Les Québécois, à titre de minoritaires en Amérique du Nord et ce depuis le Traité de Paris de 1763, possèdent une résilience que les canadiens-anglais ne connaissent pas car ils croient que leur statut de majoritaire les protège contre toute adversité.
Après mon expérience dans l’armée canadienne qui confirme que le québécois minoritaire développe une couenne plus épaisse à cause de l’adversité qu’il rencontre à chaque jour de sa vie, cela produit chez le canadien-anglais une admiration secrète envers l’instinct de survie du minoritaire. Comme le besoin crée l’organe, le minoritaire possède un coffre d’outils très varié, ce qui s’appelle le sens de la débrouille. Pendant ce temps, le canadien-anglais majoritaire se berce d’illusion quant à la permanence de son hégémonie qu’il croit permanente par le simple principe de l’inertie. Sauf que le dynamisme humain né des besoins de la survie est absent chez le canadien-anglais.
L’étatsunien John-Jean Ofrias, professeur de sciences sociales au Suffolk Community College, Long Island, N.Y. invite les canadiens-anglais à parler bleu, de quoi leur donner les bleus, sinon, ils ne leur restent que l’assimilation aux États-Unis selon le prof Ofrias. Pourtant, parler français n’a rien de déshonnorant en soi. Le français une langue belle et riche alors que l’anglais est une langue pratique parce qu’universelle.
En plus de ce professeur québécophile de Long Island, N.Y., je rappelle la sortie publique du professeur J. Paul Grayson du département de sociologie de l’Université de York de Toronto en janvier 2014 qui rappelait aux siens que le contenu du projet de Charte de la laïcité du Québec du Gouvernement Marois contient des données créatives pour gérer des demandes abusives d’accommodements de nature religieuse par des élèves pour éviter tel examen.
Bien sûr que le Québec est un pays riche de tout, de ses richesses naturelles et de celles de ces habitants. C’est sans doute à cause de l’état privilégié du Québec que le Canada n’acceptera jamais de bon gré de se départir d’une partie vitale pour le Canada.
Cependant, malgré tous les déboires récents de la cause de l’indépendance du Québec, Stephen Harper aujourd’hui à Saint-Félicien du Lac Saint-Jean se berce d’illusion en disant, je cite : « « Pendant ma période comme premier ministre, l’appui à la souveraineté du Québec a baissé graduellement et continuellement. Ce n’est peut-être pas notre parti qui a le crédit, mais c’est la réalité. Notre façon de gérer la fédération est meilleure pour les Québécois que les autres. »
C’est pour contredire une telle ineptie qu’il faut appuyer le Bloc québécois au prochain scrutin fédéral à l’automne 2015 et ravir plusieurs comtés aux partis fédéralistes. Un travail de respect de soi et de proclamation de notre identité québécoise et française s’impose.
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