La CAQ en tête

Tribune libre

Le dernier sondage réalisé par la firme Léger pour Le Devoir place la Coalition avenir Québec (CAQ) en tête des intentions de vote des électeurs avec 34 %, des gains substantiels de six points depuis août et de treize depuis février. Toujours selon le sondage, M. Legault est choisi « meilleur premier ministre » potentiel par 27 % des gens alors qu’à peine 17 % des électeurs sondés estiment que le premier ministre actuel ferait le « meilleur premier ministre » du Québec et que 12 % placerait le chef du PQ, Jean-François Lisée, à la tête du gouvernement.


Et qui plus est, la CAQ obtient le meilleur score en région avec l'appui de 35 % des électeurs, mais aussi dans la capitale nationale avec 46 %. Seule la région de Montréal donne son appui au PLQ dans une proportion de 34 %, suivi de près par la CAQ qui récolte 29 % des intentions de vote.


Des chiffres révélateurs d’un mouvement d’insatisfaction envers le gouvernement libéral et de désintérêt envers le PQ de Jean-François Lisée. Hormis l’insatisfaction envers le PLQ, il m’apparaît fort plausible que le parti de François Legault rallie de plus en plus les électeurs autours du changement, allant même chercher une partie du vote péquiste en prônant une forme de nationalisme modéré.


Bref, à moins d’un an des élections, si la tendance se maintient, François Legault, dont la persévérance et la détermination ont toujours caractérisé ses interventions depuis la fondation de la CAQ, est peut-être sur le point de réaliser ses intentions de devenir le futur premier ministre du Québec.



Henri Marineau

Québec



Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 472 440

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



1 commentaire

  • André Gignac Répondre

    30 octobre 2017

    Monsieur Marineau


    Tout ce que Legault pourra faire une fois élu (?) comme premier ministre du "Quebec province" en 2018, c'est de continuer à jouer dans son carré de sable dans le Canada comme le fait si bien Couillard présentement. Pas de quoi à stimuler le peuple québécois de se prendre en main pour réaliser son indépendance.


    Que voulez-vous, nos standards d'excellence et de dépassement de nous-mêmes, politiquement parlant au Québec, sont presque inexistants. La décolonisation va être aussi longue que la colonisation collective que nous subissons depuis la défaite de Québec en 1759. Tout un avenir!  M.Sénèque, nous avons grandement besoin de vous!


    PS: À défaut d'un vrai parti indépendantiste, je voterai blanc en 2018.


    INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION


    André Gignac 30/10/17