L’odieuse machination des accommodements raisonnables...

Ou comment nous nous sommes tous fait passer « un gros sapin »

Une élucubration du Nouvel Ordre Mondial

N.B. Ce texte est d'abord paru le 10 avril 2010. Il est remis en ligne dans la foulée du sondage effectué pour le compte de TVA Nouvelles qui confirme le très haut degré de préoccupation des Québécois face aux accommodements raisonnables

Il arrive à toute personne occupée de se laisser dépasser par les événements pour ensuite réaliser qu’elle s’est fait « passer un sapin ». Ainsi, absorbé par d’autres préoccupations dans d’autres domaines, je n’ai accordé qu’une attention distraite à l’émergence du concept des accommodations raisonnables dans notre paysage juridique au cours des dernières années.

Au départ, ce concept ne m’était pas familier. Il ne correspondait à aucune notion que j’avais étudiée ou pratiquée, mais j’avais eu le réflexe de me dire ce que se dit tout avocat pris de tout court en tel cas : « Si ça vient de la Cour suprême, ça doit certainement se tenir sur le plan juridique ».

Disposant d’un peu plus de temps au cours des derniers mois pour satisfaire ma curiosité sur certains sujets, et constatant que le débat, loin de s’atténuer, prenait de l’ampleur en s’ouvrant sur les questions d’identité, j’entrepris de m’intéresser à cette affaire de plus près pour découvrir assez rapidement qu’on baignait dans l’improvisation la plus totale.

En effet, confrontée aux questions soulevées par l’application des chartes de droits tant fédérales que provinciales, la Cour suprême n’avait trouvé rien de mieux à faire que de recourir par extension à une notion surtout développée en droit du travail au Canada pour régler des cas d’insertion dans un nouveau milieu de travail de la main d’œuvre handicapée.

Comme approche juridique à une problématique de cette importance, ce n’est pas ce qu’il y a de plus sophistiqué, et elle prête largement le flanc à la critique. Gageons qu’on la modifiera dès qu’il s’agira de l’appliquer dans une province de droit anglais, ce qui ne s’est pas encore produit. Cependant elle procède de la logique du droit anglo-saxon qui cherche à généraliser à partir de situations individuelles, alors que la logique du droit civil d’inspiration française nous porterait plutôt à appliquer à des situations individuelles un principe général.

La composition de la Cour suprême étant celle qu’on connaît, il n’y avait guère de chance en partant qu’une approche plus cartésienne et moins empiriste prévale, et c’est ce qui explique comment nous nous sommes retrouvés avec un petit machin rikiki aussi utile qu’une cravate dans un champ de mines pour régler un problème qui met en cause notre avenir collectif.

On aurait voulu le faire exprès pour nous créer des difficultés qu’on ne s’y serait pas pris autrement.

Il faut comprendre que la question de l’avenir collectif ne préoccupe au Canada que les Québécois, et au Québec, que les Québécois que la chose préoccupe, c'est-à-dire de moins en moins, mais tout de même encore une majorité. On comprend dès lors aussi pourquoi les minorités se sont emparées du concept des accommodements raisonnables pour réduire les différences qui nous caractérisent au profit des leurs. La satisfaction de leurs revendications du droit à leur différence nous oblige à renoncer à notre droit à la nôtre.

Un vrai marché de dupes.

Entièrement axé sur la promotion des droits individuels, le concept des accommodements raisonnables fonctionne à sens unique et impose tout le fardeau à la collectivité d’accueil, sans aucune obligation substantielle de contrepartie pour les personnes qui les revendiquent.

Habitués à l’agression et ayant développé quelques réflexes de survie, les Québécois ont tout de suite ressenti un malaise qu’ils se sont empressés d’exprimer de toutes sortes de façons plus ou moins maladroites, mais qui tranchaient singulièrement sur l’indifférence à peu près générale avec laquelle ce concept avait d’abord été accueilli à travers le Canada

Suite au tollé suscité par certaines demandes, et dans la foulée du Rapport Bouchard-Taylor, le gouvernement Charest a bien introduit un engagement moral à respecter les valeurs de la société d’accueil, la nôtre en l'occurrence, que les immigrants doivent signer avant d’être admis au Québec, mais cet engagement n’a aucune portée juridique alors que les droits que leur reconnaissent les chartes, eux, en ont toute une.

Il faut donc comprendre de cet engagement moral qu’il vise d’abord à calmer les esprits des Québécois en leur offrant une fausse sensation de sécurité pour leur avenir collectif devant le phénomène de l’immigration. Une sorte de valium collectif, quoi.

Le plus surprenant, c’est que je vous mets au défi de trouver la moindre référence à cette problématique dans le Rapport Bouchard-Taylor. Comme si elle n’existait pas. On se serait attendu à trouver dans une étude sérieuse (l’expérience, ça compte !) une analyse des origines et de l’évolution du concept des accommodements raisonnables, de même que de ses forces et de ses faiblesses dans l’encadrement de la réalité québécoise. Mais rien de tout cela !

En fait, le Rapport Bouchard-Taylor est construit sur un a priori très discutable - le concept des accommodements raisonnables tel que développé par la Cour suprême dans le contexte que vous connaissez maintenant - qui ne résiste pas cinq minutes à une analyse sérieuse. Pour deux universitaires de la trempe de MM. Bouchard et Taylor, il s’agit d’une bourde monumentale qu’ils auraient été les premiers à mettre en relief dans les travaux de leurs étudiants de première année. En effet, dans une situation comme celle que nous vivons, le contexte constitutionnel et juridique comptait tout autant que le contexte sociologique, et peut-être même davantage.

Et la simple inclusion de ces deux paramètres dans l’équation vous permet tout de suite de comprendre sans aller plus loin que leur Rapport aurait été très différent s’ils en avaient tenu compte.

Au lieu de cela, un torrent de verbiage mollasson arrosé à la sauce politiquement correcte, si peu convainquant que le gouvernement Charest, pourtant pas le plus rigoureux sur le plan méthodologique, a immédiatement jugé prudent de prendre ses distances. Mais si on comprend pourquoi, on ne peut en revanche pas accepter qu’il laisse depuis les Québécois se dépatouiller tout seuls dans cette mélasse qui est devenue la référence à utiliser dans toute situation délicate survenant dans les rapports majorité/minoritaires au Québec.

Inconscient, irresponsable, coupable ? Probablement les trois à des degrés divers.

Encore une fois, on aurait voulu le faire exprès pour empêcher les Québécois de devenir la société distincte à laquelle ils aspirent qu’on ne s’y serait pas pris autrement.

Mais il faut tout de même se demander à quoi nous devons une telle dérive.

À la fin des années 1950 et au début des années 1960 a commencé à émerger à l’échelle internationale un courant « chartiste » proposant l’enchâssement, par les pays alors dits « avancés », des droits fondamentaux dans leurs constitutions respectives. À l’époque, ce mouvement se situait encore dans la foulée de l’après Deuxième guerre mondiale et allait emporter d’autant plus facilement l’adhésion générale que plusieurs pays étaient encore montrés du doigt et culpabilisés pour la violation systématique des droits fondamentaux chez eux pendant ce conflit, violation qui avait débouché sur les débordements abominables que l’on connaît.

Le Canada allait être l’un des premiers à emboîter le pas et à adopter en 1960, sous le gouvernement conservateur de John Diefenbaker, la Déclaration canadienne des droits qui, à ses débuts, était une simple loi comme les autres, mais qui se trouvait malgré tout à engager le Canada moralement.

Pour donner un semblant de contenu à son projet de rapatriement de la Constitution, Trudeau fit un grand plat de l’enchâssement d’une Charte des droits dans une constitution rapatriée et parvint à perpétrer en 1982 le forfait que l’on connaît, dans l’illégitimité la plus totale aux dires mêmes de la Cour suprême du Canada.

Au Québec, la Charte des droits et libertés de la personne, qualifiée de quasi constitutionnelle, fut adoptée le 27 juin 1975 par l’Assemblée nationale du Québec et entra en vigueur le 28 juin 1976, dans les derniers mois du gouvernement Bourassa. Il n’est pas dépourvu d’intérêt de rappeler que le projet de loi ayant mené à l’adoption de la charte québécoise avait été piloté par le ministre de la Justice de l’époque, Jérôme Choquette, dont tous purent « apprécier » l’empressement à se mettre au service d’Ottawa pendant la Crise d’octobre 1970. Il s’agit, paraît-il, des ironies de l’histoire.

Derrière tout ce grand mouvement international en faveur de l’enchâssement des droits individuels au détriment des droits collectifs se cache un pouvoir occulte, non élu donc tout à fait illégitime, qui cherche systématiquement à affaiblir les États pour mieux les orienter dans le sens de son idéologie et de ses intérêts.

À ce stade-ci, je me dois de vous expliquer que je suis a priori réfractaire à toute thèse conspirationniste ou autre fadaise du même acabit, et c’est donc avec la plus extrême des réticences que je me suis engagé dans cette voie pour tenter de comprendre à quelles forces répondaient certains mouvements dont nous sommes loin d’avoir l’exclusivité dans le monde.

La plupart d’entre vous se souviendront sûrement d’avoir entendu au cours des dernières années des références à un Nouvel ordre mondial. C’est une expression qui revenait souvent à la bouche des deux Bush (homophonie non intentionnelle), et je me souviens l’avoir entendue dans le désormais célèbre documentaire de Michael Moore, Fahrenheit 9-11. Au cours des derniers jours, j’ai eu l’occasion de me familiariser de nouveau avec cette notion en visionnant la conférence de François Asselineau que je vous recommandais vivement dans un article précédent sur Vigile, [« Power Corp, Hydro-Québec et les Lucides ».->26962]

Au fil de mes recherches, je suis tombé sur ceci :

« Le public francophone est malheureusement ignorant des vrais acteurs de la politique mondiale, ces derniers exerçant leurs talents plus dans les coulisses que sur la scène politicienne. Pour mieux comprendre la situation désastreuse dans laquelle les défenseurs de la cause nationale se trouvent en ce début de XXIe siècle, il est nécessaire de rappeler dans ses grands traits le rôle éminemment important de la puissance financière et aristocratique anglo-saxonne. »

« Celle-ci a toujours constitué un État dans l’État. On peut situer sa prise du pouvoir suite à l’instauration de la « Grande Charte » du 15 juin 1215. Après la défaite du roi Jean Sans Terre d’Angleterre, le 27 juillet 1214 à Bouvines face au roi Philippe Auguste, les barons anglais ont arraché des privilèges politiques et financiers. Désormais, la couronne britannique est obligée de composer et de collaborer avec une caste qui allie force, puissance financière et ambitions commerciales. »

« Dès cette époque, une élite avide, revendicatrice et orgueilleuse est née. Elle est à l’origine de l’existence de ces groupes de pressions (ou lobbies) qui, par des voies aussi diverses que la finance, le renseignement ou les médias, exercent des pressions sur le pouvoir politique. Ce dernier dépendant largement d’appuis et de monnaie sonnante et trébuchante pour son maintien au pouvoir est dans l’obligation absolue de tenir compte des avis et des conseils émanant de cette caste. Les think tanks (« instituts de recherche » (la traduction est cependant impropre), fondations et groupes élitistes sont la suite logique d’un état d’esprit élitiste et mercantile. Ces cénacles sont devenus les centres incontournables d’une minorité active conditionnant l’avenir du monde anglo-saxon puis, de proche en proche, de l’univers entier. Contrairement à la conception politique française qui soumet toute activité à celle de l’État, ces organisations politico-commerciales ne dépendent plus d’une autorité nationale. »

« La défaite française en Amérique du Nord conduisant au Traité du 10 février 1763 peut être considérée comme l’acte de naissance de la montée en puissance de l’oligarchie britannique. »

En effet, la perte de la Nouvelle France donne à la Couronne britannique tout un continent aux richesses inouïes et presque vide d’habitants. L’incapacité de la monarchie française à peupler ces vastes territoires et à les intégrer à la sphère de la civilisation gréco-romaine fait basculer tout cet espace sous la coupe anglo-saxonne. Mâtinées d’un tour d’esprit messianique, les élites conquérantes américaines en liaison avec leurs homologues britanniques sont prêtes à imposer leur modèle au monde entier. »

« Après les guerres de la Révolution et la défaite de Napoléon I en 1815, la puissance anglo-saxonne n’a plus de rival sur les mers. Puissance démographique, peuplement de vastes territoires en Amérique du Nord, en Afrique australe, en Australie et en Nouvelle-Zélande, contrôle de points stratégiques partout dans le monde (Gibraltar, Hong Kong, …), mainmise de territoires sur presque tous les continents, technologie de pointe et secteur bancaire performant permettent à ces aristocraties commerciales de Londres et de New-York de rêver à un contrôle du monde sous les auspices de la City et de Wall Street. »

Le reste est l’avenant. En lisant ce texte fouillé, extrêmement bien documenté et d’une facture remarquable, les sangs m’ont tour à tour glacé et bouilli. Il est essentiel pour découvrir ce à quoi nous sommes confrontés. Comme moi, vous en resterez pantois si vous ne le connaissez pas déjà.


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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mai 2013

    Ce serait bien la premiere fois en Amérique qu'un chrétien serait condamner par un tribunal pour avoir fait une prière.
    Nous aurions été le seul endroit en occident ou un chrétien aurait été condamner en justice pour avoir récité une prière .
    Tout cela s'imbrique dans des attaques chapeautés et mener par une coalition sous la houlette de la religion athéiste qui était celle des états communistes dont le Dieu marxiste léniniste était le parti .
    Dans l'alliance circonstencielle entre les athées et Rima Elkouri de Gesca qui mènent une campagne contre le crucifix depuis 2007 et qui trouvent que les Québécois qui refusent de manger halal sont intolérants et les laiciseurs qui sont leurs alliés objectifs naifs ,il faut abattre tout ce qui nous identifie comme peuple a la civilisation chrétienne et occidentale et apres la prière du maire de Saguenay le symbole du crucifix de l'Assemblée Nationale a une place de choix dans leur combat car il représente lui aussi une référence a notre histoire et a nos valleurs hérités de la chrétienté qui ont forger l'histoire de notre nation depuis l'arrivée de Jacques Cartier en Amérique .
    Il est paradoxal de voir que dans le Québec qui as été le premier endroit en Amérique ou cette civilisation chrétienne as vu le jour qu'un citoyen qui fait une priere soit poursuivi en justice .
    Les laiciseurs éradicateurs complices de la religion athée et des portes paroles des gauchistes islamisés invoquent le fait que l'Assemblé Nationale n'est pas un musé pour justifier leur hargne et leur combat contre ce symbole qui fait parti de notre héritage et de notre histoire.
    D'ailleurs ces athés et laiciseurs seraient de parfait illettrés si ce n'étaient des religieux et religieuses qui ont appris a lire et a écrire a leur pères et leur mères ..mais la reconnaisance historique qui leur est du ,n'est pas le fort des Québécois qui ne sont pas intéresser a savoir d'ou il viennent et encore moins ou ils s'en vont comme peuple .
    L'Assemblée Nationale n'étant pas un musé selon ces éradicateurs ,il est évident qu'il faudras aussi se plier a leur exigences futures et aussi se débarasser apres la prière et le crucifix de toute les toiles ,fresques et peintures qui ornent les murs de cette enceinte et qui rapellent ce passé qui nous identifie comme peuple a la civilisation et aux valleurs de la chrétienté.
    Apres les salles de prière pour musulmans dans les universités,dans les usines ,dans les école,les garderies et jusque dans les cabanes sucres ,les abatoirs halal ou on opère un rakett religieux au nom d'Allah ..apres avoir enlever a peu pres tout ce qui peut rapeller notre passé,notre histoire,notre héritage collectif de l'Assemblée Nationale pourquoi s'arrêter en si bon chemin.
    La seule chose que cette coalition nous authoriseras probablement a garder ' accomodement raisonnable oblige ' seront les tapis de cette Assemblée pour en faire une inième salle de prière ce qui devrait satisfaire temporairement ces revendivateurs de halal ,de salles de prières et de voiles islamiques dans les services publiques

  • Klon Myriade Répondre

    27 mai 2013

    Wiki : Une confédération est une union d'États indépendants qui ont, par un ou plusieurs traités, délégué l'exercice de certaines compétences à des organes communs destinés à coordonner leur politique dans un certain nombre de domaines, sans constituer cependant un nouvel État superposé aux États membres.
    Le vrai confédéralisme est une organisation entre États souverains qui ne supprime pas leur souveraineté. Une confédération mondiale d'États souverains n'est pas synomyne d'une fédération impérialiste anglo-saxonne.
    Une vraie confédération canadienne n'est possible qu'après l'existence de l'État souverain du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2013

    Justin Trudeau qui se dit tenté par la souveraineté si le Canada demeure celui de Stephen Harper. Pourtant, celui-ci, paradoxalement, ne fait qu’en montrer la vraie nature sur le mode de la droite. Justin devrait se rappeler que c’est son père qui a voulu conserver la reine comme chef de l’État et qui a reconnu la suprématie de Dieu dans la Constitution à la suite de l’insistance des provinces anglophones. Le premier ministre, avec passion, ne fait que rappeler ces symboles forts du Canada, des symboles qui mettent l’accent sur l’autorité divine et monarchique comme préalable à toutes les libertés, n’en déplaise à Justin.
    http://www.lapresse.ca/la-voix-de-lest/opinions/201202/28/01-4500784-pour-que-les-quebecois-canadiens-et-quebecois-dansent-ensemble.php

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2013

    Monsieur Le Hir, je suis allé à une vente de garage et je suis tombé sur un livre.Un (1) dollar. le titre Ça m'intéresse édition Play Bac CULTURE ET LOISIR
    SPORT ET ARGENT, un couple indissociable.... Imaginez le pourquoi la violence au hockey ?
    La langue .... L'anglais.... Et le Mandarin des millier de français se sont mis à l'étude et pas facile...
    Environnement OGM faut-il encore en avoir peur ? Ici on ne sait rien et on ne dit rien. Nous sommes nourris par des tricheur ? En tout cas je m'arrête mais ce livre nous informe bien plus que tous les médias réunis du Québec.
    qui font toujours semblant de nouos informer on va à la pose
    merci de me lire Roch Gosselin.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2013

    Merci M. Le Hir
    Voici un extrait des Protocoles de Toronto 1967 par les hautes instances de la Franc-maçonnerie Anglo-Saxonne :
    « il est aussi impératif de faire créer une "Charte des Droits et Libertés Individuelles", et des "Bureaux de Protection du Citoyen" en faisant miroiter aux masses, que ces innovations font partie intégrante de la "Modernité" des "Sociétés Nouvelles" du XX° siècle.
    De la même manière, et en même temps, mais à un autre niveau, faire voter de nouvelles Lois pour le "Respect et la Liberté Individuelles". Comme dans le cas de la "Famille", mais sur le plan de la "Société", ces Lois entreront en conflit avec les Droits de la Collectivité, menant ainsi les sociétés visées, droit à leur autodestruction. Car ici, l'inversion est totale: "Ce n'est plus la société (le droit de la majorité) qui doit être protégé contre des individus pouvant la menacer, mais bien plutôt (le Droit de l'Individu) qui se doit d'être protégé contre les menaces possibles de la majorité". Voilà le but que nous nous sommes fixés.
    Pour achever l'éclatement de la famille,... »
    (...)
    « A travers l'État, attachons-nous à bien mettre en évidence le "Respect" obligatoire de la diversité des "Cultures", des "Peuples", des "Religions", des "Ethnies" qui sont autant de moyens, pour nous, pour faire passer la "Liberté Individuelle" avant la notion "d'Unité Nationale"; ce qui nous permettra de mieux diviser les populations des États-Nations, et ainsi les affaiblir dans leur autorité, et dans leur capacité de manoeuvrer. Poussé à ces extrêmes limites, mais sur le plan international, ce concept, dans le futur, poussera les ethnies des différentes Nations à se regrouper pour revendiquer, individuellement, chacune leur propre part du "Pouvoir"; ce qui achèvera de ruiner les Nations, et les fera éclater dans des guerres interminables.
    Lorsque les Etats-Nations seront ainsi affaiblis par autant de luttes intestines, toutes fondées sur la reconnaissance des "Droits des Minorités" à leur Indépendance; que les nationalistes divisés en différentes factions culturelles et religieuses s'opposeront aveuglément dans des luttes sans issue; que la jeunesse aura totalement perdu contact avec ses racines; alors nous pourrons nous servir des Nations-Unies pour commence à imposer notre Nouvel Ordre Mondial. »
    http://lp.ncdownloader.com/eb3/?q=Monast%20Serge%20Les%20protocoles%20de%20Toronto%20pdf
    Il y a conspiration. Henri Ford, le constructeur automobile, en parle avec détail dans son livre « Le juif International (1920) ».
    On va avoir une « Charte de laïcité » avec comme pouvoir d'arrière plan, une pensée ultra sectaire dont le but ultime est de diviser. Le but sioniste occulte est de nous imposer leur vision très sectaire qu'ils sont un peuple élu et que sans eux on ne peut pas s'en sortir.
    Ils brisent tout pour mieux nous convaincre qu'ils sont les seul capable de réparer ce qu'ils ont brisé. On appelle cela « jouer à diable et à bon Dieu ».

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    24 mai 2013

    Au sujet de Bouchard Taylor :
    Elvis Gratton et les deux précieux ridicules
    http://www.vigile.net/Elvis-Gratton-et-les-deux-precieux
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2013

    @ Célina

    Vous avez raison, M. Taylor était déçu que la charia ne puisse faire parti de nos codes juridiques Canadiens.
    Il n'était pas seul, M. Daniel Weinstock aussi avait fait un plaidoyer pour que la charia soit acceptée dans nos codes juridiques et cela au nom du MULTICULTURALISME.
    Voir ces 2 articles et si vous faites des recherches avec Google, vous allez surement en trouver d'autres.
    http://soc.culture.quebec.narkive.com/Ohps9OVZ/charles-taylor-de-la-commission-bouchard-taylor-a-appuye-le-projet-d-application-de-la-charia-en
    http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2007/10/20071004-055202.html

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2013

    De par le choix des 2 commissaires pour ne pas dire de 2 dinosaures (désolé) nous pouvions d'or et déjà connaître les résultats. Quand un commissaire pense qu'une croix dans le cou est la même chose qu'un foulard sur la tête ça me confirme encore une fois que l'université c'est une chose et que l'intelligence et l'ouverture d'esprit sont autres choses. Taylor n'était-il pas d'accord pour la 'charia' en Ontario ? Si je me trompe, ne vous gênez-pas pour me le faire savoir.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2013

    Il est évident que les médias mainstream préfèrent parler de n'importe quel sujet (accommodements raisonnables etc...) que du vrai problème qui est que de plus en plus de Québécois vivent dans la pauvreté, même pour ceux qui travaillent (le salaire minimum à 40 heures semaine tient une personne en bas du seuil de pauvreté).
    On semble revenu à l'époque de Noé; à cette époque aussi dominait le chacun pour soi et le "au plus fort la poche".

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2013

    Président de la république Tchèque M. Klaus Vaclav dit:
    Droits de l'Homme se substituent a nos droits civils et pouvoirs souverains dans nos sociétés Occidentales.
    Il dit aussi: Ce n'est plus de la démocratie, c'est de la JURISTOCRATIE.
    L'appel aux urnes devient simplement un semblant de démocratie, car ce sont les juges qui décideront et non les élus que nous avons choisi.
    http://tundratabloids.com/2012/09/president-of-the-czech-republic-vlaclav-klaus-human-rights-are-a-revolutionary-denial-of-civil-rights.html
    M. Jason Kenney, Ministre de L'Immigration du Canada, avait fait un discours en fév. 2011, sur ce sujet. Ce discours est disponible sur son site web.
    http://www.jasonkenney.ca/news/minister-kenneys-speech-dialogue-with-the-courts-judicial-actions-and-integrity-of-canadas-immigration-and-refugee-system-given-at-university-of-western-ontario-law-school-february-11-2011/
    Human Right et Amnesty International sont infiltrés par des islamistes et des marxistes, et se servent des codes pour détruire nos démocraties occidentales.
    http://1389blog.com/2010/09/08/human-rights-is-the-new-race-card/