J’entendais sur les ondes de Radio-Canada une discussion sur l’influence des médias dans les débats politiques notamment durant une campagne électorale comme celle des primaires aux États-Unis. Ce constat n’arrive pas que chez nos voisins du sud, il est présent chez-nous. Il est curieux que de l’intérieur de la boîte journalistique, on a une certaine difficulté à reconnaître le fait. À mon avis, les médias ont un pouvoir autant égal à celui du politicien sinon plus. Le média électronique (radiophonique et télévisuel) et écrit ont une influence direct sur le comportement de l’électorat car pour le commun des mortels ce qu’il entend, voit et lit, c’est pour lui la pure vérité. Il présume que le ou la journaliste ne peut pas dire des faussetés et qu’avant de faire la nouvelle, il a approfondi le dossier.
Donc devant un dilemme, on va souvent se référer aux dires des médias. Et cela ils le savent. Il est là leur pouvoir. Très souvent le journaliste joue le rôle de l’opposition dans ses reportages. Certains font carrément de la propagande pour le gouvernement en place.
Je comprends que le média a besoin de vendre pour vivre mais cela doit-il se faire sur le dos de la crédulité des gens? Cela doit-il se faire par la manipulation intellectuelle? Comment peut-on évaluer l’objectivité journalistique?
Mais ce qu’il y a de pire c’est le contrôle de certains patrons obligeant leurs employés à épouser leurs doctrines personnelles, leurs visions politiques. Cela laisse peu de place à une objectivité pleine et entière par la suite. Cet état de fait transpire énormément en campagne électorale, elle est omniprésente. Qui osera dénoncer ces abus de pouvoir?
Il est fréquent dans nos médias de commander un sondage pour pouvoir se donner des munitions pour alimenter leur position politique. Devrait-on interdire les sondages en campagne électorale afin de forcer l’électorat à faire ses propres recherches pour pouvoir choisir en toute liberté? À la limite on pourrait permettre un sondage à mi-campagne et c’est tout. Combien de fois un sondage publié à trois jours du vote amène des comportements électoraux en faveur du résultat publié alors que le résultat aurait pu être différent s’il n’avait pas été publié. Il y a donc un risque de manipulation intellectuel. Que pensez-vous des sondages, chers lecteurs.
Roger Kemp
Trois-Rivières
L'influence des médias, bonne ou mauvaise?
Le pouvoir médiatique
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