L’Honorable sénateur Boisvenu est un autre tartuffe (un hypocrite) conservateur

Tribune libre

L’Honorable sénateur Boisvenu est un autre tartuffe (un hypocrite) conservateur !

(Le Québec a aboli le sénat depuis plus de 40 ans (1968)
. C’est une bonne chose, car ça fait moins de cros....rs à payer !!!)
Le sénateur Boisvenu, celui qui n’a pas grand-chose d’honorable ; celui qui prétend défendre la veuve et l’orphelin et surtout la Loi et L’Ordre, "vole" notre argent depuis plus d’un an et Harpeur qui l'a instrumentalisé trouve que c’est ben correct.
En effet, Boisvenu a réclamé environ 22 000 $ en allocation de logement sous prétexte qu’il vit avec son ex-femme dans sa maison de Sherbrooke, alors qu’il demeure depuis plus d’un an à Gatineau avec sa secrétaire.
Cela est doublement interdit, puisqu’elle est à la fois son employée au sénat et sa conjointe, qu’il amène d’ailleurs occasionnellement au travail dans sa propre voiture personnelle.
Les règles sénatoriales précisent que les embauches doivent «être exemptes de tout favoritisme personnel ou familial», et elles s’appliquent même si un couple se forme après l'embauche.
Pour sa défense, Môssieur Boisvenu prétend qu’il s’agit de sa vie personnelle et que cela ne nous regarde pas puisque le divorce d’avec son ex-femme n’a pas encore été prononcé par un juge.
Qu’il vive avec qui il veut où il veut, cela ne me regarde pas !
Mais, qu’il réclame que les citoyens lui payent une compensation à laquelle il n’a pas droit, cela me regarde !
Ça me regarde, car son salaire, ses avantages sociaux et sa future retraite ainsi que celle de sa blonde sont payés par mes impôts et les vôtres !
Z’êtes pas tannés de travailler fort et de payer des impôts pour ce genre de personne qui interprète les lois uniquement dans le sens qui fait leur affaire ?
Z’êtes pas tannés de payer pour des sénateurs qui siègent au plus trois jours par semaine pour un salaire de 132 000 $ plus des compensations pour le logement, le transport, etc. ?
Z’êtes pas tannés de les entendre nous faire la morale en voulant mettre plus de monde en prison et pour plus longtemps ?
Qu’est-ce qu’on attend pour abolir le sénat qui nous coûte des centaine$ de million$ par année ? Le Québec a aboli le sénat depuis plus de 40 ans (1968). C’est une bonne chose !!!
Serge Longval, Longueuil


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 mars 2013


    Mon vieux tu n'as pas encore compris que la bebelle du Sénat pour les anglos c'est pour nous mettre en minorité encore plus!
    Plus il y a d'élus au Canada, plus le poids de nos élus qui viennent du Québec diminuent. C'est simple à comprendre.
    On sait qu'aux États-Unis, un sénateur est beaucoup plus important qu'un représentant.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 mars 2013

    [1] Ce n'est le principe d'une 2e Chambre (Sénat ou Conseil Législatif) qu'il faut abolir, mais la procédure de nomination de ses membres. Les membres du Sénat sont nommés par le Gouverneur général en conseil (dans les faits les membres du Conseil privé) comme l'étaient les anciens membres du Conseil législatif nommés par le Lieutenant-Gouverneur du Québec (dans les faits, le conseil des ministres.
    [2] Cette procédure de nomination est essentiellement élitiste et aristocrate et leur existence est perçue par la population comme étant inutile et dispendieuse.
    [3] Par contre, si ces institutions étaient des institutions citoyennes où les membres étaient tirés au sort parmi les citoyens aptes et volontaires, pour un mandat court et non renouvelable, cela changerait du tout au tout.
    [4] Au Québec, on pourrait le faire immédiatement sans modifier la constitution canadienne actuelle. Il suffirait que le Lieutenant-Gouverneur en conseil (le conseil des ministres) s'engage, dans une loi votée par l'Assemblée Nationale, à nommer les citoyens qui ont été tirés au sort. On aurait ainsi une Chambre citoyenne qui ferait contre-poids à la Chambre des élus et le tout constituerait l'Assemblée Nationale.
    [5] Cela permettrait de diviser le pouvoir législatif, comme on devrait diviser le pouvoir exécutif entre un président, chef de l'État et un premier ministre, chef de gouvernement, sous un régime républicain.
    [6] Mais cela, c'est dur trop à comprendre pour beaucoup de souverainistes traditionnels.
    Pierre Cloutier