GUERRE EN UKRAINE

L’Ukraine : il ne reste que nous

La passivité de nos leaders

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Tribune libre

Aujourd’hui, le voyage de Justin Trudeau en Europe n’a encore une fois, rien donné. Comme la jeune activiste Greta Thurnburg disait : bla-bla-bla. Trudeau dans sa grandeur habituelle à vanté le bienfait de son travail face à la crise existentielle dont l’humanité fait face aujourd’hui. Il continue toujours de continuer. D’ailleurs que fait cet enfant à la table des grands? On a l’impression de voir un bambin échappé de la garderie assistant à un conseil d’administration. Des journalistes lui ont posé quelques questions dont Raymond Filion de TVA; portant sur les actions qu’il entend prendre face à la guerre et l’aide qui pourrait apporter à l’Europe au niveau des hydrocarbure pour remplacer l’approvisionnement actuel de la Russie. Il à évité la question. Il n’a pas répondu. Il est navrant de voir un si faible leader représenter ce pays canadien.


Sur le terrain


Voilà au même moment, on apprend que la Russie est prête à ouvrir des corridors humanitaires…vers la Russie et la Biélorussie! Et que fait l’Occident? Rien. Encore que de la parlotte. On peut constater que les sanctions économiques portés contre la Russie sont arrivées à leurs maximum. On constate qu’il n’a plus beaucoup d’autres sanctions possibles. Les limites de ces mesures ont vite atteint le seuil optimal, sans donner beaucoup de résultat. La guerre continue. Rien de tout ça n’a fait fléchir Putin.


En écoutant les leaders mondiaux nous pouvons réaliser que nous somme rendu dans un round de gros nuage diplomatique, parler pour des mois à venir en s’imposant, nous-mêmes, des limites d’actions réels.


Les besoins de l’Europe


Nous craignons tellement d’agir que nous sommes figés dans le temps. Malheureusement, il n’y a pas de Winston Churchill à l’horizon pour venir fouetter les aillées vers l’action. Il n’y a pas de visionnaires, que des décideurs à court terme. De grandes carrières politico-diplomatique. L’Europe et le monde est confronté à des choix importants à faire. Cette guerre montre la fragilité du système capitaliste et ses limites. La façon de penser le capitalisme doit changer. Le Terre ne peut plus se permettre du 10% de profit par année pour l’éternité. On doit devenir raisonnable. Prenons l’exemple du pétrole. On pourrait régler cet obstacle demain matin. Il y a deux solutions possibles tout de suite qui pourrait remplacer la dépendance du pétrole envers la Russie. Première solution, le pétrole venant de Terre-Neuve dorénavant destiné vers l’Europe. Deuxième solution faire un pacte avec le Venezuela pour fournir tous les besoins de l’Europe en enlevant les sanctions ridicules imposées par les États-Unis. Solutions simple, faisable, vite et concret. Quel leader avec une vision va proposer ceci?


L’agressivité versus la passivité


Nous constatons que sur une échelle de 0 à 10, Zéro étant la passivité et dix étant l’agressivité, la Russie est à pleine capacité à 10. Nous pouvons aussi voir que la réponse de l’Occident face à cette crise existentielle est de…moins 5.


Une tape sur les mains. Un coup de chiffon. Avant de parler de desecalation strikes, il faudrait d’abord avoir un semblant d’escalation par les Alliées. Il faut avoir une position de force avant de parler de reculer de cette position. Mais pour reculer, il faut d’abord avancer. Présentement il n’a pas de recul possible à partir d’une position déjà reculée. L’ancien ambassade à l’Otan, Kirk Volker épouse cette position. D’abord faire une action concret agressif envers la Russie sur le terrain, pour ensuite faire un recul.


Il y a de la diplomatie actuellement depuis une semaine sur la possibilité d’envoyer des MIG russe basés en Pologne pour envoyer en Ukraine. Des avions que les Ukrainiens sont capables de piloter. Et que font les Alliés? Ils parlent. Encore. L’urgence c’est maintenant, pas demain.


Des possibilités d’Intervention


À la suite du refus des Alliés d’agir sur un no-fly zone, rien d’autre est sur la table. Et pourtant.


Première solution : un corridor humanitaire de Kiev jusqu'à la frontière polonaise protégé par le militaire et l’aviation de l’Otan. Aucune agressivité envers la Russie, seulement une position défensive. Ce corridor n’est pas une attaque, ceci est une occupation d’une partie du territoire.


Deuxième option : En plus du corridor humanitaire, occupation totale de tout l’Ouest du pays jusqu’aux portes de Kiev. La ligne rouge est établie par l’OTAN. L’Otan doit dire nous n’acceptons pas que la Russie occupe tout l’Ukraine. En plus d’arrêter l’avancée de la Russie ceci constitue une zone incroyablement grande pour accueillir des millions de réfugiés, mais chez eux. La nouvelle capitale temporaire pourrait être Lviv.


L’action, la suite


Il doit avoir une intervention maintenant. L’Europe ne peut pas s’asseoir et attendre que la Russie, une fois l’Ukraine terminé, se repositionne sur la face de toute l’Europe. C’est la pire des options. Les dirigeants doivent prendre conscience de cette réalité et cessez de frémir à l’idée d’une guerre nucléaire. La guerre nucléaire, si elle vient sera en étape; de petit localement à plus gros.


On entend nos leaders qu’ils espèrent tous que le peuple russe va se lever contre Poutine. Avec le niveau de contrôle que Poutine tient sur son peuple, ceci est peu probable. Mais pour avoir des actions de nos dirigeants gelés dans leurs inactions, il y a la possibilité…de vous. Chacun d’entre nous en tant que citoyen de tous ces pays de l’Otan doivent faire pression sur nos gouvernements d’agir.


C’est bien beau l’aide humanitaire, c’est même nécessaire, mais il y a une limite de petits toutous que nous pouvons leur envoyer. Il faut beaucoup plus que ça. Il ne reste que les citoyens pour faire écouter nos dirigeants d’agir. Va-t-on laissé le président Biden avec tous ces valeurs chrétiennes laisser faire ce massacre humanitaire? Comment peut-il dire qu’il est un grand pratiquant catholique quand son action est limitée à fournir des armes seulement? N’est-il pas le défenseur des démocraties du monde? Les États-Unis sont allés l’autre bord du globe pour aider des pays non-démocratique à le devenir (sans succès), mais quand un pays démocratique sur le continent d’Europe demande de l’aide pour préserver sa démocratie, on lui tourne le dos?


Une grande page d’histoire a été tournée à la suite de l’invasion de la Russie sur l’Ukraine. On peut passer des heures à discuter sur l’histoire d’Ukraine et déblatérer sans fin sur l’appartenance réel du peuple, à quelle origine sont-ils, ou les crimes commis lors de la deuxième guerre mais ceci n’enlève en rien l’immédiat, le présent, le tout de suite. L’avenir de notre vie sur Terre est essentiellement entre vos mains, citoyens; on agit ou on attend pour le pire?


On agit ou on tourne le dos et faisons à semblant que ceci ne nous concerne pas?


 


Photo: Gare de Kharkiv dans l'est du pays lundi le 7 mars 2022.


SVP, faites circuler ce texte, merci.


 


 


 



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