Sur les marchés européens, les investisseurs se montrent de plus en plus inquiets face à l'essoufflement de la reprise économique américaine. Les Bourses européennes ont toutes clôturé en baisse. Pour une septième séance négative d'affilée, la Bourse de Paris a perdu 1,82 %. Le CAC40 a abandonné 65,26 points à 3 522,79 points, dans un volume d'échanges de 4,078 milliards d'euros.
La Bourse de Francfort a également continué sa dégringolade mardi, en réponse aux doutes sur l'avenir de l'économie américaine et à la lourde chute de certaines valeurs comme Metro, qui a annoncé de mauvais résultats trimestriels. L'indice vedette Dax a reculé de 2,26 % à 6 796,75 points, s'éloignant davantage encore de la barre des 7 000 points qu'il avait franchi à la baisse lundi pour la première fois depuis mars 2011. Le MDax des valeurs moyennes a enregistré un recul encore plus important de 3,69 % à 9 957 points.
L'indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, a clôturé mardi sur une nouvelle chute de 2,53 % à 17 272 points après avoir lâché 3,87 % lundi. Enfin, la Bourse de Londres a terminé également en net recul mardi, rattrapée par les craintes sur l'état de l'économie américaine qui faisaient notamment souffrir les valeurs minières. L'indice Footsie-100 des principales valeurs a perdu 56,04 points, soit 0,97 % par rapport à la clôture de lundi, à 5 718,39 points.
WALL STREET FINIT EN FORTE BAISSE
La Bourse de New York a elle aussi clôturé en forte baisse mardi, malgré la promulgation par Barack Obama d'un accord pour relever le plafond de la dette. Le Dow Jones a perdu 2,19 %, chutant sous la barre des 12 000 points, son plus bas niveau de clôture depuis la mi-mars, et le Nasdaq 2,75 % à 2 669,24 points.
Les marchés se montrent très sceptiques vis-à-vis du compromis sur la dette fédérale scellé dimanche soir entre la Maison Blanche et les chefs des deux partis du Congrès. Une inquiétude accentuée par les mauvais chiffres de la consommation des ménages en juin, qui sont venus raviver les craintes des investisseurs. La crise de la zone euro pèse aussi toujours lourdement sur la tendance, les opérateurs écartant de moins en moins les risques de contagion de la situation grecque à d'autres pays.
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