L'ONU se penche sur la mise en oeuvre de son Pacte migratoire

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L'immigration massive, principale cause de la montée du populisme

Préparez-vous, car l'ONU a fait savoir qu'elle comptait bien partir en guerre contre les opposants à l'immigration massive.


Voici la ou les sources de cet article : ONU #1, #2, #3 et #4 / Voici la source de la photo : UNCTAD, FlickrCC BY-SA 2.0


L'ONU avance à pas de géants. Après avoir déclaré qu'il partait en guerre contre les opposants à l'immigration massive, voici que l'organisme mondialiste se penche sur la mise en œuvre de son fameux Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.


Rappelons que si le Canada a adhéré au Pacte, une foule de pays – dont la Suisse, Israël, la Hongrie, l'Autriche, la Pologne, l'Australie et les États-Unis – ont refusé de le signer, jugeant qu'il risquait à terme de menacer la sécurité de leurs frontières. En effet, le Pacte adhère à une logique qui promeut une sorte de fédéralisme mondial, reléguant l'État-nation loin derrière, et ce, au profit des « droits de tous les migrants », pour reprendre l'expression employée par l'ONU.


À cet effet, la présidente de l'Assemblée générale de l'ONU, María Fernanda Espinosa, a annoncé mercredi dernier la création du Forum d'examen des migrations internationales, qui sera chargé de la mise en œuvre du Pacte. Les représentants permanents du Bangladesh et de l'Espagne ont été nommés co-facilitateurs du processus visant à déterminer les modalités du Forum.


Et le ton a rapidement été donné par Mme Espinosa, pour qui « il est évident [...] que les avantages de la migration sont plus nombreux que les défis ». En fait, toute opposition au Pacte n'est que le fruit de « préjugés » et elle a appelé « les gouvernements, les médias, les organisations de la société civile, les parlements, les gouvernements locaux » à en faire plus pour que les populations locales acceptent davantage les migrants.


Pour justifier son point de vue, Mme Espinosa a déclaré que les migrants contribuaient grandement à la croissance économique de leur pays d'accueil. « Dans ce monde globalisé et interdépendant, la mobilité humaine doit être appréhendée comme une opportunité et un vecteur du développement », a-t-elle lancé. « La migration fait partie de l'histoire de l'humanité. Elle a toujours existé. Aucun pays ni aucun peuple au monde n'a échappé à ce phénomène », peut-on aussi lire dans un communiqué de presse de l'ONU.