Un parti politique c'est un produit

L’indépendance un outil marketing dépassé!

Tribune libre

On analyse la problématique du Parti québécois sous l’angle de faire l’indépendance avec un «Plan d’affaires» (dixit : monsieur Pierre Cloutier). Bien non! Il faut revoir le vieux «produit» jusque dans sa fondation.
Je suis surpris et presque outré qu’on ne comprenne pas encore que le problème à analyser n’est pas le plan d’affaires mais bien le produit lui-même! Un produit usé par le temps et les échecs. Tellement usé que la concurrence s’accapare presque automatiquement de 30% des votes. Quelle entreprise ne se remettrait pas en question? Quelle entreprise ne voudrait pas aller chercher la clientèle de l’autre?
On parle d’affaires? Alors allons-y, sans partisanerie et sans états d’âmes – je sais c’est difficile. Avant de faire un plan d’affaires, il faut analyser le «vieux produit». Je conseillerais donc au Parti québécois, de faire autrement, bien autrement.
Ne devriez-vous pas faire l’évaluation du «produit» indépendance…analyser votre clientèle cible, qui achète le Parti libéral les yeux fermés – malgré le mauvais goût du produit, trempé à la sauce collusion…et concevoir un nouveau produit sous une nouvelle bannière? Pour moi c’est évident. Qui d’autre mieux que monsieur Pierre-Karl Péladeau peut faire cela? Personne, on est d’accord ici avec monsieur Cloutier. Encore faut-il que son environnement -ses conseillers - le conseille habillement.
Mon humble suggestion pour le parti. Vous devriez revoir à neuf : le nom du produit et son objectif afin d’englober plus large et intéresser une plus grande clientèle.
L’indépendance comme objectif? Dépassé, usé, peinturé! Bon pour une clique de plus en plus mince de partisans. On ne fait pas un pays avec un parti politique qui s’est aliéné une tranche importante de citoyens prêt à voter pour un Parti libéral traînant dans la corruption et qui juste en changeant de chef peut reprendre le pouvoir. Franchement on est rendu loin dans le rattrapage d’une clientèle intoxiquée par le mauvais goût du Parti québécois au point de consommer du poison plutôt qu’un breuvage aux couleurs de la peur.
Suggestion. Le projet d’indépendance doit être remplacé par un projet de démocratie participative, à mon avis. Un projet qui ratisse plus large (partisans inconditionnels des Libéraux, immigrants, jeunes, etc.) et qui peut tout aussi bien mener à l’indépendance avec le fédéral qui tout au contraire se dirige directement vers une dictature ouverte. Donc le vote ne serait plus pour l’indépendance, mais pour la démocratie participative. L’ennemi ne serait plus le Parti libéral mais le fédéral. Enfin on sort de la guéguerre provinciale.
Les jeunes, les autres, les anglophones, les partisans actuels du Parti libéral seraient à l’écoute. Il faut s’attaquer au 30% des partisans libéraux, plutôt que de tenter de peinturer un vieux produit qui est déjà bien peinturé et écaillé?
Si vous comptez vendre votre produit à votre clientèle naturelle – les québécois de souche-, vous n’avez pas beaucoup d’ambition et je vous prédis des ventes pas très décapantes!
Je vise pour un parti provincial, qui représente tous les québécois, une clientèle élargie qui s’attaquerait à la concurrence locale (le Parti libéral) mais surtout le fédéral, rien de moins.
Un parti pas décapé, ni amélioré. Un parti neuf.


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15 commentaires

  • Stéphane Sauvé Répondre

    16 mai 2014

    « Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire »
    David Rockefeller (Newsweek International, 1er février 1999).
    __________
    Merci pour cette contribution.
    Un pays sans moyen et sans véritable pouvoir en raison notamment d’un système financier contrôlé par une minorité... c’est ni plus ni moins, une province comme celle dans laquelle nous vivons; Un Québec, qui malgré son immense potentiel est sur la voie d'être gangrené par l'intérieur.
    On le constate de plus en plus, les gros « lobbys » sont en train d'achever sans gêne et tout à fait librement, la mise en place de leur agenda.
    "Au diable l’intérêt du peuple", peut-on les entendre d'ici...
    Je m’explique.
    Nous voyons se défiler devant nous à vitesse grand « V » les effets de cette influence indue et démesurée des corporatistes:
    Les OGM (Organismes génétiquement modifiés) sont en train de détruire nos terres (et non, je n’exagère pas!).
    Notre système de santé et Hydro-Québec sont sur le point d’être tellement inefficaces (par une incurie presque volontaire) que l’on souhaitera qu’ils soient privatisés.
    Aussi, notre système d’éducation est tranquillement en train d’être privatisé avec ces programmes enrichis (Programme international, Programme sport, etc.) qui coutent autour de 3000 $ (une formation offerte directement dans les polyvalentes !)
    Près de 55 000 immigrants par année au Québec sans diligentes et rigoureuses mesures d’intégration. (Une priorité établie et renouvelée chaque année à Davos et au cours des rencontres du Bilderberg group).
    Un système corrompu d’allocation de contrats.
    Un système policier qui, sous les libéraux, s’est corrompu jusqu’au sommet.
    Une dette disprorportionnée par rapport à nos revenus - une dépendance dangereuse au créanciers étrangers (+- 50 % de notre dette (+-120 millliards): http://www.vigile.net/La-dette-du-Quebec-en-15-questions
    Bref, l’indépendance passe par une libération de ces « dépendances », ce que nous sommes capables de faire à partir de l’intérieur avant que le Québec devienne un pays.
    Mais entendez-moi bien. Je souhaite ce pays, mais ce souhait restera pieux sans œuvrer maintenant à cette indépendance.
    Le PQ ou n’importe quel autre groupe politique doit se donner les moyens suivants:
    1. Identifier des cibles d’indépendance (x % d’achat local, x % de dette versus pib, etc.);
    2. Mesurer annuellement le niveau de progrès dans l’atteinte des cibles d’indépendance;
    3. Identifier les leçons apprises, obstacles, moyens pour améliorer de façon continue notre façon de faire pour atteindre les cibles d’indépendance;
    4. Identifier quelques projets structurants (ex.: Trensquébec) pour nous aider à atteindre les cibles d’indépendance (indépendance énergétique, souveraineté alimentaire, etc.)
    5. La mise en place d’outils de démocratie participative qui empêche l’influence indue de « certains » intérêts ne servant pas celui du peuple;
    À suivre...

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2014

    Etre indépendant, c'est être capable de prévenir et se libérer de ceci (lisez jusqu'à la fin!! http://allmediacom.wordpress.com/:

    "Michael Novak était le président du conseil de SNC-Lavalin International lorsque Riad Ben Aissa a transféré plus de 50 millions de dollars dans des comptes bancaires douteux à l’étranger.
    Michael Novak était le patron, avec Pierre Duhaime, de Ben Aissa aujourd’hui emprisonné en Suisse.
    MÉGAS POTS-DE-VIN: Selon l’UPAC et l’émission Enquête de Radio-Canada, Michael Novak a signé des documents approuvant des transferts de fonds de Riad Ben Aissa.
    SNC-Lavalin et Riad Ben Aissa ont transféré 22.5 MILLIONS$ dans un compte bancaire appartenant à Arthur Porter afin d’obtenir le contrat du Centre Universitaire de Santé McGill (CUSM).
    La co-présidente de la compagne de Philippe Couillard, l’ex-ministre Kathleen Weil, s’est dite choquée et affirma que c’était un coup bas d’associer Philippe Couillard à Arthur Porter. (Source: Journal de Montréal et Cogeco)
    En mars 2011 soit avant que les scandales n’éclaboussent SNC-Lavalin, Michael Novak a vendu la majorité de ses actions dans SNC-Lavalin et récolta la modique somme de 13 millions de dollars.(Source: Globe & Mail)
    KATHLEEN WEIL EST L’ÉPOUSE DE MICHAEL NOVAK
    L’autre co-président de la campagne de Philippe Couillard est Sam Hamad. Il était un dirigeant du Groupe Roche avant de se lancer en politique.
    Philippe Couillard n’a pas peur des conflits d’intérêts. N’a-t’il pas déjà travaillé pendant 4 ans pour une dictature CORROMPUE qui finance l’islam radical à travers le monde ?
    Il travaillait pour ARAMCO soit l’entreprise pétrolière étatique de l’Arabie saoudite dont la famille royale tire les ficelles…
    Est-ce que Robert Bourassa aurait accepté d’être nommé au comité de surveillance du SCRS à Ottawa ?
    L’entreprise PORTER, COULLARD ET ASSOCIÉS a été mise sur pied le 22 juin 2010 soit deux jours avant la nomination de Philippe Couillard au SCRS en compagnie d’Arthur Porter.
    Saviez-vous qu’une loi du Ministère de la Santé du Québec empêche les directeurs d’hôpitaux d’avoir d’autres emplois à l’extérieur de leur fonction et qu’ils doivent consacrer leur énergie à leur emploi ?
    Philippe Couillard devait connaitre les règlements ou la loi de ce ministère… lorsqu’il travaillait avec Porter au SCRS ou à la minière Canadian Royalties ? "

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2014

    Etre indépendant, c'est être capable de prévenir et se libérer de ceci (lisez jusqu'à la fin!!:

    "Michael Novak était le président du conseil de SNC-Lavalin International lorsque Riad Ben Aissa a transféré plus de 50 millions de dollars dans des comptes bancaires douteux à l’étranger.
    Michael Novak était le patron, avec Pierre Duhaime, de Ben Aissa aujourd’hui emprisonné en Suisse.
    MÉGAS POTS-DE-VIN: Selon l’UPAC et l’émission Enquête de Radio-Canada, Michael Novak a signé des documents approuvant des transferts de fonds de Riad Ben Aissa.

    SNC-Lavalin et Riad Ben Aissa ont transféré 22.5 MILLIONS$ dans un compte bancaire appartenant à Arthur Porter afin d’obtenir le contrat du Centre Universitaire de Santé McGill (CUSM).
    La co-présidente de la compagne de Philippe Couillard, l’ex-ministre Kathleen Weil, s’est dite choquée et affirma que c’était un coup bas d’associer Philippe Couillard à Arthur Porter. (Source: Journal de Montréal et Cogeco)
    En mars 2011 soit avant que les scandales n’éclaboussent SNC-Lavalin, Michael Novak a vendu la majorité de ses actions dans SNC-Lavalin et récolta la modique somme de 13 millions de dollars.(Source: Globe & Mail)
    KATHLEEN WEIL EST L’ÉPOUSE DE MICHAEL NOVAK
    L’autre co-président de la campagne de Philippe Couillard est Sam Hamad. Il était un dirigeant du Groupe Roche avant de se lancer en politique.
    Philippe Couillard n’a pas peur des conflits d’intérêts. N’a-t’il pas déjà travaillé pendant 4 ans pour une dictature CORROMPUE qui finance l’islam radical à travers le monde ?
    Il travaillait pour ARAMCO soit l’entreprise pétrolière étatique de l’Arabie saoudite dont la famille royale tire les ficelles…
    Est-ce que Robert Bourassa aurait accepté d’être nommé au comité de surveillance du SCRS à Ottawa ?
    L’entreprise PORTER, COULLARD ET ASSOCIÉS a été mise sur pied le 22 juin 2010 soit deux jours avant la nomination de Philippe Couillard au SCRS en compagnie d’Arthur Porter.
    Saviez-vous qu’une loi du Ministère de la Santé du Québec empêche les directeurs d’hôpitaux d’avoir d’autres emplois à l’extérieur de leur fonction et qu’ils doivent consacrer leur énergie à leur emploi ?
    Philippe Couillard devait connaitre les règlements ou la loi de ce ministère… lorsqu’il travaillait avec Porter au SCRS ou à la minière Canadian Royalties ? "

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2014

    "Au contraire, l’immigration massive de 55,000 par année ne quitte jamais ma pensée, je la relie au contraire à tout ce que fait le PLQ. Ma conviction est qu’ils vont même tenté de l’augmenter. Voir pour cela l’acharnement de la ministre Weil pour les travailleurs temporaires pour leur donner leurs statuts d’immigrants le plus tôt possible."
    Vous parlez de l'archarnement de la ministre Weil pour les travailleurs temporaires pour leur donner leurs statuts d'immigrants le plus tôt possible. Les libéraux sont habiles. Ils mettent quelqu'un qui s'appelle Weil pour faire ce travail, pas Tremblay ou Gagnon, car ça paraîtrait trop mal.
    Ça fait longtemps que je dis que la spécificité de chaque nation et chaque ethnie de la terre avec ses caractéristiques propres est une richesse et un trésor de l'humanité à protéger.
    Difficile de comprendre cet entêtement à vouloir faire disparaître une telle richesse au Québec et un peu partout dans les pays de l'Occident.
    Ça doit être pour les mêmes raisons pour lesquelles on saccage la terre et la nature, pour faire des profits.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2014

    @ Monsieur Belisle
    Au contraire, l'immigration massive de 55,000 par année ne quitte jamais ma pensée, je la relie au contraire à tout ce que fait le PLQ. Ma conviction est qu'ils vont même tenté de l'augmenter. Voir pour cela l'acharnement de la ministre Weil pour les travailleurs temporaires pour leur donner leurs statuts d'immigrants le plus tôt possible.
    Lorsque le budget sera annoncé, je mettrai en relief cette immigration avec les compressions budgétaires.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2014

    En 1914 il y avait dans le monde 53 états indépendants, 72 en 1945, 156 en 1975 et 197 états reconnus par l'ONU en 2012 (source: Liste des pays du monde- Wikipédia). Une idée dépassée qui progresse ailleurs. Et dire que le Québec serait parmi les 20 plus grands pays au monde et aurait une population le situant autour du 95ième rang s'il était indépendant.
    Mais le plus important est l'enthousiasme qu'avait suscité récemment auprès des jeunes Jean-Martin Aussant et Option nationale pour l'avènement du pays (près de 8000 membres en 1 an). Malheureusement sa démission a eu un effet très négatif sur cette dynamique.
    Reste le fait que lorsque l'on aura un leader de la nation libérateur de peuple solide, constant et charismatique cette aspiration profonde d'avoir son pays reviendra.

  • Pierre Cloutier Répondre

    15 mai 2014

    Message à Richard Gauthier
    Ce que vous faites, c'est lâcher la proie pour l'ombre. Comme dans la fable de Jean de LaFontaine.
    Chacun se trompe ici-bas.
    On voit courir après l’ombre (1)
    Tant de fous qu’on n’en sait pas
    La plupart du temps le nombre.
    Au chien dont parle Ésope il faut les renvoyer.
    Ce Chien, voyant sa proie en l’eau représentée,
    La quitta pour l’image, et pensa (2) se noyer ;
    La rivière devint tout d’un coup agitée.
    À toute peine il regagna les bords,
    Et n’eut ni l’ombre ni le corps.
    De toute façon, on est capable de marcher et de mâcher de la gomme en même temps et le projet de constitution d'un Québec indépendant peut fort bien inclure la démocratie participative. Je connais les idées d'Étienne Chouard depuis longtemps, vous savez.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2014

    Il est dommage que sur Vigile, depuis la défaite du PQ, on ne semble plus s'interroger sur la nécessité de 50 000 immigrants par année au Québec.
    Pourtant, cela n'a pas été à l'avantage du PQ lors de la dernière élection.
    Comme je l'ai déjà dit et comme beaucoup d'autres l'ont souligné lorsqu'il était question de la charte, il n'y a pas d'autres raisons à ce taux d'immigration que de nuire aux souverainistes car le Québec n'est pas le klondike de l 'emploi dans le monde et les immigrants ne viennent pas ici parce que les emplois pullulent. Surtout si l'on considère que la base industrielle du Québec a été déménagée vers l'Asie dans les années 1980 et 1990.
    Ce que je constate depuis l'élection d'avril dernier, c'est la résignation à toutes les politiques du Système, de l'immigration massive à l'idéologie marchande.
    Tout ça est déprimant au possible. L'idéalisme, est-ce que ça existe encore? La protection de cette richesse de l'humanité qu'est la nation et l'ethnie avec ses caractéristiques, son tempérament et ses aptitudes propres, n'est-ce pas important? Une vie décente et heureuse pour tous sans exception, n'est-ce pas important aussi?

  • Jacques Dubreuil Répondre

    15 mai 2014

    Un mot : on ne dit pas «parti provincial» quand on est sérieux. On dit « parti national». Il faut se voir comme une nation, et jamais plus comme une province qui ne nous a que mal desservi dans le cadre de la Confédération.

  • Richard Gauthier Répondre

    15 mai 2014

    Monsieur Nantel. L’idée maîtresse de ce billet est la problématique du positionnement du Parti québécois – l’indépendance versus un positionnement plus large, la démocratie participative. On peut défendre l’indépendance avec toute l’énergie du désespoir et sincérité! Un gars de marketing comme moi vous dira immédiatement que c’est inutile, c’est trop tard, des énergies contre-productives.
    On n’a qu’à dire le mot indépendance et plus personne n’écoute, on est braqué, ce qui fait l’affaire des partis adverses. J’exagère, mais à peine. Quand on est peinturé ethnique comme le Parti québécois, il est trop tard! C’est le parti au complet qui est corrompu au niveau conceptuel.
    On peut ajouter les arguments financiers qu’on veut, il est trop tard! Le rêve – comme vous dites – s’est transformé en cauchemar. Il faut donc rêver d’un autre projet plus rassembleur et qui au final rendra les québécois heureux et prospère. J’inclus ici tous les citoyens du Québec.
    Le rêve «le produit» doit être tout autre…mais sa nature ne change pas. Il peut donner tous les bénéfices culturels et économiques que vous énumérez monsieur Nantel. Il n’en demeure pas moins que le produit que je propose – la démocratie participative – est un produit dont le temps est venu et qui peut rallier un auditoire qui dépasse la clientèle acquise du PQ et la seule notion de québécois de souche. Un tel autre parti apportera-t-il l’indépendance? Je ne sais pas, bien sûr.
    Mais si la tendance se maintient, le fédéral, toutes voiles dehors vers une dictature parlementaire sans limite, deviendra vulnérable devant un Québec prônant une démocratie participative unificatrice. Le Québec uni dans un gouvernement - sans classification ethnique comme le Parti québécois – sera en bonne posture pour décider de son avenir, de sa prospérité démocratique. La question nationale ne sera plus l’affaire des québécois de souche mais bien de tous les citoyens du Québec. C’est gagnant!

  • Normand Bélair Répondre

    15 mai 2014

    Le produit d'une indépendance ne sera jamais «le mauvais produit».
    Il faut juste savoir POURQUOI on veut ce produit.
    Sans livre d'instruction, sans pub, sans porte-parole, sans objectif du POURQUOI du produit; oui, il est inutile.
    Je propose qu'on commence par écrire le livre d'instruction...30% des Québécois actuel, n'étaient même pas là lors du premier référendum...le POURQUOI est depuis longtemps oublié.

  • Normand Bélair Répondre

    15 mai 2014

    Jean-Jaques Nantel
    ««Les souverainistes doivent aussi arrêter d’agir et de penser comme si c’était vrai que les Québécois étaient des racistes et des génocidaires. Nous sommes une superpuissance morale qui n’a jamais commis de crimes contre l’humanité ; c’est donc à nous à donner des leçons de morale aux autres, pas l’inverse. Etc.»»
    Si nous avions, au moins, un chef qui nous en parle de temps en temps...

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2014

    Monsieur Richard Gauthier,
    J'ai lu votre texte sans saveur avec de la joie. Vous m'avez fait sourire. Vous nous parlez à présent de « démocratie participative ». Qu'est-ce que ça mange en hiver de la « démocratie participative »? Pour vous dire vrai, à chaque fois que l'on précise le mot « démocratie » pour en faire un nouveau concept tel que la « démocratie participative » comme vous dites, ça demeure une façon de restreindre la définition de la démocratie.
    Vous finissez par :
    « Un parti pas décapé, ni amélioré. Un parti neuf. »
    À mon avis, vous avez « tout » à fait raison. Fondez un autre parti. Allez séduire les 30% de partisans libéraux avec votre « démocratie participative ». Je vous prédis un certain « succès ». Ce serait, en effet, la meilleure chose qui pourrait se produire lors de prochaines élections générales.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2014

    Ne comptez pas sur les anglos et allophones pour un appui, peu importe le projet d'émancipation du peuple québécois. Quitte à déplaire à certains le Québec est une colonie. Donc un groupe où certains de ses citoyens ont des privilèges qui ne sont pas partagés par l'autre groupe. Le groupe privilégié ne désire en rien perdre ces privilèges. Pour ce qui est des immigrants, ces derniers viennent s'établir au Québec comme colonisateurs et non comme colonisé. Toute réformation du système ne peut s'accomplir que par l'unique effort et détermination des francophones du Québec.
    Lecture obligatoire pour tout Québécois; Portrait de colonisé Portrait du Colonisateur, Albert Memmi, Collection Folio/Actuel.

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    15 mai 2014

    Si le PQ laisse tomber l'indépendance, il peut se faire hara-kiri, on s'en fout puisqu'on ne votera plus pour lui! On votera à gauche, à droite ou autrement...
    L'indépendance est le rêve, pas une démocratie participative qui ne veut rien dire et qui n'intéresse personne. On a déjà une démocratie et elle fonctionne très bien!
    Ce qu'il faut changer, ce sont les paradigmes des souverainistes; il faut changer leur vieille façon de penser que je résumerais ainsi: ¨c'est vrai que l'indépendance va coûter très cher, mais on va se sentir tellement bien après qu'on aura fait la fête et qu'on aura du français partout.¨
    Or, parler d'indépendance, c'est parler des vraies affaires, de celles des Libéraux. L'indépendance sera payante:
    1. parce qu'on enlèvera les privilèges des Anglo-Québécois pour redonner l'argent ainsi économisé à ceux à qui il appartient, soit les francophones. On parle de milliards de dollars!
    2. parce qu'on ramènera d'Ottawa vers Québec tout l'argent de nos taxes qui y est gaspillé pour faire fonctionner des ministères fédéraux qui font double emploi avec ceux du Québec. Encore ici, des milliards!
    3. parce qu'on ramènera de Toronto à Montréal toute l'industrie tertiaire qui gère notre économie de loin (bourse de Montréal, services financiers, etc.) de façon à ce que cette industrie tertiaire paie de gros salaires (avec les impôts qui vont avec) à des Montréalais plutôt qu'à des Torontois. Encore des milliards!
    4. parce qu'on pourra enfin réorganiser l'État québécois avec l'aide des syndicats qui voudront que le nouveau pays fonctionne. D'autres milliards!
    5. parce que le Canada refuse l'association qu'on lui propose et que, par conséquent, il devra payer à chaque fois qu'il traversera notre territoire en abimant nos infrastructures avec ses voitures, ses camions, ses trains, ses bateaux et ses pipelines. Je parle ici d'agir comme un peuple normal. Ici encore, de très nombreux milliards de dollars sont en jeu.
    Les souverainistes doivent aussi arrêter d'agir et de penser comme si c'était vrai que les Québécois étaient des racistes et des génocidaires. Nous sommes une superpuissance morale qui n'a jamais commis de crimes contre l'humanité; c'est donc à nous à donner des leçons de morale aux autres, pas l'inverse. Etc.
    Autrement dit, il reste beaucoup de choses neuves et convaincantes à dire en faveur de la souveraineté, du moins si on commence à penser et à agir comme un peuple normal.
    Je terminerai en disant que toute tentative pour camoufler notre marche vers l'indépendance sous une forme déguisée sera interprétée AVEC RAISON par les fédéralistes, par les Québécois en général, par les souverainistes eux-mêmes et par le monde entier comme un procédé malhonnête et puéril!
    Il faut arrêter de penser tout croche!