Canada, pays de vendus, ne veut pas et ne voudra pas, le Québec doit le faire en devenant indépendant, souverain, autonome.

Tous les québécois doivent s'unir, même les immigrants nationalisés qui ne voient pas venir le pire. On doit les informer de ce que nos dirigeants complotent en se mettant au service des oligarques. Il faut sortir du joug de cette Union Européenne à saveur soviétique, c'est un "must". Il ne s'agit pas d'avoir un esprit de séparativité comme on va le claironner dans nos médias vendus, mais tout simplement d'avoir un esprit de survie. Justin Trudeau va s'y objecter et proclamer que nous devons être solidaires avec les pays d'Europe. Nous voudrions l'être mais comme ceux-ci ne manifestent aucun désir de se soustraire du joug des banquiers, nous ne pouvons pas et ne devons pas suivre. Les banques doivent être au service des pays et non le contraire.

L'argent est un outil et non une fin en soi. Les rôles doivent être inversés.

Sur le plan individuel, maintenant nous devrons apprendre à nous serrer les coudes, à nous entraider davantage, la Shoah telle un raz-de-marée va nous renverser et si on survit, on sera bien chanceux. Les cuisines communautaires ne seront pas suffisantes, nous devrons même envisager la vie communautaire. Je ne pense pas à des communes des années 70, mais à des communes qui ont une vie spirituelle vécue dans la fraternité.

Je privilégie la vie spirituelle de la Fraternité Blanche Universelle mais cela n'empêche pas d'autres formes de vie communautaire et fraternelle. C'est un choix personnel. Cette Blanche fraternité, cette rayonnante fraternité a toujours été le léitmotiv de ma vie. À chacun son choix, l'important est d'inclure un aspect spirituel dans notre vie, ce que la nouvelle URSS a en horreur, elle ne veut d'aucune forme de religion ou de doctrine confucéenne ou autre car toute vie spirituelle est un ciment au sein d'une population. Diviser pour régner, mentir pour asservir et voler les collectivités, les peuples, est l'idée directrice de cette locomotive financière qui déraille et détruit les nations, les communautés.

Si le Québec veut survivre, il doit se réveiller, une nuit de cristal se prépare pas seulement pour le Québec mais pour tous les peuples à travers le monde. Le Québec doit suivre l'Islande et même faire mieux. Le Canada est à l'image de l'oiseau sur sa monnaie, il cancane fort mais a peu d'envergure, le bon sens ou la raison lui fait malheureusement défaut.