"L'indépendance est morte avec Pierre Laporte"!!!

Ce qui est mort avec Laporte c'est la violence

Fiches

Notre ami Berthomet en avait fumé du bon! Ou peut-être s'était-il laissé bercer par l'air du temps. Chose certaine, le collègue carnettiste de BV est à coté de "ses pompes".
La mort de Pierre Laporte, c'est 1970. À cette époque, la faveur populaire pour l'indépendance du Québec est à 26%. ? Et le Québec comptait exactement sept députés indépendantistes.
10 ans après la mort de Laporte, au référendum de 80, la faveur populaire est à 40%. 25 ans après sa mort, elle est à 50%. Et aujourd'hui, sur 200 députés que le Québec élit dans les parlements, la moitié plus un (101 députés) sont indépendantistes. Et il s'en trouve pour affirmer que ["L'indépendance est morte avec Laporte"?->31121] Ça va???

Ce qui est mort avec Laporte c'est la violence. C'est René Lévesque lui-même, chef des troupes indépendantistes, accompagné des chefs de file de la société civile, les Ryan, Pepin, Laberge, Rocher, Rouleau, etc. qui a pris l'initiative de condamner sans aucune réserve la violence dans les processus politiques et d'inscrire pour toujours le projet de l'indépendance du Québec dans le processus démocratique.
Cet engagement, jusqu'à ce jour, les souverainistes l'ont scrupuleusement respecté. Les fédéralistes, non! Ils ont multiplié les coups fourrés. Déjà avant sa mort ils s'étaient payé des granges brûlées, des attentats à la dynamite, des entrées par infraction dans des agences de presse, des vols de listes de membres de partis politiques, des faux communiqués. Tout cela dans la plus parfaite illégalité. Après la mort de Laporte, rien n'a changé. Ils ont fraudé des listes électorales, dépensé sans compter dans les campagnes référendaires et déversé sur la tête des Québécois des campagnes maffieuses d'allégeance canadienne.
Le Québec a renoncé à toute violence. Les fédéralistes, eux, ont élargi la leur. De la violence physique des granges brûlées au dynamitage frauduleux de la maison du maire Drapeau, ils sont passés à la violence politique du coup de la Brink's et des dépenses illimitées en campagnes référendaires pour ensuite s'adonner à la violence symbolique des love-in et des commandites.
Loin d'être morte, l'indépendance du Québec s'enracine. Et elle surviendra quand le peuple Québécois aura vaincu démocratiquement toutes ces violences et toutes ses peurs. Et le présent contexte d'un Canada obscurantiste conjugué à un gouvernance québécoise fédéraliste impotente à défendre même la langue française ne nuit pas au mûrissement du projet.


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