La bulle a éclaté

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Elgrably-Lévi, une des seules commentatrices attaquant les médias après l'affaire Mueller


Après 22 mois d’enquête, le verdict de Robert Mueller est limpide : « l’enquête n’a pas permis d’établir que des membres de la campagne Trump avaient conspiré ou s’étaient coordonnés avec le gouvernement russe dans ses activités d’ingérence électorale ». Le Russiagate était donc une fausse nouvelle.


Les accusations d’espionnage, de trahison et de fraude électorale auraient pu envoyer Donald Trump en prison pour très longtemps. Le monde entier devrait se réjouir d’apprendre que le président de la plus grande puissance mondiale n’est ni la marionnette de Poutine ni un agent russe. Mais il n’en est rien. Cette nouvelle a plutôt eu l’effet d’un Tchernobyl médiatique, tandis que le trouble obsessif compulsif anti-Trump dont souffrent les démocrates a été violemment exacerbé.


Propagande


À l’instar des démocrates, les médias qui avaient déversé leur fiel sur Trump pendant la campagne électorale n’ont jamais accepté son élection. Destituer le président est alors devenu une idée fixe. Usant de leur pouvoir, les médias se sont métamorphosés en une formidable machine de propagande démocrate. Soudainement, la fin a justifié les moyens, et le programme politique est passé avant la vérité.


Pendant deux ans, les médias nous ont servi un mauvais feuilleton d’espion­nage en alimentant quotidiennement la thèse du complot russe. À coups d’allégations vaseuses, de déclarations ronflantes et de propos au vitriol, ils ont gonflé une immense bulle. Mais la bulle a éclaté.


Le rapport Mueller est certes une victoire pour Trump. Mais plus que tout, il constitue une déconfiture retentissante pour les grands médias américains et signifie, espérons-le, l’effondrement du machiavélique complexe politico-médiatique.


Crédibilité


La population était depuis longtemps cynique envers les médias de masse. Ces derniers ont été ridiculisés par Mueller et les séquelles pour l’industrie pourraient être considérables. Pour contrer le médiascepticisme ambiant, les médias devront de nouveau prouver leur intégrité pour se refaire une crédibilité. Le pouvoir d’influence, ça se mérite !